19 septembre 2016

Nouvelles du Soleil


À la fin du mois de mars de cette année 2016 les nouvelles du Soleil confirment ce que les astrophysiciens avaient prédit il y a quelques années, le présent cycle solaire (# 24) sera le plus faible en termes d’activité magnétique depuis le cycle # 5 (1789-1810) initiant la période dite « minimum de Dalton » qui vit entre 1790 et 1830 un refroidissement généralisé du climat. C’est ce qui attend la planète Terre et il y a de moins en moins de doutes à ce sujet quoiqu’en pensent les spécialistes de l’IPCC ainsi que les politiciens comme Al Gore ou encore James Hansen.


La figure ci-dessus indique l’évolution du dernier cycle solaire (en rouge) en comparaison de la moyenne (en bleu) de tous les cycles depuis 1750 et en trait noir ce cycle # 5 en termes de nombres de taches (SSN, sun spot number) qui réflètent l’activité magnétique du Soleil. Une autre représentation du nombre de taches solaires depuis le cycle # 1 est encore plus parlante :


Il s’agit de l’anomalie en plus ou en moins par rapport à la moyenne de tous les cycles solaires (en bleu dans la précédente illustration) pour chaque cycle solaire. On remarque très clairement le minimum de Dalton lors des cycles 5 à 7 inclus, puis ce qui est appelé le « petit âge glaciaire » durant les cycles 12 à 16 inclus c’est-à-dire entre 1850 et 1910 et enfin l’optimum moderne en deux phases avec les cycles 17 à 19 et 21 à 23. Le cycle # 20 qui provoqua un refroidissement passager du climat sert d’ailleurs de référence pour évoquer graphiquement le « réchauffement contemporain » qui vit le recul spectaculaire des glaciers alpins qui avaient tout aussi spectaculairement avancé au cours du « petit âge glaciaire ». On se trouve donc à l’aube d’un refroidissement généralisé qui, selon les prévisions mathématiques de l’activité magnétique du Soleil, devrait commencer à se ressentir sérieusement dès le début des années 2020 et durer jusqu’aux alentours de 2100.

Source : http://www.kaltesonne.de/die-sonne-im-marz-2016-ein-versiegender-elnino-und-die-beruchtigten-„tipping-points/


 

L’Union Astronomique Internationale, lors de l’ouverture de son 29e congrès à Honolulu (août 2015) n’y est pas allée par 4 chemins. L’observation des taches solaires est défectueuse car elle a artificiellement amplifié l’optimum moderne et il est donc devenu urgent de redéfinir le protocole de comptage de ces taches solaires parce que ça fait désordre dans la doxa réchauffiste actuelle. Il y a comme un hiatus – et ce n’est pas le seul dans cette lamentable supercherie – et il faut le corriger. Le hiatus du réchauffement climatique qui n’arrive toujours pas alors qu’il est prédit à grands renforts de Prix Nobel, de films catastrophe, de conférences, de courbes en crosse de hockey, de meetings internationaux et de raouts mondains passés et à venir, je pense au COP21 de Mademoiselle Ségolène, brillante ministre française du rayonnement solaire et des moulins à vent, cette absence de réchauffement ça fait désordre !

La stratégie de l’Union Astronomique Internationale est exemplaire : puisque le réchauffement tant attendu ne se manifeste pas, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas eu d’optimum moderne de l’activité solaire, donc et par conséquent il ne peut pas y avoir de réchauffement dû uniquement à l’activité solaire et c’est très simple à comprendre. On comptait mal les taches solaires qui sont le reflet direct de l’activité magnétique du Soleil. Il faut dorénavant les compter différemment et revoir tout ce qui a été compté depuis plus de 300 ans. Les premières observations étaient défectueuses parce que les lunettes et les télescopes étaient eux-mêmes défectueux. Par respect pour les observateurs souvent bénévoles il n’est pas fait mention de leur vue défaillante …

La supercherie est monstrueusement grossière. Je livre l’exergue présentée au Congrès d’Honolulu traduite de l’anglais le plus fidèlement possible.

« Le dénombrement des taches solaires, l’expérience scientifique la plus longue et toujours d’actualité, est un outil crucial pour étudier la dynamo solaire, la météorologie spatiale et le changement climatique. Ce dénombrement a été recalibré et il indique une histoire de l’activité solaire en accord avec les observations de ces derniers siècles. Ces nouvelles données ne montrent aucune tendance significative vers un accroissement de l’activité solaire depuis 1700 comme cela était suggéré précédemment. Ceci suggère que l’augmentation globale des températures depuis le début de l’ère industrielle ne peut pas être attribué à un accroissement de l’activité solaire ».

