14 juillet 2016

Vérités cachées sur le Baraclan : tortures et mutilations


Un policier et le père d'une victime contredisent la version officielle selon laquelle aucun acte de barbarie n'a été commis dans la salle du Bataclan.

Il s'agit là du cœur noir de l'affaire du 13 novembre : que s'est-il exactement passé dans la salle du Bataclan dans la nuit de vendredi à samedi ?

Le 15 décembre, Panamza avait révélé que la seule photographie -évoquant un film d'horreur ou un sacrifice rituel- du carnage du Bataclan avait été diffusée par une organisation israélienne liée au Mossad et au courant néoconservateur américain.

Cette divulgation, factuellement étayée mais totalement passée sous silence par les médias traditionnels, avait conduit à la mise en garde en vue de l'auteur de ces lignes pour une prétendue "violation de l'instruction".

Aujourd'hui, une nouvelle information d'intérêt public doit être exposée.

Mardi 12 juillet, le site de l'Assemblée nationale a mis en ligne les 1417 pages du rapport officiel de la commission d'enquête relative aux "moyens" engagés par l'État pour "lutter contre le terrorisme" depuis le 7 janvier 2015.

De nombreux éléments inédits, à propos de l'affaire Charlie Hebdo comme des attentats du 13 novembre, seront prochainement dévoilés par Panamza.

À propos du massacre du Bataclan -dont un député belge a récemment souligné la passivité des militaires postés autour, des propos tenus à huis-clos ont été sélectionnés.

Le sujet : la controverse relative à la rumeur -apparue en ligne le 15 novembre- faisant état de traces de "tortures" et de "têtes coupées" aperçues par des policiers envoyés dans la salle.

Rappelons ici que Le Monde, journal dit "de référence" de la presse française, avait rapidement tenté de discréditer cette rumeur en évoquant une "intox" qui serait basée sur un unique témoignage issu d'un "tabloïd" britannique.

En réalité, ce "tabloïd" (en l'occurrence, The Mirror) reprenait exactement les propos rapportés le 16 novembre par The Scottish Daily Mail selon lequel une spectactrice écossaise du concert affirma qu'un autre rescapé lui avait "dit" que les "terroristes poignardaient les gens dans l'estomac".

Elle rapporta également avoir elle-même entendu des "cris singuliers" comme le fit un autre témoin interrogé par Le Parisien.

"Ils ne veulent pas libérer les otages. Ils disent : barrez-vous sinon on tire et on décapite les personnes coincées avec nous" avait d'ailleurs déclaré -le 16 novembre- un policier de la BRI à TF1.

À l'instar du Monde, les autorités ont pourtant systématiquement réfuté la commission de tout acte de barbarie au sein du Bataclan.

Pourquoi un tel déni ?

Volonté de ne pas éprouver davantage les familles des victimes?

Le prétexte est fallacieux : ce sont précisément ces familles qui continuent, encore aujourd'hui, de réclamer toute la vérité sur les attentats afin de faire leur deuil et de pointer nommément les éventuelles responsabilités fautives au sein de la hiérarchie sécuritaire.

Peur de faire monter le Front national et la nébuleuse de l'ultra-droite?

Ridicule : ces mouvements n'ont pas eu besoin de tels détails pour galvaniser leur diabolisation de l'islam et conquérir de nouveaux sympathisants.

Cette attitude des autorités- assistée par des journaux emblématiques comme Le Monde- est d'autant plus déroutante que l'opinion publique connaît déjà la propension à la torture de Daesh : depuis 2014 et l'essor de ce mouvement djihadiste aux ramifications opaques, plusieurs reportages ont été consacrés à leurs exactions. Une sordide vidéo imputée à Daesh montre d'ailleurs Samy Amimour, Omar Ismaïl Mostefaï et Foued Mohamed-Aggad (présentés comme les seuls éxécutants de la tuerie du Bataclan) en train de décapiter des prisonniers de guerre en région irako-syrienne.

Alors, pourquoi faire silence sur cet aspect du carnage du Bataclan?

Le 21 mars, auditionné à huis-clos, un policier de la BAC du 94 (le brigadier-chef « T.P. ») était formel : des "décapitations" avaient eu lieu à l'étage, des "yeux ont été arrachés".


Réaction des autorités? Démentir les propos pourtant catégoriques de ce policier.

Michel Cadot, préfet de police de Paris, Christian Sainte, patron de la police judiciaire parisienne et -tout particulièrement- François Molins, procureur de la République de Paris, ont ainsi réfuté la commission de tout acte de barbarie tel celui -dénoncé par le père d'une victime auprès d'un juge d'instruction- du sectionnement de "testicules" mises "dans la bouche" de son fils "éventré".

Pour cause : selon Cadot et Molins, aucune "arme blanche" n'aurait été retrouvée.

Problème : en cas d'actes avérés de tortures ou de mutilations, comment "l'engin tranchant" a-t-il pu dès lors disparaître de la scène du crime?

Détail à souligner : le policier de la BAC affirma, lors de son audition du 21 mars, ne "pas exclure" qu'un "quatrième" terroriste non identifié ait pu être présent et s'enfuir parmi les spectateurs.

Rappel : la compagne du chanteur Jesse Hugues avait filmé ce soir-là une mystérieuse figure encapuchonnée de noir en train de dévaler les escaliers du Bataclan AVANT l'arrivée des tueurs.

Quant aux premiers témoignages faisant état de tueurs "de type européen", ils ont étrangement disparu, comme le couteau du Bataclan, de la scène politico-médiatique.

HICHAM HAMZA

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