14 août 2012

Treize règles à suivre lorsqu’on a affaire à des psychopathes


Martha Stout, auteure de The sociopath next door, nous livre ici un condensé de règles à suivre afin d’éviter de tomber dans le piège des psychopathes. Ces règles constituent la base d’un comportement sain et libérateur face à ces prédateurs naturels, puisque ceux-ci ne sont pas uniquement des chefs d’États corrompus, des hauts gradés militaires ou des « requins » de la finance, mais bien des gens « ordinaires » que nous côtoyons inévitablement à plusieurs reprises dans nos vies. Ne pas se faire prendre à leur jeu est une importante leçon de vie. (Traduction libre de Zone-7)

1. La première règle consiste à accepter le fait que certains individus n’ont littéralement pas de conscience. Pilule difficile à avaler puisqu’ils ressemblent rarement à Charles Manson ou Ted Bunty. Ils nous ressemblent en tout point.

2. Dans un conflit entre vos instincts et ce qu’implique le rôle joué par l’individu – qu’il soit éducateur, médecin, chef d’équipe, amant des animaux, humaniste, parent, etc. –, faites confiance à vos instincts. Que vous le vouliez ou non, vous êtes un observateur constant du comportement humain et vos impressions non filtrées, quoique alarmistes et paraissant non fondées, peuvent être d’un grand secours si vous les écoutez. Une partie de vous-mêmes sait, sans y avoir été éduqué, que les étiquettes impressionnantes et/ou à saveur morale ne donnent pas la conscience à celui ou celle qui n’en avait pas dès le départ.

3. Lorsque vous considérez une nouvelle relation, quelle qu’elle soit, pratiquez la « Règle de Trois » relativement aux déclarations et promesses qu’une personne fait, ainsi qu’à ses responsabilités. Faites de la « Règle de Trois » votre politique personnelle. Un mensonge,une promesse brisée ou une seule responsabilité négligée peut très bien n’être qu’unmalentendu. Deux peuvent impliquer une erreur sérieuse. Mais trois mensonges impliquent probablement que vous avez affaire à un menteur, et la duperie est le premier indicateur d’uncomportement sans conscience. Oubliez ce que vous craignez y perdre en coupant cette relation et sortez-en dès que vous le pouvez. Bien que cela puisse être difficile, rompre la relation maintenant sera plus facile et moins coûteux que plus tard. Ne donnez pas votre argent, vos secrets ou votre affection à un quelqu’un qui a récidivé trois fois. Vos précieuses qualités pourraient ainsi être gaspillées.

4. Questionnez l’autorité. Une fois de plus, faites confiance à vos instincts et à vos préoccupations (anxiétés), tout spécialement ceux concernant des individus qui déclarent que la domination des autres, la violence, la guerre ou d’autres violations de la conscience sont la solution à certains grands problèmes. Faites-le même lorsque – et surtout lorsque – tous les gens autour de vous ont cessé de questionner l’autorité. Rappelez-vous ce que Stanley Milgram a dit à propos de l’obéissance : « Au moins six personnes sur dix vont aveuglément obéir jusqu’au bout à une autorité, quelle qu’elle soit, à l’allure officielle. » Le bon côté de la chose est que d’avoir un certain support social nous rend plus enclins à défier l’autorité. Encouragez les gens autour de vous à se questionner, eux aussi.

