Cosa Nostra dans l'institution Policière française

C'est bien tout un système mafieux qui est en train de s'écrouler au sein de l'institution policière en France.

Le Ministère de l'intérieur bis était installé à Joinville-le-Pont, siège de l'ANAS.

Son parrain dit "Jo", Joaquin Masanet et sa dynastie sont aujourd'hui inquiétés par la justice.

L'affaire débute mercredi 4 février, Bernard Petit, le patron de la police judiciaire parisienne, est placé en garde à vue. Il est soupçonné de "fuites dans le cadre d'une enquête judiciaire". Trois autres "policiers et anciens policiers" sont aussi entendus par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Parmi eux se trouvent son chef de cabinet Richard Atlan et Joaquin Masanet, grande figure du syndicalisme policier.

Ce Policier en retraite depuis 2008, agé de 62 ans est le seul (pour le moment) à être écroué dans cette affaire retentisente du 36 quai des orfèvres, pour trafic d'influence et d'abus de confiance aggravé.

Mais l'association qu'il gère comme Président, l'ANAS, est au coeur des préoccupations de la "police des polices, l'IGPN.

De possibles détournements de fonds sur plusieurs milliers d'euros de dons ou de surfacturation.

Une éventuelle facturation hors norme d'une piscine estimée à 200.000€ puis qui aurait couté 600.000€ (soit 300% d'augmentation) dont le maître d'oeuvre explique par des travaux complémentaires.

2 millions d'euros de subventions annuelles

l'ANAS, association reconnue d'utilité publique, gère plusieurs centres de vacances ainsi qu'une structure d'acceuil pour les policiers en détresse dont la sécurité sociale est aussi rétributrice pour les lits attribués aux malades...

Une subvention annuelle de 2 millions d'euros lui est allouée sans parler des cotisations des adhérents et des bénéfices des locations l'été.

D'ailleurs, n'est pas adhérent qui veut !

Combien de fonctionnaires ce sont vu refuser une adhésion ne faisant pas partie du soi-disant bon syndicat (UNSA ou Unité Police).

Une bonne quarantaine de fonctionnaires sont mis à disposition (détachement) de cette association dont la famille et amis proches de Don "Jo" !

Jadis, les postes de détachements étaient réservé aux personnels ayant des soucis de santé mais ça, c'était avant !

Un des collaborateurs de "Jo" passera aux aveux dans l'affaire Prouteau-Rocancourt pour vendre la mêche de pratiques douteuses .

Don "Jo" mis sur écoute selon le monde et le Point aurait déclaré "Allez, c'est frère Jo qui te le demande ! ".

Il argue souvant son partenance à la franc-maçonnerie dont les réseaux sont très influents dans la haute hiérarchie Policière.

"Il nous a fait beaucoup de mal. Jo a abandonné la défense collective de notre profession pour le clientélisme !", Désapprouve un représentant syndical.

Il était pratique courante que des Ministres viennent aux déjeuners organisés par Don "Jo" dans le restaurant de l'ANAS à Joinville-le-Pont.

Toujours sur les écoutes, Jo Masanet téléphone à plusieurs responsables de la Police dont le Préfet de Police de Paris Bernard Boucault.

Un des responsable de l'IGPN avait d'ailleurs sa table de réservée .

Cela fait presque 40 ans que Jo Masanet influe dans ce Ministère.

Début dans le syndicalisme

Simple délégué local d'un syndicat, il gravira très vite les échelons de responsable dont pourtant à l'époque, ses méthodes seront décriées.

Il y fera entrer son frère Francis ou la et Gérard qui aboutira aux RG.

Fin 1993, le bureau national du syndicat des CRS qu'il dirige l'évince pour un trou dans les caisses de 1.4 millions de francs avec des notes de frais et factures suspectes de cartes bancaires de l'organisation.

De retour très rapidement dans la nébuleuse, Don "Jo" ne changera pas son attitude et un nouveau scandale éclatera dont le tésorier général du syndicat démissionnera comme cet accident de voiture personnelle avec 13000 francs de réparations réglés avec le chèquier du syndicat sans justificatif ni facture (courrier du 7 juillet 1995 du trésorier).

Le 15 Janvier 2003, une amende de 3000€ sera prononcé pour recel d'abus de biens sociaux et usage de faux en écriture.

