04 septembre 2013

Entre 10 et 16% des cultures mondiales sont déjà perdues

La dissémination accrue des ravageurs, principalement causée par le transport de marchandises, combinée aux grandes variations de températures qui favorisent leurs acclimatations à des latitudes nouvelles, menacent la sécurité alimentaire mondiale, estime une étude parue dimanche dans Nature climate change.

Ces travaux, réalisés par des chercheurs d'Exeter (Royaume-Uni), montrent que les ravageurs de tous types (insectes, champignons, bactéries, virus, etc.) progressent de près de 3 km par an en direction des pôles.

L'étude montre aussi qu'il existe un lien fort entre les variations des températures des 50 dernières années et la l'implantation accrue des ravageurs.

Sachant qu'entre 10 et 16% des cultures mondiales sont déjà perdues à cause de l'action de parasites, les auteurs estiment que la sécurité alimentaire mondiale pourrait à terme être menacée par une dissémination encore plus importante.

Selon Dan Bebber de l'Université d'Exeter, «si les ravageurs continuent de se développer en direction des pôles alors que la Terre se réchauffe, les effets combinés d'un population mondiale en augmentation et de pertes de cultures de plus en plus importantes menaceront sérieusement la sécurité alimentaire mondiale».

Pour sa collègue, Sarah Gurr, également de l'Université d'Exeter, «des efforts plus grands sont nécessaires pour surveiller la dissémination des ravageurs et pour contrôler leur mouvement d'une région à l'autre si nous voulons stopper leur destruction continue des cultures dans un contexte de changement climatique».

Pour cette étude, les chercheurs ont étudié la progression de 612 ravageurs au cours des 50 dernières années. Ils ont conclu que les mouvement des ravageurs vers le nord ou le sud, dans des régions qui étaient auparavant épargnées, va de pair avec les grandes variations de températures, qui favorisent l'installation à de nouvelles latitudes.

Par exemple, en Amérique du Nord, le dendroctone du pin ou "mountain pine beetle" s'est fortement développé à des latitudes plus élevées, détruisant de larges pans de la forêt américaine, surtout parce qu'il a pu résister à des hivers moins rigoureux.

Autre exemple, la pyriculariose du riz, un champignon désormais présent dans plus de 80 pays et qui a des conséquences dramatiques pour l'agriculture et les écosystèmes, a maintenant contaminé le blé. Au Brésil, les récoltes de blé sont fortement touchées par ce nouveau parasite.

Source

Paul : on peut y ajouter le même phénomène pour les maladies qui touchent les animaux et l'homme.

2 commentaires:

  1. Energie des etoiles du verseau notament fomalhaut sont catastrophique pour la vie terrestre. pluton en ecliptique n'arrange rien en plus.

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  2. Encore et toujour, sans minimiser, ici,, il n existre plus de stock annuel de céréale, ce qui fait rire Mr Putin, qui essaye sans y parvenir, seux echecs consecutifs, de produire la récolte di siècle en Russie, afin de nous vendre du blé au prix dor... Vu que nous sommes costauds, pas de stock pas de frais d enretien du degazage des silos, 20 000€ par an.
    Mais on arrose du bois mort, 365/365 jours depuis des annès pour pas faire chuter le cours du bois.

    Là où se trouve cette catastrophe, il suffit de 90 jours pour avoir une nouvelle récolte, de blé dur.

    Vous n etes pas obligé de me croire.
    Le maroc croissance annuelle secteur agricole 17%
    .
    ORTHO

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