5. Suspectez la flatterie. Les compliments sont de bien belles choses lorsqu’ils sont sincères, mais la flatterie extrême fait appel à notre égo d’une façon peu réaliste. C’est là la matière de l’envoûtement et celui-ci implique presque toujours une intention de manipuler. La manipulation à l’aide de la flatterie est parfois inoffensive, parfois sinistre. Jetez un coup d’œil au-delà de votre égo flatté et souvenez-vous de toujours suspecter la flatterie. Cette « règle de la flatterie » s’applique sur une base individuelle, mais également à l’échelle de groupes, même de nations entières. À travers l’histoire de l’humanité et jusqu’à aujourd’hui, l’appel à la guerre a toujours fait usage d’une déclaration flatteuse arguant que les forces armées remporteront une victoire qui changera le monde pour le mieux : un triomphe moralement louable, justifié par ses résultats humanitaires, unique d’efforts humains justes et dignes d’une énorme gratitude. Depuis que nous écrivons l’Histoire, toutes les plus grandes guerres ont été encadrées de cette façon, de tous les côtés du conflit. Et dans toutes les langues, l’adjectif le plus fréquemment utilisé est « sainte », « guerre sainte ». L’argument peut facilement être démontré que l’humanité ne sera en paix que lorsque les nations seront capables de voir au travers de cette flatterie autoritaire.

6. Si nécessaire, redéfinissez votre concept du respect. Trop souvent, nous confondons la crainte avec le respect, et plus nous craignons quelqu’un, plus nous le/la percevons comme méritant notre respect. J’ai un chat que ma fille a nommé « l’homme musclé » lorsqu’il était tout petit car, même jeune, il avait tous les attributs d’un lutteur professionnel. Maintenant qu’il a grandi, il est beaucoup plus costaud que la plupart des autres chats domestiques. Ces formidables griffes ressemblent à celles de ces ancêtres chats-léopards asiatiques, mais son tempérament est tendre et pacifique. Mon voisin a une petite chatte « calico » qui nous visite de temps à autre. Bien entendu, son charisme de prédateur est énorme et elle est très douée pour vivement envoyer un regard méchant aux autres chats. Chaque fois qu’elle est dans un rayon de quinze mètres, « L’homme musclé », quoique de taille deux fois plus grande, se tapit et s’aplatit de peur et de déférence féline. « L’homme musclé » est un chat splendide. Il est chaleureux, affectueux et très près de mon cœur. Quoiqu’il en soit, j’aime croire que ses réactions sont plus primitives que les miennes. J’espère que je ne confonds pas peur et respect, car le faire assurerait ma propre victimisation. Utilisons nos cerveaux humains de façon à transcender notre tendance animale à nous abaisser devant les prédateurs afin de démêler la confusion entre crainte et admiration. Dans un monde idéal, le respect serait une réaction automatique à l’égard de ceux qui sont forts, bons et moralement courageux. La personne qui profite de l’occasion pour vous inspirer la peur n’est fort probablement pas de ceux-là. La résolution de conserver le respect séparé de la peur est encore plus cruciale pour les groupes et les nations. Le politicien, petit ou grand, qui menace la population par de fréquents rappels aux possibilités de crime, de violence ou de terrorisme, et qui emploie les craintes ainsi magnifiées pour gagner l’allégeance est, plus souvent qu’autrement, un escroc qui a réussi plutôt qu’un chef légitime. Cela a été vrai dans toute l’histoire de l’humanité.

7. N’embarquez pas dans le jeu. L’intrigue est l’outil du psychopathe. Résistez à la tentation de concurrencer avec un psychopathe séducteur, d’être plus habile que lui, de psychanalyser ou même de plaisanter avec lui. En plus de vous abaisser à son niveau, vous vous détourneriez de l’objectif le plus important : vous en protéger.

8. La meilleure façon de vous protéger d’un psychopathe est de l’éviter, de refuser tout contact ou toute forme de communication. Les psychologues ne recommandent habituellement pas l’évitement, mais dans ce cas-ci je fais une exception très délibérée. La seule méthode véritablement efficace si vous avez affaire à un psychopathe que vous avez identifié est de le rejeter complètement de votre vie. Les psychopathes vivent complètement en dehors du contrat social, et les inclure dans des relations ou des arrangements sociaux est donc périlleux. Commencez cette exclusion dans le contexte de vos propres relations et de votre vie sociale. Vous ne blesserez personne. Aussi étrange que cela puisse paraître, et bien qu’ils prétendront le contraire, les psychopathes ne possèdent pas le genre de sentiments que l’on peut blesser. Peut-être n’arriverez-vous pas à faire comprendre à vos amis et à votre parenté pourquoi vous évitez un individu en particulier. Un psychopathe est difficile à discerner et encore plus difficile à définir. Évitez-le de toute façon. Si l’éviter complètement est irréalisable, prévoyez vous en éloigner le plus possible pour en arriver à tendre vers l’évitement total.

