19 août 2014

USA : Les flics se déchaînent...

J’ai reçu quatre ou cinq courriels de lecteurs qui se plaignent que la personne sur la photo ci-dessus, qui est une photo prise à partir de comptes rendus des médias, n’est pas la personne que les flics ont assassiné à Ferguson.

En quoi est-ce important ? La photo montre trois flics surdimensionnés pointant des armes militaires à bout portant sur un noir levant ses mains. Un seul de ces flics non armé aurait maitrisé l’enfant. La photo montre que les policiers sont formés à l’utilisation d’une force excessive.

Les courriels que j’ai reçus démontrent l’incapacité de nombreux Américains à faire face à la fois émotionnellement et rationnellement à la réalité. Ils essaient de se cacher de la réalité en prétendant que la taille de Ferguson menaçait la police, qui a eu raison de lui tirer dessus. Se masquer la réalité est le comportement des Américains qui ne pensent plus.

L’aile droite “la loi et l’ordre” des conservateurs républicains qui défendent les assassinats par la police croient profondément qu’ils sont menacés non pas par le gouvernements fédéral détruisant leurs protections constitutionnelles, mais par des ”minorités” à la peau foncée Ils croient, contrairement aux pères fondateurs de l’Amérique , que le gouvernement et ses forces de police sont ce qui les protège.

Cette croyance condamne les Américains.

Ferguson, Missouri, est une petite ville à forte majorité noire, dont le gouvernement et la police sont blancs. La police municipale de Ferguson a assassiné un jeune noir de 18 ans, qui avait les mains au-dessus de sa tête. Si vous jetez un œil à la photo des trois brutes pointant des fusils militaires à bout portant vers lui ayant les mains en l’air, alors qu’il est évident qu’un seul de ces voyous surdimensionnés aurait suffi à retenir sans arme le gamin, vous pouvez comprendre comment la force policière excessive entraine des exactions et des meurtres de citoyens.

Il n’y a aucun doute que la communauté noire de Ferguson regarde la mort de Michael Brown comme un assassinat. Mais faut-il être couvert par le gouvernement blanc et les force blanches de police si les manifestations sont limitées à la petite population de la ville noire de Ferguson? Ainsi que le suggère cet article, il y a une bonne raison de craindre la dissimulation à Ferguson : http://rt.com/usa/180680-ferguson-henry-davis-blood/

Il y a un autre aspect stupéfiant dans ce meurtre. A Ferguson, des manifestants non armés font face à une petite force de police municipale qui est aussi bien ou mieux armée que les troupes de combat des Etats-Unis sur les champs de bataille des pays envahis par Washington. S’il y a des problèmes à Ferguson, c’est juste parce que les flics ont tué de sang-froid un enfant sans raison ni justification, et que la communauté noire pense que le gouvernement blanc donnera un laissez-passer au meurtrier blanc. Le procureur général noir à temps partiel, Eric Holder, n’a pas envoyé la police fédérale enquêter.

Il n’y a pas qu’à Ferguson que des flics voyous assassinent des gens, et ils ne tuent pas que des Noirs. Les Blancs y ont droit aussi. Il y a un grand nombre de meurtres commis par la police dans “la maison de la liberté et de la démocratie”. Pendant la guerre en Irak, la police américaine a assassiné plus de civils américains innocents que les Etats-Unis n’ont perdu de soldats à la guerre !

La police américaine assassine tant de civils que cela prendrait plusieurs volumes épais pour enregistrer ses atrocités. Celles mentionnées dans cet article font simplement partie de celles qui ont été signalées récemment.

L’Atlanta-Journal Constitution rapporte qu’une femme blanche de 37 ans ayant eu une réaction à des médicaments prescrits a essayé d’appeler le 911 pour obtenir de l’aide, mais à la place, c’est une brute de la police qui a tiré sur elle, la tuant contre le mur de sa chambre à coucher. La police a inventé une histoire : la femme en détresse médicale aurait menacé le voyou de la police avec une arme. http://www.ajc.com/news/news/woman-killed-by-henry-police-called-good-neighbor/ngngK/

Le journal rapporte que le mari de la femme a également appelé le 911, mais omet de signaler que le mari a dit qu’il retournait chez lui, ne voulait qu’un traitement médical et demandait de ne pas envoyer la police. Mais les brutes ne pouvaient pas manquer l’occasion de tuer un autre civil américain innocent.

