11 février 2014

Une Europe pour le peuple – par le peuple



Le 13 novembre 2007, plus de 3.000 survivants du camp d'extermination d'Auschwitz et des autres camps de concentration nazis se sont réunis à Auschwitz pour une conférence d'une journée. Sur la base de leur credo moral unique, ce groupe d'hommes et de femmes extraordinaires a décidé de mettre tout son poids dans le débat sur l'avenir de l'Europe. Au cours d'une cérémonie solennelle, ils ont évoqué leurs expériences vécues dans le passé et ont proposé une constitution pour une «Europe pour le peuple – par le peuple».


«Il ne s'agit pas d'une campagne politique, mais d'une question de moralité » a déclaré August Kowalczyk, fondateur de la Fondation de l'Hospice d'Auschwitz (Fundacja Hospicjum Oswiecim) et principal organisateur de la conférence.

Pour en savoir davantage sur la conférence d'Auschwitz, cliquez ici.

Qu'exige la constitution « Une Europe pour le peuple – par le peuple»?

L'objectif principal de ce document unique repose sur la protection de la vie et de la santé des citoyens européens, aujourd'hui menacées par les grandes entreprises industrielles qui font des bénéfices de plusieurs milliards de dollars en faisant du corps humain leur place de marché. Les brevets sur les produits sont le dénominateur commun de ces intérêts économiques qui unissent, en premier lieu, l'industrie pharmaceutique et les producteurs de produits alimentaires génétiquement modifiés, car ils sont une source de profit pour ces groupes d'investissement géants au détriment de la santé et de la vie de millions de personnes. C'est pourquoi la constitution exige le droit à la santé, le droit à la vie, le droit à une alimentation naturelle, le droit à un environnement sain, le respect de la dignité humaine et la protection des valeurs sociales.

Pour lire le texte intégral de la constitution, cliquez ici.

Pourquoi cette initiative est-elle nécessaire?

Le débat relatif au Traité de Lisbonne a lieu à une époque où les survivants d'Auschwitz continuent d'apporter leurs témoignages sur les conséquences du mépris de la vie humaine et des besoins de la population.

Le souvenir du passé et les principes fondamentaux d'une Europe pour le peuple et par le peuple devait être la base de sa construction. Selon l'état actuel des choses, ce principe est, cependant, de plus en plus souvent violé et le monde est devenu chaque jour un peu plus indifférent aux témoignages des survivants d'Auschwitz sur la faim, la misère, le travail d'esclavage dégradant, la guerre, la haine et les autres crimes nazis.

Comme le montrent les documents maintenant publiés sur le site Profit-Over-Life (le profit avant la vie), des centaines de milliers d'hommes et de femmes, originaires de toute l'Europe et emprisonnés dans des camps de concentration, sont morts aux travaux forcés durant la deuxième guerre mondiale, au nom de la cupidité des grands trusts. Des centaines de milliers d'autres détenus sont morts des suites de pseudo-expériences médicales faites pour le compte du cartel IG-Farben, composé de Bayer, BASF, Hoechst et d'autres entreprises, afin d'obtenir des brevets pour divers médicaments. Aujourd'hui, les successeurs historiques du cartel IG-Farben continuent de menacer la vie de millions de personnes, mais par des moyens autrement plus subtils.

Les bénéficiaires politiques des groupes d'intérêts financiers qui soutiennent l'industrie pharmaceutique, tels que George Bush et Nicolas Sarkozy, nous disent maintenant qu'il faut se préparer à une guerre et ils discutent ouvertement de la TROISIÈME GUERRE MONDIALE.

Si donc les citoyens européens n'ont encore jamais eu l'occasion d'exiger le droit à la santé, le droit à la vie, le droit à une alimentation naturelle, le droit à un environnement sain, le respect de la dignité humaine et la protection des valeurs sociales, alors c'est maintenant le moment de le faire!

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