9. Questionnez votre tendance à prendre en pitié trop facilement. Le respect doit être réservé aux individus empreints de bonté et moralement courageux. La pitié est aussi une réponse sociale valable, mais elle devrait être ménagée aux personnes innocentes, réellement en douleur ou sur lesquelles la malchance s’acharne. En outre, je recommande que vous mettiez sévèrement au défi votre besoin d’être poli dans toutes les situations. Pour les adultes normaux de notre culture, être ce que nous pensons « civilisés » est comme un réflexe et nous nous affichons souvent automatiquement convenables même lorsque quelqu’un nous a exaspérés, nous a menti à plusieurs reprises, ou nous a figurativement poignardés dans le dos. Les psychopathes tirent un énorme avantage de cette politesse automatique afin d’exploiter la situation. N’ayez pas peur de ne pas être souriants et d’aller, avec calme, directement au but.

10. N’essayez pas de racheter ce qui ne se rachète pas. Les secondes (troisièmes, quatrièmes et cinquièmes) chances sont pour les personnes qui ont une conscience. Si vous avez affaire à une personne qui n’a pas de conscience, sachez comment ravaler et oublier vos pertes. À un certain moment, la majorité d’entre nous doit apprendre l’importante et décevante leçon de vie que nous ne pouvons pas contrôler le comportement – encore moins la structure caractérielle – des autres, aussi louables que soient nos intentions. Apprenez ce fait de la vie humaine et évitez l’ironie de vous prendre au même jeu ambitieux que les psychopathes : le contrôle. Si vous ne désirez pas contrôler, mais plutôt aider les gens, alors aidez ceux qui veulent réellement de l’aide. Le comportement des psychopathes n’est d’aucune façon de votre faute. Ce n’est pas non plus votre mission. Votre mission, c’est votre propre vie.

11. N’acceptez jamais, par pitié ou pour n’importe quelle autre raison, d’aider le psychopathe à camoufler son réel caractère. « S’il te plaît, ne le dis pas », souvent exprimé en larmes et avec beaucoup de grincements de dents, est la marque de commerce des voleurs, des abuseurs et des psychopathes. N’écoutez pas ce chant de sirène. Les autres méritent beaucoup plus d’être avertis de la présence de psychopathes que ceux-ci ne méritent que vous gardiez leurs secrets. Si quelqu’un sans conscience insiste sur le fait que vous lui « devez » quelque chose, souvenez-vous de ceci : « tu me dois » a été la phrase clé des psychopathes depuis des milliers d’années, littéralement, et continue de l’être. Nous tendons à prendre « tu me dois » comme une déclaration irrésistible, mais elle n’est tout simplement pas vraie. Ne l’écoutez pas. Aussi, ignorez la déclaration « tu es pareil à moi ». Vous ne l’êtes pas.

12. Défendez votre psyché. Ne permettez pas à quiconque sans conscience, ou même semblable à ce genre de personne, de vous convaincre que l’humanité est un échec. La majorité des êtres humains ont une conscience. La majorité des êtres humains sont capables d’amour.

13. Vivre heureux est la meilleure vengeance.


Webmestre Zone-7:
[NDT : Marta Stout utilise le terme sociopathes, mais la réalité qu'elle décrit est également celle des psychopathes. Le terme a donc été substitué dans le présent texte.]

18 commentaires:

  1. "La première règle consiste à accepter le fait que certains individus n’ont littéralement pas de conscience."

