24 juillet 2014

Omerta sur les abus de la "protection de l'enfance"


On va aujourd'hui aborder l'affaire de Chantal Mino, une psychoéducatrice canadienne qui a perdu son droit d'exercer pour avoir dénoncé les abus graves commis par les services sociaux, et comment la justice et l'État en général protègent ce système mafieux. En filigrane, face à de tels abus, commis au XXI e siècle, on ne peut que se demander s'il ne s'agit pas tout simplement d'une maltraitance institutionnalisée.


Dès l'époque où elle faisait ses stages dans des centres de jeunesse, Chantal Mino a été aux prises avec sa hiérarchie, car elle a constaté des abus graves de certains membres du personnel, notamment des placements abusifs.

Chantal Mino a déposé de nombreux recours en justice afin de défendre des enfants et parfois leurs parents, pris dans les rouages de la protection de l'enfance. Il semble que cela agace les autorités, comme le laisse entendre un média canadien :

"​Requête en annulation des chefs d'accusation, requête en arrêt habeas corpus, requête en certiorari, requête en mandamus, requête en arrêt des procédures abusives, requête pour déposer des plaintes privées, ne sont que quelques-uns des recours présentés par Mme Mino et M. Adam".

Elle a dénoncé des placements abusifs, des enfants envoyés chez des pères pédophiles, des enfants gavés de médicaments et suicidaires dans les foyers, des familles face à des dénis de justice, des enfants placés chez des pédophiles...

Avec son collègue Richard Adam, Chantal Mino a créé une association qui vient en aide à ces parents. Ils sont à leurs côtés lors des procédures, et là-bas les familles ont le droit d'être accompagnées par qui elles veulent durant ces procédures, et déposent des recours ou dénonciations des institutions quand des dysfonctionnements surviennent. Ils ont aussi diffusé sur le web, dans leur émission "L'union fait la force Ensemble brisons la loi du silence", divers enregistrements de rencontres avec des membres de la DPJ (la protection de l'enfance) ou de la justice.

 
C'est là que leurs ennuis ont commencé, avec une première arrestation en août 2013, suivie par une autre bien plus longue en octobre, et un procès qui ne vient pas.

La DPJ a de plus en plus de pouvoir, et les cas où elle détruit les enfants et les familles deviennent incalculables. Nous avons le même problème en France, même si nous ne sommes pas encore face au même carnage.

Chantal Mino et son collègue subissent donc la vengeance du système, qui cherche absolument à se protéger. Il faut dire qu'ils dénoncent le "comportement mafieux" des services sociaux, qui n'est pas sans rappeler ce que de nombreuses familles françaises vivent elles aussi.

Chantal Mino dénonce par exemple le cas d'une fratrie dont la mère a eu un traumatisme crânien, et qui ont été hebergés par leur grand-mère. Jusqu'au jour où la DPJ arrive sans prévenir, prend les enfants, et va jusqu'à les faire adopter séparément. Le plus âgé n'avait que 6 ans quand ils ont été embarqués. La DPJ a considéré que la mère n'était pas vraiment malade, et qu'elle ne se prenait pas en main.

Dans ce dossier aussi, les avocats ont été plus bas que tout et les lois les plus basiques n'ont jamais été respectées. La famille a eu l'impression de se trouver face à un véritable complot destiné à lui prendre les enfants par tous les moyens.


Au Québec comme chez nous, les placements, les rapports à charge contre les parents, peuvent être réalisés par des personnes non habilitées à le faire, et non compétentes pour cela. On invente la toxicomanie d'une mère, on invente des parents violents, on fait des rapports complètement faux. En tout illégalité, des enfants sont donc placés, selon des critères aussi obscurs que tordus. Ces gens des sévices sociaux , des magistrats sont cités nommément, des des appels entre les familles victimes et les agents des services sociaux sont diffusés dans l'émission de Chantal Mino.

 
Cette dernière a aussi compris que la quasi totalité des expertises bidons réalisées dans les affaires les plus graves étaient le fait de médecins installés à l'hôpital Sainte-Justine. Là aussi, les médecins en question sont cités, et de nombreuses familles leur doivent le placement de leurs enfants.

Je précise qu'au Canada aussi, les textes de loi préconisent de préserver les liens familiaux et de laisserautant que possible les enfants avec leurs parents. Pourtant, comme chez nous, les dénis de justice, les avocats véreux, les personnels des services sociaux et leurs rapports bidons ont vite fait de briser des familles.

D'ailleurs, là-bas, les blogs, groupes et associations qui s'insurgent contre la DPJ sont très nombreux, de même que les pétitions qui circulent afin que le désastre cesse. Apparemment, ces pages web sont souvent éliminées et reconstruites.

On lit des témoignages assez effrayants, comme celui de ce père qui raconte que sa belle-mère a réussi à confisquer ses deux filles avec l'aide de la DPJ, que leur mère s'est suicidée à force de harcèlement des services sociaux, et qu'à force de dénoncer tout cela, il a été menacé de mort, agressé, sa voiture a été sabotée... Et qu'il n'a plus de nouvelles de ses filles depuis 5 ans.

