15 septembre 2015

Licenciements apocalyptiques en Allemagne et en Italie


C'est tombé en toute discrétion ce week-end : la Deutsche Bank, en aussi mauvaise posture que la Dexia, a décidé de virer manu-militari 23.000 salariés... Ouaaa ! Vous imaginez, 23.000 personnes... Et comme l'argent se retire de partout, l'italien Unicredit (je vous en avais parlé) a procédé au licenciement brutal de 10.000 personnes. Cela vous donne 33.000 personnes à la rue. Certes, on ne va pas les pleurer, car il s'agit avant tout de parasites qui se nourrissent sur la sueur des vrais "travailleurs", mais dans l'ensemble cela n'augure rien de bon pour la suite. Lire CNBC et ici Reuters pour UC.

Avant toute chose, cela veut dire que l'argent s'est tellement retiré de la circulation que les banques ne peuvent plus voler suffisemment pour se payer. Et donc elles doivent éjecter du monde à toute vitesse pour ne pas se crasher. CQFD. A recouper avec le témoignage de notre lectrice de Nancy.

Signalons aussi que Telecom Italia a jeté à la rue 3.000 salariés, lire ici merci à Cédric, que Seagate (disque durs), a viré 1000 personnes de plus lire le WSJ, que la marque de luxe "streetware", "surfware" etc., QuickSilver a déposé le bilan (malgré tous les licenciements en 2014 et 2013) lire ici Bloomberg et que le quotidien Los Angeles Times a viré 50 personnes de plus, lire ici Politico, merci à Cédric.

PS: vous voyez que la reprise est bien là, bravo aux conseillers qui conseillent notre Normal de président. Ils sont vraiment nuls ces énarques.

Source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.