08 mars 2015

Capitalisme du désastre : baisser les retraites complémentaires entre 20 et 40 %


 Pour "sauver" les régimes de retraite complémentaire Arrco et Agirc, siphonnés par l'état, le patronat propose de diminuer la pension complémentaire de 20 à 40 % la première année en cas de départ à la retraite à 62 ans, révèle Le Figaro.


Syndicats et patronat se réuniront le 20 mars prochain pour redresser les comptes des caisses de retraites complémentaires du privé, Arrco et surtout Agirc. En effet, les réserves seront épuisées dès 2018 pour l’Agirc, en 2027 pour l’Arrco.

Dans ce contexte, le patronat propose plusieurs mesures qu’il vient d’envoyer aux syndicats (Paul : alliés du patronat), révèle Le Figaro :
Geler les pensions complémentaires dans les trois ans à venir ;

Décourager les salariés de partir à la retraite à 62 ans, en minorant leur pension complémentaire de 20 % à 40 % la première année. Plus l’assuré partirait tard, moins cette décote serait élevée jusqu’à disparaître à 67 ans. Cette mesure ne s’appliquerait qu’au 1er janvier 2017, à partir de la génération née en 1957 ;

Réviser la pension de réversion. A partir du 1er janvier 2016, les assurés devraient choisir au moment de partir à la retraite entre deux options :

- soit ils assurent à leur conjoint en cas de décès une pension de réversion identique à celle d’aujourd’hui (60 % de la pension complémentaire du défunt), mais acceptent en contrepartie une baisse de pension de 2 %, 4 % ou 5,5 % ;

- soit ils conservent une pension complète et acceptent que le conjoint ne perçoive qu’une réversion comprise entre un tiers et la moitié de la pension du défunt.

Augmenter le prix d’achat des points de retraite par les cotisants. Plus le prix d’achat des points de retraite est élevé, moins l’assuré acquiert de points de retraite, ce qui diminue le montant de sa pension complémentaire.

Anne-Gaëlle Nicolas-Koch
Source

L'objectif est probablement de faire mourir les gens au travail, afin de ne pas devoir payer les retraites dues. Ces psychopathes au service de la finance savent qu'il n'y a plus de travail pour tous, La misère coûte beaucoup moins cher à l'économie qu'un salaire. Le chômage de masse est structurel à la mondialisation, irréversible maintenant...

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