15 avril 2011

L'Empire...






1 - On essaye de corrompre l'homme ou les hommes au pouvoir dans un pays qui dérange
2 - Si ça ne marche pas, on essaye de le virer, par exemple en finançant des manifestations à son encontre et en orchestrant l'arrivée d'un messie salvateur. Un exemple : la CIA virant Mossadec en Iran et installant le Shah.
3 - Si ça ne marche pas, on envoie les " chacals ", c'est à dire qu'on se débarrasse physiquement du personnage gênant. Cela peut être un assassinat pour et simple ou un " accident d'avion ".
A ce propos j'ai recueilli un jour les confidence d'un dissident de la DGSE qui m'avait expliqué comment on s'était débarrassé d'un homme politique Africain, ou d'un chef d'état : en badigeonnant sur les commandes de vol une drogue psychotrope puissante, agissant par voie transcutanée. Dès que l'avion est en l'air, les deux pilotes se sentent mal, perdent le contrôle de l'appareil. Et en règle générale les pilotes de ligne ne portent pas de gants.
4 - Enfin, le dernier recours est d'envoyer l'armée. Perkins explique que ceci fut la façon dont on opéra avec Saddam Hussein. Il refusa de se faire acheter. Il était trop bien protégé et trop méfiant pour qu'on puisse l'assassiner. Il restait ... la guerre.
Les effet pervers des " prêts " sont très bien décrits et le FMI apparaît comme le bras armé de l'impérialisme, comparable dans ce secteur à l'OMS pour la santé et les profits des industries pharmaceutiques. Au fil de ces discours, nos dernières illusions s'envolent. L'impérialisme est bel et bien une réalité agissante et vénéneuse.
Ce texte de Perkins me semble particulièrement intéressant. Voir ses conclusions. Le monde est mis en coupe réglée par les puissants, par les barons de " l'Empire ". Et il dit " qui est l'Empereur ? "
Réponse : personne. Et il ajoute " ces gens n'ont pas besoin de se rencontrer et de se concerter pour prendre des décisions. Celles-ci ne sont guidées que par un but unique : le profit, face auquel les vies humaines ne sont simplement rien. On peut habiller cette internationale de l'argent en lui donnant tous les noms que l'on voudra : Bilderberg, Illuminati, Skulls and Bones, peu importe. Le dénominateur commun est la recherche effrénée du profit et le mépris total des vies humaines.