Il faut analyser dans le détail les arguments avancés pour faire passer la thèse du réchauffement d’origine humaine qui n’aurait finalement rien à voir avec l’activité solaire. Il s’agit d’une manipulation de données pourtant disponibles (le seront-elles encore ?) accumulées depuis Galilée (voir l’illustration de la main de Galilée) et sa fameuse lunette qui faillit le mener au bûcher quand il découvrit les satellites de Jupiter. Cette manipulation invraisemblable repose sur l’interprétation du nombre de taches et de leur taille dans un amas de taches. Une grande tache solaire est-elle le résultat de la convergence de plusieurs petites taches ou faut-il faire un comptage séparé des grandes et des petites taches, certaines de ces dernières, les petites taches, ayant pu échapper par le passé à la sagacité des observateurs ? Là est toute la question mais la démarche ne laisse aucun doute, il faut corriger la méthode de comptage de ces taches surtout quand elles sont dérangeantes, c’est-à-dire quand elles vont à l’encontre de la doxa climatique maintenant admise par 99 % des scientifiques qui s’intéressent de près ou de loin à l’évolution climatique de la Terre. La méthode de comptage des taches solaires a été empiriquement définie selon une formule mathématique simple écrite par le Suisse Rudolf Wolf en 1848 pour tenir compte des grandes taches solaires qui selon son estimation pouvaient représenter dix taches solaires de taille moyenne à elles seules :

R = k(10g + s)

où le nombre « relatif » de taches solaires R prend en compte le nombre de groupes de taches solaires g multiplié par un facteur arbitraire de 10 et auquel on ajoute le nombre s de taches individualisées, le tout multiplié par un facteur k dépendant de la localisation de l’observatoire et de l’éventuelle appréciation personnelle de l’observateur. Il est certain que cette formule introduit trop de paramètres sujets à caution malgré le fait que son application scrupuleuse par des centres de collecte de données a tout de même permis de rassembler des observations largement corroborées par d’autres approches comme les fameux proxys issus de la variation directe du champ magnétique solaire sur l’abondance du béryllium-10 ou encore de l’oxygène-18 dans les carottes glaciaires, les concrétions calcaires ou les cernes de croissance des arbres. Nonobstant ces évidences il a été décidé autoritairement en 1995 de reconsidérer ce comptage un peu suranné et de le repolir dans un sens pouvant satisfaire l’hypothèse du réchauffement climatique d’origine anthropique, c’est-à-dire exclusivement d’origine humaine. Et pour ce faire il fallait jeter aux oubliettes de la science l’équation pourtant prudente de Wolf et reconstruire une autre approche favorable à cette nouvelle hypothèse de l’origine anthropique du changement climatique.

Car au XIXe siècle on faisait n’importe quoi ! Il était urgent de corriger le tir et d’introduire cette notion de groupes de taches solaires, le coefficient « arbitraire » introduit par Rudolf Wolf étant éminemment contestable. Il aura fallu attendre un travail de la NASA réalisé au Marshall Space Flight Center à Huntsville, Alabama (voir le lien) pour que l’idée d’une modification du comptage des taches solaires émerge et soit maintenant officialisée. Il n’y a pas eu d’optimum moderne d’activité solaire, c’était une erreur ! Depuis le début de la révolution industrielle la Terre se réchauffe indépendamment de l’activité solaire, c’est maintenant un fait qu’il faut croire à la lettre et par conséquent tous les comptages des taches solaires précédemment réalisés sont contestables.

Il reste tout de même un gros souci et il serait par trop grossier de le nier, c’est ce fameux minimum de Maunder, en gros 1645-1715. Depuis les alentours de 1715, c’est une date facile à retenir, c’est l’année de la mort de Louis XIV, ça se réchauffe parce que l’activité humaine n’a cessé de se développer, ceci expliquant cela. L’introduction de cette nouvelle méthode de dénombrement des taches solaires est tout aussi arbitraire que celle de Rudolf Wolf puisqu’elle introduit un facteur égal à 1,4 correspondant à l’inexactitude de l’observation visuelle des taches solaires et de leur étendue. Mais qu’à cela ne tienne, les « experts » de la NASA avaient déniché la faille qui permettrait de justifier l’alarmant effet de l’activité humaine sur le climat terrestre et c’est maintenant acquis comme tout autre dogme : les fluctuations de l’activité magnétique du Soleil n’ont rien à voir avec le climat terrestre, du moins depuis 1715 … Et comme ce sont 10000 astronomes de 100 pays différents réunis en congrès à Honolulu qui l’affirment il faut les croire.
Petite explication : GN, c’est le nombre de groupes de taches solaires, en rouge ce qui avait été observé avant la remise en question du comptage des taches, en bleu le résultat du nouveau dénombrement. Partie inférieure du graphe : rapport entre comptage original et nouveau comptage.

