25 juin 2016

Brexit: Les perdants sont ailleurs qu’en Angleterre…


Avec 51.9%, soit 17 410 742 de voix, la Grande Bretagne quitte avec fracas le paquebot européen!Les médias grand public leur annonce les pires calamités… Mais ici nous n’y croyons pas.

Au contraire, dans l’article " Brexit ou pas, le navire UE commence à tanguer…" , nous relevions deux points essentiels : 

La panique des tenanciers de Bruxelles à l’idée de voir sortir la grande Bretagne de l’UE. Preuve en est l’accord signé entre les deux parties qui y acceptaient de remettre en question les textes fondateurs de l’union sur des sujets aussi sensibles que le financement de l’immigration, la monnaie unique ou la souveraineté des États.

De fait, le management de Bruxelles est le grand perdant du Brexit. Ce référendum vient sanctionner une gouvernance typique du 21ème siècle qui pense se passer des peuples pour imposer SA vérité.
Nous relevions aussi dans cet article, les dangers quotidiens et systémiques que faisaient courir les banques européennes quotidiennement à l’ensemble de la zone euros.

Bien que la Grande Bretagne ne soit pas membre de cette plateforme T2S à risque atomique, le signal envoyé par le Brexit fut effectivement hautement néfaste à ce noeud gordien supranational qui regroupe même des pays qui sont officiellement hors de la zone euros. Voici quelques données relevées ce jour (pour des raisons de confort, les graphiques illustratifs sont publiés ci-dessous en annexes) 

1.- Des pertes considérables sur la bourse de l’Eurozone:
L’Eurostoxx 50 qui regroupe 50 groupes de l’Eurozone. Il perd en ce moment plus de 9%
Le « palmarès » des banques françaises n’est guère brillant: Société générale est à plus de 21% de perte, BNP à 18,245 et Natixis à 16,6%…
Les banques allemandes, talon d’Achille de l’Eurozone, effectuent une sérieuse plongée. Commerzbank n’en menait pas large cette nuit avec 5, 41 euros l’action…

Quant à la Deutsche bank, elle perdait plus de 155 sur son titre…Bref, les pertes sur le marché boursier de l’Eurozone sont considérables… 

2.- Les pertes sur le marché boursier britannique

Avec -4,37% les pertes sur le FTSE sont nettement plus limitées… Les prévisionnistes mainstream annonçaient l’apocalypse pour la Grande Bretagne.

Les faits leur donnent tort. Il suffit de regarder les données pour comprendre où se trouve la faiblesse… 

3.- Les impacts sur les monnaies

Au niveau des monnaies, effectivement la livre est en train de perdre près de 8.58% par rapport au dollar. Mais est-ce une mauvaise chose? Nous venons de vivre des années de politique monétaire non conventionnelle supposée dans le cas de la Banque centrale suisse affaiblir un franc trop fort et donc néfaste aux exportations.

D’un coup, dans le cas du Brexit, on nous explique que la chute de la livre est mauvaise.

Alors une monnaie faible est bonne ou mauvaise pour les experts du 21ème siècle? Faudra se mettre d’accord une fois pour toute.

Force est de constater qu’en quelques heures, la Banque d’Angleterre a atteint à zéro frais les objectifs recherchés par la BNS qui ont coûté des centaines de milliards… 

4.- Au niveau américain

Le dollar américain est en train de gagner face à toutes les monnaies y c face au franc suisse… (graphique ci-dessous).

Quant à l’indice boursier américain S&P 500, il est dans le vert…

Une fois de plus , Wall Street est bénéficiaire des malheurs des uns et des autres.

Bref, si nous disions il y a deux jours que le bateau bruxellois tanguait. Nous pouvons dire aujourd’hui, que la zone euro pourrait risquer la faillite. Une faillite systémique grandeur nature qui relèguerait les crises de 2008 ou de 2011 à des épiphénomènes… Les sauveteurs qataris qui ont renfloué plusieurs banques dont le Credit suisse ou la Deutsche Bank n’y pourraient plus rien cette fois tant la zone euro et ses partenaires ont été financiarisés de manière systémique et systématique dans une grande fuite en avant…

L’ampleur du crash qui menace aujourd’hui encore plus qu’hier des banques comme la Deutsche Bank ou la Commerzbank est à prendre très au sérieux dans les temps à venir. nous suivrons de près l’évolution de cet ensemble….

Voilà ce qu’il en coûte à vouloir construire un projet sans le facteur humain. Bruxelles a voulu gouverner par la force en augmentant la résilience des peuples à travers des normes écrasantes et aliénantes. Le tout se retourne aujourd’hui contre elle.

La propension à l’échec se poursuivra jusqu’au jour où le facteur humain sera intégré dans la réflexion, la vision et les actions qui en découlent. L’humain est la base et l’assise sans lesquelles aucune structure ne peut tenir et encore moins durer…

Faire sans l’Humanité mènera systématiquement à l’échec. C’est une loi de la nature.

SourceVu ici

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