22 décembre 2014

Ceci n'est pas un gag : Noël Mamère nommé président de la commission d’enquête sur le maintien de l’ordre !

Mais quelle mouche a donc piqué l’Assemblée nationale ?
Le 18 décembre, Noël Mamère a été nommé président de la commission d’enquête sur le maintien de l’ordre, suite à l’affaire de Sivens. Mais jusqu’où s’aplatiront les socialistes devant les Verts pour conserver leur majorité à l’Assemblée nationale ?

Le maintien de l’ordre public est un domaine où la France excelle au point d’être montrée en exemple dans le monde entier, grâce en particulier à son centre de formation de la gendarmerie à Saint-Astier dans le Périgord. Et c’est sur ce sujet que l’Assemblée nationale crée une commission d’enquête pour faire plaisir aux Verts. Il n’y a donc pas de plus graves préoccupations dans notre pays actuellement ?

Cela en dit long sur l’état de délabrement de cette Assemblée nationale, qui ne tient encore que parce que des députés socialistes dissidents et des Verts s’accrochent à leur fauteuil. Nommer Noël Mamère, l’extrême Vert, le pourfendeur du droit, de la règle et de l’ordre à cette fonction, il fallait oser. Eh bien, ils l’ont fait. Le même Noël Mamère qui ne sait plus comment se rendre intéressant, au point de traiter il y a un peu plus d’un an le président mauritanien de trafiquant de drogue, avant de piteusement se rétracter et s’excuser publiquement faute de preuve, une fois la justice mise en route.

Cette défiance, a priori, vis-à-vis des forces de l’ordre de la part de représentants du peuple est peut-être ce qu’il y a encore de plus grave. Ces mêmes troupes sont pourtant le dernier rempart garantissant le fonctionnement des institutions, dont l’Assemblée nationale, ne l’oublions pas. Si ces mêmes forces se défient elles-mêmes des institutions, c’est le désastre assuré.

Que cherche-t-on ? À désorganiser, immobiliser, paralyser les forces de l’ordre alors que nous allons vers une société où l’on s’attend à des affrontements de plus en plus violents ? Qui y a intérêt ? Il y a là une sorte de forfaiture dont les représentants du peuple devront rendre des comptes.

Il reste un dernier espoir. Celui de voir la justice, qui ne s’est pas encore prononcée sur cet événement, dire qu’il n’y a pas eu de faute commise par la gendarmerie à Sivens et qu’il s’agit d’un accident malheureux, J’ai lu en détail le rapport de l’inspection de la gendarmerie et c’est ce qu’il en ressort. Cette commission d’enquête n’aurait alors plus beaucoup de sens, l’Assemblée nationale tomberait alors dans le ridicule… mais le mal serait fait.

Dans le cas contraire, si la justice estimait, malgré tout, que la gendarmerie était coupable du non-respect de la loi ou du Code de la défense, ce serait un désastre pour le moral des forces chargées du maintien de l’ordre dans notre pays, qui ne sauraient plus à quel saint se vouer. Les casseurs auraient alors gagné une troisième fois.

Haut les cœurs !

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