Les victimes de la police n’ont aucun droit, et dans la grande majorité des cas, les familles des victimes assassinées par la police non plus. L’indemnisation des familles des victimes assassinées par la police est aussi rare que la responsabilité des policiers meurtriers. En Amérique, posséder un insigne de police vous donne le droit de tuer.

Au cours de la dernière décennie, peut-être plus, le gouvernement fédéral a systématiquement militarisé les forces de police locales et de l’État dans les 50 États. Les policiers ont été formés par des formateurs contractuels fédéraux à considérer le public américain comme l’ennemi. Les policiers sont formés à ne pas prendre le risque de rencontrer des membres de la population sur une base de confiance, mais à considérer le public comme armé et déterminé à tuer la police.

J’ai observé à un certain nombre d’occasions des policiers entièrement équipés militairement s’entraînant par file de trente à tirer avec des chargeurs de grande capacité sur la même cible. Comme la plupart des petites villes en Amérique, Doraville en Georgie, 8 500 habitants, dispose d’une équipe de SWAT [Special Weapons Attack Tactics : unité spécialisée capable de mener des opérations à haut risque avec un armement et des tactiques adaptées] avec les armes de l’armée américaine. http://www.washingtonpost.com/news/the-watch/wp/2014/08/13/tiny-georgia-police-department-posts-terrifying-swat-video/

Le Congrès devrait tenir des audiences pour déterminer quel budget fédéral a été utilisé pour former les polices d’État et locales à tuer des Américains. Depuis 13 ans l’Amérique est en guerre contre les musulmans considérés comme une menace pour notre sécurité, ce qui a entraîné de grosses dépenses; et pourtant la police américaine a tué plus d’Américains que nous en avons perdu dans la guerre en Irak.

Il nous faut savoir qui a formé notre police à nous assassiner, et nous devons tenir pour responsables deux types de criminels : ceux responsables de la “formation” et ceux qui, au gouvernement, l’ont financée.

L’erreur la plus fatale que n’importe quel Américain peut commettre est d’appeler la police.

Le Journal des tendances de Gerald Celente m’autorise à republier ma contribution au numéro d’été :
Les violences policières contre le public montent en flèche.

Dans les années 1960, il y a eu un effort à New York pour établir une commission civile d’évaluation de la police. Les plaintes ayant pour objet la violence policière et le harcèlement de New Yorkais noirs avaient augmenté au point que la réalité du problème était évidente. Le maire de New York John Lindsay était souple, mais il y a eu une levée de boucliers de la part des conservateurs guidés par William F. Buckley et la police. Les médias conservateurs ont appelé la commission d’examen de la police “la propriété des cœurs sensibles et des anti-flics.” Les discours alarmistes étaient utilisés pour rallier les électeurs blancs, à qui l’on disait que la commission d’évaluation allait dorloter les criminels, démoraliser la police et amener à une recrudescence du crime.

Le maire Lindsay a établi une commission d’évaluation par décret mais l’opposition grandissante a forcé les partisans de la commission à la soumettre à un vote. La peur avait fait son travail et la commission d’évaluation a été abolie par un vote de 63% contre et 36 % pour. Et nous étions à New York, ville “progressiste”…

Nouvelle tactique : Tuez le chien

Un des trucs favoris de la police consiste à tuer les animaux de compagnie de la famille. Quand les Middleton, propriétaires d’un ranch dans le comté de Rains au Texas, ont appelé le département du sheriff pour signaler le cambriolage de leur maison et le vol d’armes à feu, la première chose que l’adjoint a faite lorqu’il est arrivé a été de tirer dans la tête de Candy, le berger australien de 3 ans et 18 kg des Middleton. Dans le comté de Prince George (Maryland), au cours d’une descente anti-drogue qui n’avait rien donné, des flics ont fait irruption dans la maison du maire et ont assassiné ses deux labradors noirs inoffensifs tout en menaçant le maire et sa belle-mère avec leur arme.

