23 mai 2016

Antifas


Une fois de plus, un énorme bobard politico-médiatique éclate au grand jour.

Cinq jeunes hommes se trouvaient toujours, hier soir, en garde à vue dans les locaux du 2e district de police judicaire, soupçonnés de « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Ces militants de la gauche radicale, connus de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), ont agressé deux fonctionnaires de police, sans raison particulière autre que l’envie d’en découdre. Une jeune femme aurait même pu mourir brûlée par les flammes d’un fumigène si elle n’avait pas pu s’extraire à temps du véhicule.

Qui étaient précisément les personnes aperçues sur la vidéo diffusée par BFM TV montrant l’assaut ? Des professionnels de la casse en bande organisée, les fameux « antifas ». Sans surprise, les émeutiers appartenaient à la nébuleuse gauchiste. Au moins deux des casseurs étaient des membres du collectif Action antifasciste Paris-Banlieue, ultra-médiatisé lors de la mort d’un de ses membres, Clément Méric.

Antonin, issu de la grande bourgeoisie parisienne, descendant en ligne directe, lit-on dans la presse, de l’écrivain catholique Georges Bernanos, fait notamment partie des personnes interrogées, en compagnie de son frère aîné. Le jeune homme était interdit de manifester, jusqu’à ce que le tribunal administratif n’annule cette interdiction. Preuve d’amitiés bien placées ? Le tribunal administratif avait considéré que le préfet de police ne « produi[sai]t aucun élément permettant de retenir que [le suspect] a personnellement participé à ces dégradations et violences ».

Les premiers responsables de l’impunité dont jouissent ces groupuscules para-terroristes sont les mouvements politiques de gauche, qui ont toujours été complaisants avec ce bras armé. Lors de l’affaire Méric, dramatique pour les deux parties mises en cause, les médias et les politiques se sont immédiatement rangés du côté des « antifas », sans respect pour la présomption d’innocence d’Esteban Morillo, lequel, de son côté, a toujours clamé avoir agi en état de légitime défense. En 2013, Antonin posait en photo lors de l’hommage rendu à son ami décédé au cours d’une bagarre. Son visage s’était même retrouvé dans les pages de plusieurs journaux…

Jean-Luc Mélenchon parlait ainsi, à propos de ce fait divers, d’un « fait politique », sans jamais dénoncer la violence – pourtant de notoriété publique – du collectif Action antifasciste Paris-Banlieue. Pis : ils les défendait, et défendait une proximité avec cette mouvance. Logique, le Front de gauche ne peut pas se couper de sa base !

Ce qui était attendu de la part de Jean-Luc Mélenchon l’était moins de la part du gouvernement, et même de l’UMP d’alors. Il faudra rappeler à Manuel Valls qu’il avait essayé de récupérer cette histoire pour diaboliser le Front national, qui n’était pas du tout impliqué, de près ou de loin.

Plus savoureux encore, une partie de l’UMP parisienne, réunie autour de Nathalie Kosciusko-Morizet, s’était rendue à l’hommage rendu à Clément Méric, organisé par le collectif Action antifasciste Paris-Banlieue, et diffusé en direct par la chaîne BFM TV ! NKM, la super bobo, a-t-elle aussi crié « ¡No pasarán! » ?

Une fois de plus, un énorme bobard politico-médiatique éclate au grand jour. Non, les « antifas » ne sont pas des anges, mais des petits nervis qui rêvent du Grand Soir en se donnant le frisson dans la rue. Il est temps de les mettre hors d’état de nuire. Il est aussi temps de dénoncer les liens profonds que les partis de gauche entretiennent avec ces idéalistes factieux, longtemps manipulés par leurs aînés pour accomplir la basse besogne contre les patriotes.


Gabriel Robin - Juriste
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