21 juin 2014

Le modèle de la préhistoire humaine est désespérément et complètement faux


C’est pour moi un honneur et un grand plaisir de préfacer cette version abrégée de « Forbidden Archeology ». Qu’il me soit permis d’emblée de dire que je considère ce livre comme l’un des plus grands événements intellectuels de la fin du XXe siècle. Il faudra longtemps, bien des années sans doute, pour que les savants les plus conservateurs en viennent à accepter les révélations qu’il contient. Néanmoins, Michael Cremo et Richard Thompson les ont publiées et il n’est plus possible de revenir en arrière. Tôt ou tard, que cela nous plaise ou non, l’espèce humaine devra regarder en face les faits exposés de façon si probante dans les pages qui suivent – et ces faits sont ahurissants. La thèse centrale de Cremo et Thompson est que le modèle de la préhistoire humaine, soigneusement élaboré par des générations de chercheurs au cours des deux derniers siècles, est désespérément et complètement faux. Qui plus est, les auteurs ne se proposent pas de le corriger moyennant quelques rafistolages et ajustements. La seule chose qu’on puisse faire avec le modèle existant, c’est le jeter par la fenêtre pour tout recommencer avec l’esprit ouvert et sans plus aucun préjugé.

C’est une position qui rejoint la mienne ; elle est d’ailleurs à la base de mon livre L’Empreinte des dieux 2 . Toutefois, mon propos ne remontait pas au-delà de vingt mille ans et de l’hypothèse qu’une civilisation mondiale très avancée avait fleuri voici plus de douze mille ans, pour être ensuite anéantie et oubliée dans le grand cataclysme qui mit fin à la dernière période glaciaire.

Dans L’Histoire secrète de l’espèce humaine, Cremo et Thompson vont beaucoup plus loin, repoussant les horizons de notre amnésie non pas de douze ou vingt mille ans, mais de millions d’années dans le passé et démontrant que presque tout ce qu’on nous a enseigné sur les origines et l’évolution de notre espèce repose sur la base branlante de l’opinion savante et sur un échantillon très sélectif de résultats de recherche. Les deux auteurs entreprennent lors de remettre les choses à leur place en exhumant tous les autres résultats de recherche qui ont été censurés au cours des deux derniers siècles, non parce qu’ils étaient erronés ou truqués, mais simplement parce qu’ils n’étaient pas conformes à l’opinion qui prévalait dans les universités.

Parmi les découvertes anormales et incongrues rapportées par Cremo et Thompson dans L’Histoire secrète de l’espèce humaine figurent des éléments convaincants qui donnent à penser que la présence sur terre d’humains anatomiquement modernes remonterait non à cent mille ans tout au plus (la théorie orthodoxe), mais à des millions d’années, et que des objets en métal de conception très élaborée pourraient avoir été utilisés en des temps aussi anciens. Ce n’est pas la première fois que des déclarations sensationnelles sont faites à propos d’artefacts trouvés dans des endroits inattendus, mais jamais elles ne s’étaient appuyées sur des documents aussi probants et irréfutables que ceux présentés par Cremo et Thompson.

En dernière analyse, c’est le soin méticuleux des recherches effectuées par les auteurs et le poids cumulé des faits énoncés dans L’Histoire secrète de l’espèce humaine qui finissent vraiment par nous convaincre. Ce livre, je crois, est en parfaite harmonie avec l’état d’esprit du public qui, aujourd’hui, n’accepte plus aveuglément les diktats de l’establishment scientifique et consent à écouter sans a priori les hérétiques lorsque leurs arguments sont raisonnables et rationnels.

Jamais un plaidoyer pour une révision complète de l’histoire humaine n’a été présenté en termes plus rationnels et plus raisonnables qu’il ne l’est dans ces pages.

GRAHAM HANCOCK
Devon, Angleterre
Janvier 1998


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