La préfecture du Nord semble plus déterminée à poursuivre les cyclistes et les piétons qui ne respectent pas le code de la route à la lettre, plutôt que les rodéos ou les cortèges de mariage anarchiques.
Il faut presque se pincer pour y croire. À Lille, la préfecture du Nord s’est lancée dans une vaste opération de « responsabilisation » des piétons et cyclistes. Le préfet, qui doit à tout prix faire baisser la mortalité routière, a donné pour mission à ses policiers de sanctionner les piétons qui n’obéissent pas au petit bonhomme et les cyclistes qui ne respectent pas les feux tricolores. D’abord des cartons rouges, puis des PV ! Objectif : faire comprendre au quidam que, même à pied ou à vélo, il doit respecter la règle. Ce qui a occasionné des scènes assez surréalistes, avec des piétons verbalisés pour un passage piéton traversé à la hâte.
Cet épisode ferait peut-être seulement sourire si l’invocation de la règle, et surtout les moyens qu’on se donne pour la faire respecter, n’étaient pas à géométrie très variable. Juste pour exemple, gageons que le préfet ne se risquerait pas à suggérer aux forces de l’ordre d’aller distribuer des cartons rouges aux plaisantins qui passent leurs dimanches ensoleillés à pétarader en quad ou à scooter, le plus souvent sans casque. Pourtant, ils représentent un danger pour eux-mêmes et pour autrui, en plus de faire subir un calvaire à tous les riverains qui doivent supporter ces rodéos sans broncher.
La police n’intervient pas non plus quand des cortèges de mariage anarchiques transforment chaque semaine Roubaix en circuit de Formule 1. Samedi, l’un d’eux a même bloqué la circulation sur la Voie rapide urbaine, entre Lille et Roubaix. Curieusement, on n’a pas vu l’ombre d’un uniforme sur la bande d’arrêt d’urgence. Les policiers étaient-ils occupés à verbaliser des piétons ?
Source
Roubaix, faire un détour. Les lois françaises ne s'y appliquent plus, même ordres pour les territoires de non droit.
Place de la République en ce moment : saleté, non respect des personnes qui sortent du métro, shootes de ballons aussi fort que possible pour dégager les gens...
Il faut presque se pincer pour y croire. À Lille, la préfecture du Nord s’est lancée dans une vaste opération de « responsabilisation » des piétons et cyclistes. Le préfet, qui doit à tout prix faire baisser la mortalité routière, a donné pour mission à ses policiers de sanctionner les piétons qui n’obéissent pas au petit bonhomme et les cyclistes qui ne respectent pas les feux tricolores. D’abord des cartons rouges, puis des PV ! Objectif : faire comprendre au quidam que, même à pied ou à vélo, il doit respecter la règle. Ce qui a occasionné des scènes assez surréalistes, avec des piétons verbalisés pour un passage piéton traversé à la hâte.
Cet épisode ferait peut-être seulement sourire si l’invocation de la règle, et surtout les moyens qu’on se donne pour la faire respecter, n’étaient pas à géométrie très variable. Juste pour exemple, gageons que le préfet ne se risquerait pas à suggérer aux forces de l’ordre d’aller distribuer des cartons rouges aux plaisantins qui passent leurs dimanches ensoleillés à pétarader en quad ou à scooter, le plus souvent sans casque. Pourtant, ils représentent un danger pour eux-mêmes et pour autrui, en plus de faire subir un calvaire à tous les riverains qui doivent supporter ces rodéos sans broncher.
La police n’intervient pas non plus quand des cortèges de mariage anarchiques transforment chaque semaine Roubaix en circuit de Formule 1. Samedi, l’un d’eux a même bloqué la circulation sur la Voie rapide urbaine, entre Lille et Roubaix. Curieusement, on n’a pas vu l’ombre d’un uniforme sur la bande d’arrêt d’urgence. Les policiers étaient-ils occupés à verbaliser des piétons ?
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Roubaix, faire un détour. Les lois françaises ne s'y appliquent plus, même ordres pour les territoires de non droit.
Place de la République en ce moment : saleté, non respect des personnes qui sortent du métro, shootes de ballons aussi fort que possible pour dégager les gens...
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