Quand on examine les courbes issues de ces manipulations manifestes on ne peut que constater qu’il y a une grosse supercherie qui finalement ne change strictement rien à la situation dans laquelle se trouve la Terre. Depuis le minimum de Dalton encore appelé « petit âge glaciaire » qui frigorifia l’Europe au début du XIXe siècle il ne s’est rien passé de significatif et donc le réchauffement n’est pas dû à l’activité solaire mais seulement à l’activité humaine qui débuta justement après le minimum de Dalton (cycles solaires 4 à 7) point barre. Chaque fois que l’activité solaire diminue et que la température globale moyenne diminue de pair, les climatologues, niant systématiquement l’influence du Soleil sur le climat terrestre, incriminent le volcanisme. Pour le minimum de Dalton, c’est l’explosion du Tambora le 10 avril 1815. Curieusement le petit âge glaciaire dura de 1796 à 1820. C’est fou comme l’explosion d’un volcan peut avoir eu un effet rétroactif sur le climat …


Toute cette histoire de perturbation climatique n’est donc à l’évidence que supercherie, mensonge et manipulation de données.

http://permanent.access.gpo.gov/gpo54398/20140006388.pdf

En réponse à un de mes commentateurs, je me suis fendu d’un billet que je mets en ligne. Ce lecteur considère que les grands groupes pétroliers sont derrière les contradicteurs des « experts » de l’IPCC. Je contredis ouvertement dans mon blog les arguments avancés par ces « experts » et je ne suis nullement inféodé à un quelconque groupe pétrolier.

Je ne vois pas non plus comment les grands groupes pétroliers influenceraient les astrophysiciens qui démontrent que le climat passé est étroitement assujetti à l’activité solaire et que par voie de conséquence le climat futur sera également assujetti aux soubresauts du soleil. Venons-en donc aux faits réels passés qui n’ont aucun caractère spéculatif.

Premier point : l’écart de l’irradiance incidente solaire entre le maximum et le minimum d’un cycle solaire est de 1,3 W/m2, ce qui correspond à 0,1 % de l’irradiance solaire totale or l’entropie sous forme de chaleur générée par les activités humaines sur l’ensemble de la planète est de l’ordre du 1/10000e de l’énergie solaire incidente, toutes longueurs d’onde confondues, qui atteint la Terre. Ce n’est pas le CO2 qui pourrait être important dans le réchauffement de la planète mais la chaleur dégagée par l’activité humaine puisqu’elle se surajoute à celle provenant du Soleil et c’est facile à comprendre. Une centrale nucléaire dissipe les deux tiers de la chaleur produite par la fission de l’uranium dans l’atmosphère comme n’importe quelle autre centrale électrique et le moteur d’une voiture, c’est pire, 75 % de l’énergie est dissipée sous forme de chaleur ! Mais tout ça ne représente que 1/10000e de l’énergie solaire incidente et à peine 10 % de la variation cyclique de l’irradiance solaire au cours d’un cycle de 11 ans. Il est donc facile de comprendre que toute variation durable de l’activité solaire doit être prise en compte, la contribution entropique (attention je n’ai pas écrit anthropique ou anthropogénique !) due à l’activité humaine reste et restera longtemps encore tout simplement négligeable.

Deuxième point : les théories de l’effet de serre et du forçage radiatif du CO2 ne sont que des théories qui n’ont, à ma connaissance, jamais été prouvées. Aucune publication scientifique n’a jamais démontré clairement que la théorie de l’effet de serre était valide et je peux assurer mes lecteurs que j’ai cherché pendant des jours entiers un début de commencement de preuve s’il s’agissait bien d’un fait réel. A contrario, un certain nombre de publications démontrent clairement et irréfutablement que ces théories sont en violation directe avec les lois de la thermodynamique dont l’un des énoncés du deuxième principe est qu’il ne peut pas y avoir de transfert de chaleur d’un corps froid vers un corps plus chaud sans intervention mécanique externe, en d’autres termes les hautes couches de l’atmosphère ne peuvent en aucun cas réchauffer le sol par effet rétro-radiatif. C’est pourtant sur cette totale aberration scientifique que la théorie de l’effet de serre est basée. Je ne comprends pas pourquoi personne ne dénonce cette supercherie pseudo-scientifique à part quelques rares personnes comme moi, et je suis fier de le faire à longueur de blog. Pour être un peu simpliste, on pourrait dire que les « experts » de l’IPCC confondent le CO2 avec le compresseur d’un réfrigérateur, or l’atmosphère est un système ouvert et non fermé comme le circuit de refroidissement d’un réfrigérateur dont le fonctionnement est directement expliqué, d’ailleurs, par ce même deuxième principe de la thermodynamique. Je citerai un autre exemple simple qui situe le degré de supercherie de cette affabulation de la théorie de l’effet de serre : si on met une bougie devant un miroir, en aucun cas le miroir fera que la température de la flamme de la bougie sera plus élevée en réfléchissant le rayonnement émis par la flamme de la bougie vers cette dernière, c’est thermodynamiquement impossible, mais c’est pourtant le genre de théorie fumeuse qui satisfait les tenants de l’effet de serre …