Forcément, cela plaît moyennement aux autorités.

Prison et boycott

Au bout d'un moment, après avoir dénoncé des affaires particulièrement graves, preuves à l'appui, Chantal Mino et Adam Richard ont été arrêtés le 15 octobre 2013 par une troupe de policiers, à Montréal en plein palais de justice, sans bien-sûr en avoir été avertis. ceci, "alors que nous nous y étions présentés pour y défendre l'un de nos vidéos dans une cause civile d'urgence dans laquelle la procédure n'a pas été respectée, et qui après coup à toutes les apparences d'un coup monté", explique Adam Richard.

Ils ont ensuite fait trois mois de prison en préventive avant d'être libérés sous caution. On croit rêver.

Très vite, Chantal Mino et Adam Richard ont compris que c'étaient leurs vidéos qui dérangeaient. On leur a reproché leurs accusations, on a tenté de les dissuader de continuer.

Au départ Chantal Mino pensait sincèrement que la DPJ agissait pour le bien des enfants et des familles. Mais quand elle a commencé à dénoncer des abus sexuels commis à la DPJ sur un enfant et que ladite DPJ a préconisé de mieux "encadrer" la victime, elle s'est dit que les choses ne tournaient pas rond. Et elle a perdu son emploi, si bien qu'elle a du exercer dans le privé.

Nous sommes alors en février 2012, et les abus de la DPJ deviennent le principal cheval de bataille de la psychoéducatrice. En effet, devant l'accumulation de dossiers similaires, dans lesquels les familles se trouvent prises dans un engrenage aberrant, elle comprend que "que les problèmes liés à la DPJ ne sont pas que le fait de quelques cas isolés comme on tente toujours de nous le faire croire, mais sont plutôt le sombre résultat d'une machination plus systémique auquel de nombreux professionnels participent malheureusement de par leur silence", explique Adam Richard.

Très vite, les représailles ont pris la forme de couacs administratifs, de campagnes de dénigrement, de harcèlement et plaintes de ses voisins, de fausses factures...

Une juge québécoise, Andrée Ruffo, a essuyé pas moins de 300 plaintes de ses collègues du DPJ après avoir dénoncé les agissements de la protection de l'enfance. Elle a dénoncé un système qui tient de la broyeuse à enfants bien plus que de leur protection de l'enfance... Toutes les plaintes ont été classées, sauf deux qui ont quand-même permis de la destituer pour "manquements déontologiques". En 1994, elle avait fondé avec Kouchner le BIDE (bureau international des droits de l'enfant), présidé par le juge français de BobignyJean-Pierre Rosenczveig. Mais bizarrement, il semble qu'Andrée Ruffo a quitté le BIDE...

 
Finalement, Chantal Mino a été passe pour une folle de la plainte, car on considère qu'elle a abusé de ce droit, pourtant prévu par la loi. Désormais, elle devra demander l'autorisation d'un tribunal avant de porter plainte. On lui reproche aussi d'engorger encore davantage les tribunaux avec ses différentes requêtes. On sait bien, en France, que les occasions d'introduire des recours et autres procédures contre les juges et leurs copains des services sociaux ne manquent pas. Et à force de filmer et de diffuser les altercations inévitables avec les différents intervenants du système, le duo a été accusé de harcèlement.

Depuis septembre 2012, Chantal Mino a aussi du passer, à la demande du DPJ, trois expertises psychiatriques destinées à la faire interner.

En outre, on dirait bien que le web a été largement vidé des articles évoquant l'affaire Chantal Mino, et apparemment même des commentaires qu'elle a pu poster ici et là ont été effacés.

En dehors de cela, Chantal Mino et Adam Richard ont vite compris que les groupes de parents dénonçant les abus du DPJ étaient un vrai "nid de guêpes", bourrés de personnes qui cherchaient à diviser et pas à rassembler. C'est marrant, on connaît le même problème chez nous avec nombre d'associations qui disent venir en aide aux familles ou aux victimes, et avec certains "activistes", souvent très ostensiblement suractifs, soit dit en passant.

Liens avec le programme MK Ultra ?

Le programme MK Ultra est un programme de la CIA destiné à maîtriser les techniques de contrôle mental. les archives à ce sujet ne manquent pas, et on a déjà abordé ce machin.

Les techniques utilisées étaient un mélange d'électrochocs, de médicaments et de drogues de toutes sortes (y compris le LSD et de nombreux psychotropes), les chocs traumatiques (viols, meurtres d'enfants ou d'animaux etc.), les radiations, la privation sensorielle, l'hypnose, des messages répétés. Là aussi, on a utilisé des cobayes non volontaires, et on a tout fait pour cacher l'ampleur de ces expériences. Dans plusieurs affaires d'abus rituels, des enfants ont parlé de bases militaires, d'électrochocs, de prise de drogue.