Une habitude était prise de retoucher des chèques versés par des entreprises pour l'achat d'espaces publicitaires dans des publications de son syndicat et l'ordre des chèques qui était à la base "CRS" était ensuite modifié sur le "C" transformé en "O" qui devenait "ORS", une société créée pour l'occasion afin de détourner près d'1.2 millions € .

Des frais de séjour et divers voyages aux Antilles ou Réunion sont aussi reproché !.

Sa condamnation administiée, il évitera le conseil de discipline de la Police qui aurait du déjà à l'époque lui couter sa carrière.

Mais Don "Jo" tout puissant à cette époque pris la direction de l'UNSA Police avec plusieurs milliers d'adhérents.

Le retour de la droite lui favorisera même son accession au CES (conseil économique et social), nommé par un certain Dominique Devillepin pour le remercier d'avoir pris des positions contre Nicolas Sarkozy qui d'ailleurs ne lui pardonnera jamais....

Ce qui lui permettra d'empocher 3628€ (en plus de son salaire) pour y sièger 5 jours par mois ! Les temps sont dur !

Don "Jo" soutiendra Ségolène royal en 2007 et qui se serait retrouvé conseiller Ministériel en cas de victoire de celle-ci.

C'est en 2008 que Don "Jo" quittera l'UNSA mais restera très influent dans la Police.

Il prendra la Présidence de l'ANAS avec son frère, Francis et son fils, Julien qui lui assurera la gestion du centre de vacances de Gujan-Mestras vers Arcachon.

Son fils, Julien fera l'acquisition de 6 chevaux de course (source le Monde), beau train de vie de cette dynastie !

Ses neveux intégreront aussi la Police dans les CRS.

Mélange des genres !

Les congrès syndicaux de l'UNSA ou Unité Police SGP se dérouleront à Arcachon avec des services dignes de ceux de chefs d'entreprises: des traiteurs, du champagne ect.....

(visite du ministre avec une dégustation d'huîtres avec la sénatrice maire de Gujan-Mestras Marie Hélène des Esgaulx au centre ANAS.)

En 2012, Don "Jo" espère revenir et organise de nombreux déjeuners arrosés à Joinville en présence de nombreux Commissaires, les discussions d'ailleurs tourneront très rapidement aux choix des nominations d'un tel ou un tel....

"Un député PS chargé des questions de sécurité, m'avouera même que certaines questions sensibles ne pouvaient être posées à l'assemblée Nationale en raison de pressions (...) ".

Les conseils de disciplines seront aussi à sa botte et il fera la pluie et le beau temps à l'intérieur de l'intérieur, mutations, promotions.

Les syndicats de Police n'écouteront que sa parole !

Don "Jo" qui misait sur F.Rebsamen comme futur Ministre de l'intérieur déchantera car c'est M.valls qui sera nommé.

Jo, croisera plusieurs fois le chemin du Ministre de l'intérieur avec une longue liste de noms et fonctions auxquelles il souhaiterait les voir.

La page Masanet était en train de se tourner...

L'homme qui voulait boire du champagne et tutoyer les Ministres n'est plus......

"Ce n'est pas un tordu diront certains, il a voulu fonctionner à sa manière ! " Et quelle manière !

"Le problème de Jo, c'est qu'il a du mal à résister au pot de confiture, d'autant qu'il joue beaucoup aux chevaux", glisse un syndicaliste qui l'a côtoyé.

Question à se poser;

- le parc immobilier important ne devrait-il pas être saisi par l'état qui devrait se constituer partie civile ?

- Les subventions publiques (2 millions/an) continueront-elles à être versées aveuglément ?


C'est une opération mains propres qui est actuellement en cours ! laissons la justice opérer !

http://www.lepoint.fr/societe/police-l-histoire-vraie-de-jo-l-embrouille-09-02-2015-1903578_23.php

http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/05/le-directeur-de-la-pj-parisienne-defere-devant-les-juges-d-instruction_4570485_3224.html

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/02/12/jo-masanet-ou-les-exces-d-un-syndicaliste-policier_4575080_1653578.html

http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/02/12/soupcons-de-detournements-de-fonds-dans-les-uvres-sociales-de-la-police_4575107_1653578.html

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