20 juin 2016

Traitre à la France : "Il faut aller vite et imposer ce texte" ordonne Wallz


Le Premier ministre a réaffirmé qu'il n'y aurait "ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie".


Manuel Valls, qui assume un "désaccord de fond" avec les syndicats contestant le projet de loi travail, estime dans un entretien au Journal du Dimanche que "maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte", sans répondre sur un nouvel usage du 49-3.


"Ni retrait, ni modification"

S'il dépeint la CGT comme "une grande organisation syndicale" dont l'"histoire se confond avec celle du Front populaire, de la Résistance, de la reconstruction après-guerre", le chef du gouvernement martèle qu'"il n'y aura ni retrait du texte, ni modification de sa philosophie, ni réécriture des articles qui en constituent le cœur".

Le projet de loi "revient à l'Assemblée le 5 juillet" et "la démocratie sociale, ce n'est pas l'expression permanente de la contestation, c'est le respect des temps démocratiques. Maintenant, il faut aller vite et faire adopter ce texte", lance le locataire de Matignon.

Prié de dire si ce souci de vitesse signifie un deuxième recours à l'arme constitutionnelle du 49-3 pour faire adopter le texte sans vote à l'Assemblée, Manuel Valls se borne à répondre: "Je prends les étapes les unes après les autres".
"Annuler" les manifestations jeudi

Interrogé pour savoir si les nouvelles manifestations prévues jeudi contre le projet de loi seront interdites, le Premier ministre juge que "compte tenu de la situation, des violences qui ont eu lieu, de l'attentat odieux contre le couple de policiers mais aussi de la tenue de l'Euro, les organisateurs devraient annuler eux-mêmes ces rassemblements".

"C'est du bon sens !" estime Manuel Valls.
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