    Dans le psychopathe nous avons à faire à une personnalité ni brisée, ni déformée extérieurement, mais une substance qui manque d'ingrédients (l'âme supérieure et donc la conscience qui en résulte) sans lesquels la fonction normale dans les questions majeures de la vie est impossible.

    En fait, ce que nous nommons un psychopathe, est une personne qui ne se pose pas de réelles questions existentielles (il peut faire semblant), son seul but est de pomper l'énergie des autres par tous les moyens, de façon plus ou moins fine selon le genre de personne, même en donnant l'impression d'être ce qu'ils ne sont pas.
    Ils ne sont pas tous des tueurs en série, loin de là. A vrai dire les meurtriers seraient en quelque sorte des psychopathes râtés. Ils sont partout (parents, amis, voisins, les blogs... ils est difficile de ne pas interagir même un peu avec eux).

    Estelle

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  2. Oui Estelle, ils sont partout et ne sont pas repérables au premier coup d'oeil, loin s'en faut.... car tout est fait en totale subtilité et en complète complicité du reste de la famille qui jamais ne dévoilera le secret.... vous êtes seule aux prises avec le "fauve"....

    J'ai fait un blog concernant ma mère, perverse narcissique, (et le reste de la famille qui fonctionne en mode perverti) croyez-moi on ne sort pas indemne d'une relation comme celle-là... et il faut vraiment s'accrocher pour rester vivant et garder la petite étincelle en vous....

    Renessence

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  3. Euh c'est moi ou l'article déshumanise complètement ceux qu'il nomme "psycopathes" ?
    Faut quand même pas oublier que ce sont des hommes avant tout ! On aurait dit la même chose des sorcières il y a quelques siècles... Il faut les bannir ??? Qu'est-ce que c'est que cette intolérance lâche ? Peur et respecter ne sont pas confondus, ici, c'est l'absence de respect de tout être humain (ou vivant en général) pour ce qu'il est qui amène cette peur, ce rejet puis cette violence ! C'est une blague cet article !

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    1. @ sain

      Les psychopathe font partie d'un autre humanité, même corps mais psychisme très différent. Ils ne sont donc pas malades mais différents.
      Quiconque n'a pas eu affaire à cet engeance ne peut comprendre. Ils sont redoutables, des prédateurs habillés en brebis.
      Hélas ce n'est pas une blague, j'en ai fait l'expérience, mais à ses dépends au final.
      Des humanoïdes à éliminer afin que nos sociétés puissent vivre en paix.

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    2. Sain
      Cela dépend ce que l'on entend par être humain ?
      Si "être humain", comme le sens commun veut bien le traduire quand on parle de qualité humaines, à savoir l'empathique, la capacité à ressentir des émotions, à aimer, à prendre soin de l'autre etc...
      Alors dans ce cas en effet le psychopathe n'est pas Humain.

      Maintenant si l'on se contente de regarder la forme extérieure, ils ressemblent à tout le monde : une tête, des jambes, des bras...

      Pour autant, je ne dis pas qu'il faut les éliminer, ce serait agir comme eux. C'est d'ailleurs le but de nos sociétés actuelles que de chercher à nous déshumaniser le plus possible et donc à favoriser la culture et la pensée psychopathique.

      Estelle

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  4. Ben Sain ! On dirait que tu te sens agressé !

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  5. J'aurais tendance à être d'accord avec Estelle, à propos des questions existentielles.

    Pour moi, un psychopathe est une personne qui a un compte à régler (traumatisme) avec son enfance ou son adolescence (en rapport avec ses parents, ou un prof, ou une femme...), et qui ne veut pas l'avouer. Alors il (elle) se venge de ce qui lui est arrivé en trouvant un (ou des) bouc émissaire, une victime, qu'il (elle) s'emploie du mieux qu'il peut à détruire à défaut de pouvoir détruire la personne qui l'a blessée autrefois.
    Un genre de revanche, quoi ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Quoiqu'il en soit, j'aurais dû lire cette page il y a une dizaine d'années... ^^
    Je retiens "l'article" 13, parce qu'en fait, je pense véritablement qu'un psychopathe a gagné lorsque sa victime est anéantie. Vivre heureux est donc réellement une victoire sur cette personne. (je préfère "victoire" à "vengeance" : je n'aime pas me venger.)

