16 août 2012

Déclin dans l’indifférence générale...



Peut-on faire l’inventaire des Causes de la fin de notre Civilisation, sans prétendre ne rien omettre ?

Cela peut paraître impossible car l’on ne peut rester cantonné uniquement sur le plan moral … même si l’on doit le placer en numéro un sur la liste.

Il faut souligner l’apport de la mécanisation qui, en tout premier, a permis la facilité des déplacements sur des grandes distances, que ce soit des individus ou des marchandises. Les besoins en main d’œuvre ont amené les concentrations sur les sites en vidant progressivement les villages avec pour conséquence immédiate l’éclatement des membres de la famille.

Les guerres de 14 et de 40 n’ont fait qu’accélérer la chose en multipliant les besoins en armement et en créant de nouveaux systèmes de transports comme l’aviation tout en développant les chemins de fer et l’automobile. C’était la fin précipitée de la civilisation du cheval !

Les besoins en énergie de plus en plus conséquents ont vu se développer la consommation de pétrole et l’accélération de ses dérivés de tous ordres, depuis les matériaux de construction jusqu’à l’habillement en passant par la chimie appliquée à la santé. Le tout en fermant les mines de charbon et en faisant faire un bond prodigieux à l’utilisation de l’électricité, le démarrage timide de quelques centrales hydrauliques puis l’application de l’énergie nucléaire.

La nourriture de base a été bouleversée par les facilités et la baisse des coûts du transport avec un double constat, l’abandon des terres cultivables et la découverte des produits exotiques … arrivant même à faire oublier la périodicité des saisons au niveau alimentaire !

Le pire constat : la disparition de l’humanisme, l’adoration du dieu Fric, la négation de la valeur du travail, l’arrivée de la société de consommation, la perte du respect d’autrui, la fin du contact humain et l’arrivée des portables, la dilution de l’esprit de nation … pour en arriver à une fuite du simple bonheur et son remplacement par toutes sortes de loisirs, la perversion sexuelle … et l’absence totale de l’esprit d’entreprise remplacée par la recherche d’une sécurisation de l’emploi, chose totalement illusoire.

Le plus navrant : le pourrissement de l’alimentation, l’application irraisonnée de la recherche de la longévité de la vie, l’oubli de l’individualité au profit des traitements de masse, l’obstination de ne pas tenir compte de la composante liquide du corps humain, la perte du commerce de proximité, l’entassement des humains dans des cités sans âme où l’on ne contrôle plus les mauvais et les pervers, une application généralisée de protocoles et règlements ne reposant sur aucune logique parce que conçus par des dirigeants refusant de voir la vérité de la situation.

Loin d’une vie calme, complètement absorbés par une société en permanente accélération de vitesse, la majorité des habitants de la Planète sont incapable de réfléchir au lendemain … pendant que leurs dirigeants les abandonne tous, s’appuyant sur une mondialisation que pas une nation et encore moins un groupe de nations, ne peut se prétendre capable de réaliser la remise en ordre.

Notre civilisation est en train de vivre sa période de déclin dans l’indifférence générale … nul ne s’inquiète des bouleversements en marche à l’échelon de la Planète entière, dont les frémissements de l’écorce terrestre passent inaperçus … alors qu’ils sont les annonciateurs des cataclysmes à venir … imprévisibles autant que meurtriers.

Alors à ceux qui réfléchiront après avoir lu ces lignes, je ne ferai que répéter :

Soyez confiants …

ce mal est nécessaire …

c’est le prix à payer pour que nos descendants puissent, enfin,

vivre leur Vie d’hommes CONSCIENTS !

1 commentaire:

  1. ce prix à payer , il serait bien que les ceusses qui poussent à la destruction de tout ce qui vit sur cette planête et ce par cupidité , soit ceux qui paient le prix fort ;ce ne serait que justice ;

    floconette

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.