CIA –Programmation mental et irradation sur des... par ConXienTia

Au Canada aussi on drogue les enfants, et une bonne partie d'entre eux sont sous Haldol ou sous Risperdal, qui les transforment en légumes grâce à leurs innombrables "effets secondaires". Et puis c'est très pratique: un médecin pose un faux diagnostic, par exemple d'autisme, puis il gave l'enfant de médicaments qui vont lui coller les symptômes de l'autisme, confirmant alors le faux diagnostic. Il s'agit là d'un des cas dont parle Chantal Mino.

 
Les prescriptions dont elle parle sont presque toujours le fait des psychiatres de Sainte-Justine, et ce sont essentiellement deux d'entre eux qui gavent les enfants de médocs. Ou les parents récalcitrants.

Chantal Mino dénonce donc "les mauvais traitements des enfants par l'hôpital de Sainte-Justine". Selon elle, les chocs traumatiques des électrochocs ont été remplacés par les coupures affectives, les violences sexuelles, psychologiques, physiques, qui "justifient" ensuite la médication de ces enfants perturbés.

C'est aussi parce que les mêmes méthodes se répètent constamment que Chantal mino a compris que derrière ces abus des sévices sociaux, il y a très probablement un véritable système.

Le Risperdal entraîne notamment la baisse des réflexes de défense et de la confusion, qui met l'enfant dans un état où on peut l'abuser, et en plus il ne sera pas crédible lors d'un éventuel procès. Tous ces médocs servent en fait à rendre les enfants soumis.

Cela rappelle aussi les mauvais traitement institutionnalisés qu'ont subi les natifs indiens du Canada durant près un bon siècle, dans des écoles "catholiques".

Il y a aussi des médicaments qui "boostent" les enfants, comme la Ritaline, et qui peuvent être donnés en même temps que les médocs "qui calment".

Des enfants normaux sont ainsi devenus quasiment attardés, voir autistes, et placés dans des écoles spécialisées. Chantal Mino appelle les "centres de rééducation" dans lesquels on envoie les enfants des "centres de reprogrammation".

Adam Richard, le collègue de Chantal Mino, explique: "Nous avons débuté une série d'émissions webtélé dans laquelle nous présentons témoignages et reportages avec micro/caméra cachées de nos démarches d'assistance juridiques avec des parents aux prises avec la DPJ. Les représailles de l'État à notre égard (alors que nous réclamons justice de la part de celui-ci) se sont particulièrement intensifiées à partir de l'épisode webtélé au sein duquel on commence à faire des liens entre les méthodes utilisées par la DPJ et celles du projet MK-Ultra, signe que l'on venait de mettre le doigt sur quelque chose de gros".

 
Chantal Mino pense que le Canada est en train de mener des "tests" sur les enfants, et cela de manière organisée et intentionnelle. "Oui, il est quasiment certain qu'un réseau de pédocriminels, de pervers, de sadiques et de satanistes fournis en chair fraîche par la DPJ est à la tête de notre État québécois comme c'est le cas ailleurs dans le monde", explique-t-elle.

Des agents des services sociaux cherchent à éloigner affectivement les enfants de leurs parents, jusqu'à parler de "déprogrammer" les réflexes familiaux de deux jumelles en les plaçant séparément. Il y a aussi des parents qui ont interdiction de parler avec leurs enfants durant les points rencontres: le tribunal a précisé qu'ils n'avaient le droit que de jouer. Notamment dans le cas d'une mère, ancienne femme battue, que l'ex continue à ruiner par tous les moyens, jusqu'à la priver de ses enfants avec l'aide de la DPJ.

Des enfants à charge de la DPJ peuvent s'y faire violer sans que la DPJ ne juge utile de mener une enquête sur les circonstances de viols: en effet, un employé des sévices sociaux a dit que l'enfant jouait tout seul avec son anus, donc aucun problème.

Tout cela mène à un taux de suicide et de jeunes suicidaires particulièrement élevé chez les enfants placés dans les "centres de jeunesse".

Évidemment, les familles peuvent toujours courir pour obtenir l'ouverture d'enquêtes sur ce qu'on appelle des "dysfonctionnements" mais qui relèvent d'un véritable système. Si elles dénoncent des réseaux pédophiles, cela se passe comme chez nous: aucune réponse à part la mise au ban de ces familles et des mesures de rétorsion à leur égard.

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L'affaire est à suivre, parce qu'il est aberrant que des gens qui osent dénoncer la machine infernale des services sociaux et de l'exploitation pure et simple des enfants à des fins totalement obscures soient ainsi poursuivis, alors même qu'aucune vérification de leurs dires n'a jamais été réalisée. Devant l'exposé de tels abus, la moindre des choses serait de prendre le temps de comprendre de quoi il s'agit et de vérifier les faits afin de protéger les enfants concernés. Mais non. Comme chez nous, on isole les familles et on attaque ceux qui les défendent.

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