Un autre jeu favori de la police est d’humilier la victime en état d’arrestation, en particulier les femmes, en les faisant mettre entièrement nues. Les violences envers les femmes sont devenues monnaie courante. Dans un cas récent, à New Albany dans l’Indiana, une jeune femme blanche de 31 ans, mère de quatre enfants, fut arrêtée pour incivilité et rebellion après une altercation avec son ex-mari. Dans le jargon de la police, incivilité et rebellion signifient que la jeune femme avait protesté contre son arrestation arbitraire et avait élevé la voix. Comme la plupart des Américains n’ont aucune idée de ce qu’est la police, ils sont choqués et incrédules lorsqu’ils en font l’expérience lors d’une confrontation. Jusqu’à leur première confrontation, ils sont de fervents partisans de la police. Incapable de croire à ce qui lui arivait, elle fut entièrement déshabillée par deux hommes et deux femmes policiers, exhibée nue dans toute la prison devant les autres policiers puis jetée nue dans une cellule. Elle devint hystérique suite à ce traitement. Savourant la détresse de leur victime, les flics l’ont aspergé de gaz au poivre. Le shérif de comté déclara qu’il ne pensait pas que les réglements ou les procédures de la prison aient été transgressés. En d’autres mots, le shérif admit que maltraitance, humiliation et usage excessif de la force sont choses courantes.

http://www.infowars.com/cops-strip-parade-pepper-spray-woman-and-lock-her-in-cell-for-7-hours/ 
Aussi : http://www.policestateusa.com/2014/tabitha-gentry/

Tout en écrivant, j’ai cherché sur Google « vidéos de brutalités policière aux États-Unis » et 7 660 000 résultats sont sortis en 0,31 seconde. Il y a plus de cas de violence policière gratuite, presque toujours envers des innocents, que ce qu’une personne peut absorber dans toute une vie. Les instances de police frappent des personnes âgés infirmes, usent du taser contre des handicapés en fauteuil roulant , matraquent, tasent et aspergent de bombe au poivre des enfants, des jeunes femmes et des mères portant des bébés dans leurs bras. L’autre jour, la police a tué un gamin de 13 ans qui marchait dans la rue sans faire de mal à personne avec un jouet en forme de carabine. Sauf que les brutes de flics ont considéré que ce gamin de 13 ans représentait un danger. Les brutes de flics n’ont simplement pas pu laisser passer l’opportunité de goûter au plaisir de tuer quelqu’un.

Nous observons la même chose dans la vidéo diffusée par Bradley Manning sur l’armée des États-Unis d’un hélicoptère de combat américain assassinant des journalistes et des citoyens marchant paisiblement dans la rue puis assassinant un père avec deux bébés qui s’était arrêté pour porter secours aux blessés. Les meutriers n’ont pas été inquiétés mais Bradley Manning fut emprisonné pour les avoir dénoncés. Nous en sommes au stade où la police se rend coupable de tentative de meurtre sur des adolescents en train de s’embrasser dans une voiture en stationnement. http://www.lewrockwell.com/2014/06/no_author/cop-shoots-teenage-couple/

Nous sommes devenus une société tueuse, et le gouvernement des États-Unis est le 1er tueur au monde.

Qui est le véritable danger ?

Les cas de violence policière gratuite envers le public sont si nombreux qu’il est impossible d’en faire le rapport. Tout ce qu’il est possible de faire, c’est de les classer par catégories. La conclusion, c’est que la police est pour le public, un danger bien plus grand que ne le sont les criminels. En outre, la police n’a pas de comptes à rendre. Elle peut commettre des meurtres en toute impunité, mais si jamais, par accident ou par réflexe, il vous arrivait ne serait-ce que de toucher un des leurs, si vous survivez au passage à tabac, ce sera direction prison pour vous. Cecily McMillan sur laquelle j’ai écrit récemment, était une manifestante du mouvement Occupy. Un flic avait empoigné ses seins par derrière. Par réflexe, en se retournant, son coude s’était levé et avait heurté le flic. Un jury lâche ou corrompu, encouragé par un juge et un procureur véreux, l’a récemment déclarée coupable d’agression sur agent et elle a été condamnée à une peine de prison. Le flic qui l’avait agressée sexuellement et arrêtée à tort, n’a été aucunement inquiété.