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  6. Je trouve cet article louche ... voir dangereux.

    Il contient plein de choses vraies ... mais pas que:
    - Il fait une première liaison directe entre un Psychopathe et un humanoïde sans conscience ( faut-il comprendre sans âme ... )

    Question: Tous les Psychopathes sont-ils des humanoïdes sans conscience ? et inversement ....

    - Il "traduit" Sociopathes par Psychopathes sous prétexte de passage Anglo-saxon - Français.

    Ca me parait être une porte ouverte à l'amalgame, comme Extrème-Droite = Extrémiste ( ou Extrême de Gervais ? ... ) ou Barbus = Musulman = Terroriste ..

    Qui parmi les réveillés a un compte sur les réseaux "sociaux", raconte sa vie à chaque minute, est pucé pour aller en discothèque, continue de bouffer à Mc Do/Quick, mange du pain de supérette à la L-cystéine de cheveux ?
    Suite à l'article Belge "Pas de compte Facebook, vous êtes suspects" A quelle vitesse va-t-on repasser par mode d'anglicisme de Psychopathes à Sociopathes puis à Asociaux, ce qui mettra à l'état de parias psychopathes sans âmes, ceux qui ne marchent pas dans le système ... Et les moutons socialotwitofacebookés, eux seront dans les gens qui ont une conscience ? Allo ? C'est une blague ou pas ?

    Après il y a, comme je le disais des points intéressants dans l'article, mais la tournure, les amalgames et autres raccourcis en détruisent une partie de l'intérêt.


    Asca.

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    1. Asca, pour toi la différence entre sociopathe et psychopathe, c'est quoi ?

      Pour moi, le sociopathe en veut en quelque sorte à la terre entière... Le psychopathe a, toujours pour moi, des objectifs bien définis (même si inconscients parfois.)et donc des 'cibles' définies également.

      Peut-être devrait-on plutôt parler de manipulateur...

      Amitié.

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    2. Bonsoir Elba,

      Le texte soulève des choses qui me paraissent pertinentes voir déjà lues et "déjà vécues", sur la prise de pouvoir, les dangers réels à fréquenter un Psychopathe, un vrai :D .

      Ce n'est ma définition (ou la tienne) ou la différence que je verrais entre ses termes qui posent soucis, mais la dérive lisible de la définition dans la société mondialiste actuelle.

      Dans la plupart des bouquins contemporains, et sur le net ;) le terme Sociopathe en Français est aussi synonyme d' Antisocial ...

      "qui souffre de sociopathie, trouble de la personnalité caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales ainsi que des émotions et droits d'autrui."


      "Indifférence vis-à-vis des normes sociales" le mot est lâché, normes sociales, ce qui induit "faire comme tout le monde", "comme il faut", c'est-à-dire moutonner sans se poser de questions, on est inscrit sur Facebook, Twitter, on a le Wifi, on mange chez KFC, on puce son toutou, son gosse, on parle de foot, de starac, du dernier buzz d'une marionnette que les médias fabriquent et nomme star ... etc ... Pas par choix, mais parce que c'est comme ça "tout le monde le fait"

      Donc ceux qui sont en marges, d'après l'amalgame et le raccourci du texte, ceux qui se posent des questions, sur leur vie privée, leur santé en rapport avec la malbouffe, les chemtrails, les vaccins, qui trouve qu'un bon bouquin c'est mieux que la télé, que passer du temps en famille à cuisiner des légumes sains, c'est mieux qu'un McDo en zombis devant 4 épisodes d'une série débile etc ... etc ...

      Ceux là donc, ne sont pas dans la "norme sociale", et donc des antisociaux, selon la définition la plus rependue aujourd'hui, et ça concerne la plupart des gens qui suivent les blogs d'infos alternatives ....