Les procureurs s’intéressent aux condamnations, pas à la justice. Les procureurs condamnent couramment des innocents sur la base de fausses accusations portées par la police et les juges se rendent souvent complices de fausses condamnations. Un procureur honnête n’aurait pas intenté une action à l’encontre de Cecily McMillan. Son procès fut un procès politique et sa condamnation était arrêtée d’avance. Le but était d’envoyer le message que malgré les droits que vous donne la Constitution, vous n’avez pas le droit de remettre en cause l’Establishment. Le juge s’assura de sa condamnation en alléguant qu’aucune preuve de blessure sur sa poitrine ne pouvait être montrée pour sa défense et que les jurés n’avaient pas à être informés du dossier de l’agent ayant procédé à l’arrestation qui révélait l’usage excessif de la force et de mauvais traitements envers les citoyens. Le jury fut réticent à défendre les intérêts d’une personne innocente. Au lieu de servir la justice, le jury servit les intérêts corrompus de l’état policier.
 Voir http://www.opednews.com/articles/The-Betrayal-of-Cecily-McM-by-Marc-Ash-Cecily-Mcmillan_Jury_Justice_Political-140603-414.html et http://www.paulcraigroberts.org/2014/05/21/justice-dead-amerika/

Quoi que la police fasse, elle en subit rarement les conséquences. De ce fait, elle s’est enhardie et elle est devenue plus violente. Toute rencontre avec la police américaine est dangereuse.

La “guerre au terrorisme” a supprimé tout ce qui pouvait encore limiter les pouvoirs de la police. Le gouvernement fédéral a militarisé l’état et la police locale et l’ a équipée comme si c’était une force militaire. Les policiers sont entrainés pour traiter les gens comme potentiellement dangereux et ne prendre aucun risque avec leur vie lorsqu’ils sont confrontés à des citoyens. On leur apprend que poser poliment des questions pour évaluer une situation comporte un danger et qu’ils devraient éviter tout risque pour eux-même en dominant la situation par la force comme le ferait une unité d’infanterie devant un ennemi.

J’ai été le témoin d’exercices d’entrainement dans lesquels 30 officiers de police alignés vident des chargeurs de grande capacité sur la même cible. On parle d’environ 450 tirs en quelques secondes sur une cible de la taille d’une tête. C’est ce type d’entrainement qui a c 23 flics qui ont déversé 377 balles sur deux hommes à Miami, l’un d’entre eux n’ayant fait l’objet d’absolument aucune accusation.

Armés pour la bataille quotidienne

Les équipes du SWAT sont devenues omniprésentes et elles sont armées de tanks, de MRAP (véhicule à roues résistant aux mines et aux embuscades) et de véhicules blindés BearCat (poids lourd de contre-attaque à réponse armée conçus pour la ballistique). Ces véhicules militaires sont utilisés de façon routinière, et l’équipe du SWAT qui met en pièce votre porte a remplacé le policier qui sonnait pour vous présenter une convocation. http://rt.com/usa/164816-american-police-militarization-war/

Il fut un temps, où rejoindre les forces de police comportait un faible risque. Un officier pouvait, et ça arrivait occasionellement, mourir en exerçant son devoir. Aujourd’hui aucun risque n’est acceptable pour la police. Pour cette raison, tous les risques sont déplacés sur le public chaque fois que le public rencontre la police, par erreur ou pas. Par conséquent, la police tue beaucoup plus de gens innocents que les criminels ne tuent de policiers. La police est devenue comme Wall Street et le gouvernement fédéral. La police ne sert aucun intérêt public.
Dans les années 40 et 50, quand j’étais jeune, nous avions compris que les forces de police attiraient les petits tyrans à cause du pouvoir de l’insigne. Mais à la différence d’aujourd’hui la police n’avait pas carte blanche. Dans les années 40 et 50, les Américains n’étaient pas réduits à l’impuissance ou à l’état de moutons auquel ils sont de nos jours.

Les journaux étaient encore indépendants et servaient de frein au pouvoir de la police. Les Noirs ne bénéficiaient pas toujours de cette protection, mais dans les grandes villes du Sud, comme Atlanta, où Ralph McGill fut rédacteur en chef et éditeur du Atlanta Constitution, les Noirs aussi avaient droit à la protection de la presse. Je me souviens des premières marches pour les droits civils à Atlanta. Il n’y avait pas de police ni de chiens lancés sur les manifestants. Je le sais parce que j’y étais.

Des brutes, il y en avait bien sûr, mais il n’y avait pas pas cette hostilité envers le public qui est ancrée dans la formation policière actuelle. Revendiquer ses droits constitutionnels lors d’une confrontation avec la police, c’est de nos jours le meilleur moyen de rendre fou de rage une brute dont l’autorité se voit remise en question. Le résultat probable, c’est un passage à tabac et une arrestation. La soumission est le meilleur moyen de survivre à une confrontation policière. Quand bien même vous seriez un chirurgien du cerveau ou un ancien haut fonctionnaire, et que le policier aurait tout juste un niveau d’études secondaires. Mais si vous voulez vous en sortir sans dommage corporel et sans inculpations dans votre casier, il faudra vous comporter comme un paysan face à un baron, un comte ou un duc des siècles passés. C’est l’Amérique d’aujourd’hui.

Agissez autrement et il se pourrait bien que vous y laissiez votre peau.

Donc,les commissions d’examen de la police sont-elles la réponse ? Apparemment non. En 1993, après que le maire de New York Lindsay ait échoué à imposer un peu responsabilité à la police, le maire David Dinkins instaura la très largement impuissante Commission d’examen des plaintes civiles [Civilian Complaint Review Board]. La police manifesta son opposition et fut encouragée par Rudy Giuliani qui, lorsqu’il devint maire, lui donna carte blanche. Les New-yorkais blancs applaudirent Guliani. Enfin, ils étaient de nouveau en sécurité – tant qu’ils n’avaient pas de problème avec la police ou que l’équipe du SWAT [équivalent du GIGN] ne se présentait pas à la mauvaise adresse, un évènement bien plus probable que de voir un criminel frapper à la porte.

Bon nombre de villes ont aujourd’hui des commissions d’examen. Certaines détiennent du pouvoir. La plupart n’en ont pas. Même celles qui ont du pouvoir sont devenues réticentes à les utiliser. Quand le terrorisme représente une menace si grande que le pays est maintenu pendant des années en alerte orange, un cran en-dessous de l’alerte rouge, seul un communiste libéralo-rosâtre pro-terroriste pourrait vouloir restreindre les pouvoirs de la police.

Tant que les États-Unis demeureront entre les mains des pouvoirs établis les commissions d’examen de la police resteront sans effet. Wikipedia rapporte qu’en 2006, il y a huit ans, la commission d’examen des plaintes civiles de New York à reçu 7699 plaintes dont environ 6% aboutirent en « plainte fondée. » En d’autres termes, 94% des cas n’aboutirent nulle part.
La police a été lâchée sur nous par des conservateurs très « loi et ordre » et sous prétexte de « guerre contre le terrorisme ». La police nous fait bien plus de mal que ne le font les criminels et les terroristes. Il reste à voir si les Américains survivront à leur police.

Pendant ce temps, les moutons [Ndt : sheeple = mot valise : sheep + people ] continueront de payer les salaires de ceux qui constituent leur plus grande menace.

Mise à jour : ce reportage de RT montrant le caractère corrompu de la police américaine : http://rt.com/usa/180680-ferguson-henry-davis-blood/

Source : PCR

Lire aussi sur DeDefensa : Manufacture des crises : cette fois à Ferguson, Missouri





P.S. : petit exemple de la qualité des dessinateurs de presse américains, présents dans la plupart des grands journaux…
































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