      Et qu'une énième "experte zunienne", via la modif d'un "Webmestre Zone-7", traite de Psychopathe-Sociopathe sans conscience, des gens inquiets, qui voient bien que le monde ne tourne pas rond du tout,et que donc les moutons zombifiés eux auraient par leur soumission à la norme imposée, le grade de gens ayant une conscience ... ben, ça me fait doucement marrer ...

      Bonne soirée,

      Asca.

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    3. Là, je te comprends mieux.
      Merci bcp, Asca.

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    4. A toutes les époques, les gens doués d'une conscience furent marginalisés, considérer comme hérétiques, anormaux etc... justement parce qu'ils se posaient des questions existentielles et refusaient d'être les moutons d'un état, d'une église, d'une pensée ... et ont fait l'objet d'une élimination systématique du pouvoir en place (bûchers et autre).
      Le problème c'est que la "norme sociale" de notre monde est dictée par des psychopathes. L'inversion et l'amalgame font partie de leurs armes.
      De même que la maxime qui dit "Diviser pour mieux régner" est la leur.
      De même pour les notions de vengeance relevé par Elba ou celle d'élimination.... tous issu de la pensée psychopathique actuelle et devenu quasi-naturelle pour bien des gens.

      Estelle

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  7. les psychopathes,ils n'entrent jamais réellement en contact avec vous,et çà,ça se sent..

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  8. http://www.dailymotion.com/video/xorsiy_je-suis-un-psychopathe-part-1-2-documentaire-arte_news

    http://www.dailymotion.com/video/xors7v_je-suis-un-psychopathe-part-2-2-documentaire-arte_news

    doc : je suis un psychopathe

    http://sociopathe.com/


    http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dissident_dissidente/26000
    je préfère les dissidents ^_^

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  9. j'ai un proche qui est dans ce cas ; il est venu au monde dans de mauvaises conditions , son géniteur en est entièrement responsable , d'ailleurs il n' pas assumer son role de père ; ; des problêmes dés la maternelle , une adolescence pertubé , refus de travailler en classe , refus de rentrer dans la vie proféssionnelle , mauvaise fréquentation , alcool , drogue , prison avant même sa majorité , puis apparition de troubles du comportement flagrants de plus en plus graves avant que le toubib ne s'apperçoive des problêmes ; sous traitements depuis plus de 20 ans ; cette personne était éffectivement quelqu'un qui mentait sans arrêt , et qui était trés lache également ; il a fait souffrir tout son entourage qui a mis tout cela sur le compte de la maladie ; à ce jour , il a 50 ans et reste entièrement à la charge de la société , incapable de s'en sortir sans aide exterieure; pas dangeureux tant qu'il est sous traitement ; deux points positifs , il n'aime pas la violence et adore les animaux , comme quoi......

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    1. Rien à voir en effet. D'après la description on est plutôt dans un problème d'ordre psychotique ?
      Mais peut être est-ce le mot psychopathe qui ne va pas finalement. Car psychopathe signifie littéralement malade mental. Or les psychopathes, au sens où on l'entend, ne sont pas malades, ils sont ce qu'ils sont : des prédateurs en quête de nourriture et en cela ils obéissent en tout point à leur nature profonde, qui, du point de vue de gens ayant de l'empathie envers autrui, est considérée comme perverse, sans coeur ni états d'âme envers qui que ce soit ou quoi que ce soit. Ce qui empêche quelqu'un de faire souffrir une autre personne est la capacité de se mettre à la place de l'autre, de ressentir de la compassion pour toutes créatures... cette façon d'être est totalement absente chez le psychopathe : un mental très développé et pas de coeur, donc il fait souffrir l'autre dans un instinct de domination et de pouvoir... C'est pourquoi ceux qui sont attirés par le pouvoir temporel sont souvent les pires et tout ce qui en découle pour les peuples assujétis.

      Estelle

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