Troisième point : les variations de l’irradiance solaire sont directement liées aux taches solaires car ces taches sont une conséquence de la remontée d’énergie des couches profondes du soleil vers la surface appelée photosphère ou chromosphère. On peut donc prédire par l’observation de ces taches quelle sera à l’avenir l’évolution de l’activité solaire. Les taches solaires suivent en effet un trajet des hautes latitudes vers l’équateur solaire et matérialisent en quelque sorte les flux en profondeur de matière ressemblant à des tores, l’un situé dans l’hémisphère nord et l’autre dans l’hémisphère sud et dont les mouvements sont opposés. Ce flux est visualisé par les fameux diagrammes en ailes de papillon décrivant les taches solaires et leur migration des hautes latitudes vers l’équateur au cours d’un cycle solaire (voir l’illustration). Ce gigantesque flux de matière permanent créé un puissant champ magnétique qui protège la Terre, entre autres planètes, des rayonnements cosmiques galactiques et intergalactiques, telle une dynamo à l’origine de ce champ magnétique. La reconstruction de l’activité solaire passée, avant qu’il n’existe des équipements capables de mesurer directement le champ magnétique solaire et avant les lunettes et les télescopes pour observer et décompter aussi finement que possible les taches solaires, est basée sur l’apparition d’isotopes radioactifs du béryllium et du carbone ainsi que de l’oxygène, respectivement Be10, C14 et O18, produits par spallation cosmique c’est-à-dire la capture d’un neutron secondaire provenant de la désintégration d’un atome d’oxygène ou d’azote après collision avec des particules cosmiques de haute énergie. Or quand l’activité solaire diminue, le champ magnétique de l’étoile diminue également, la dynamo interne ralentit, et les rayons cosmiques sont moins bien déviés de leur trajectoire. On peut ainsi reconstruire assez précisément les cycles d’activité solaire sur de longues périodes, jusqu’à 8000 ans avant notre ère de manière satisfaisante, et en déduire les variations de l’irradiance totale du soleil. Enfin l’oxygène 18 est utile pour se faire une idée de la température.

Dans cette illustration, le cycle 24 ne figure pas mais ressemble en intensité au cycle 12 qui culmina autour de 1885 et correspondait à une période froide dite « petit âge glaciaire ». Sur cette figure il est évident que depuis le cycle 15, l’activité solaire a été intense et correspond à l’optimum contemporain appelé aussi « moderne » qui s’est terminé après le cycle 23 qui culmina vers 2001.

Les données sur l’irradiance solaire m’ont amené également à entreprendre une recherche bibliographique élargie qui, je dois l’avouer, est largement en faveur de l’unique effet du soleil sur le climat terrestre tel qu’il a été observé par le passé. La variation de l’activité solaire semble erratique mais pas tant que ça puisqu’il semble que les effets de marée de Jupiter et Saturne y sont pour quelque chose dans ces variations. J’ai écrit un billet à ce sujet et les prédictions de la mécanique céleste que personne ne peut contester concordent avec les prévisions des astrophysiciens en ce qui concerne les taches solaires et leur évolution passée pour dire qu’après le grand optimum contemporain qui aura duré un bon siècle, depuis 1915 environ, le soleil va entrer dans un cycle de léthargie prononcée sensiblement identique au minimum de Maunder en terme d’irradiance. La chute est prévue pour être aussi brutale que celle qui suivit l’optimum entre – 700 et – 500 avant l’ère présente. Il s’agit d’une périodicité particulière de 2465 années de l’activité solaire corrélée au mouvement des grosses planètes du système solaire avec d’autres cycles d’environ 400 et 100 ans et le cycle de base de 11 ans qui se surimposent pour résulter en une évolution apparemment imprévisible mais dont on discerne cependant une certaine périodicité (voir les illustrations).


Les années à venir vont ressembler au minimum climatique que traversa la Terre pendant une centaine d’années à partir de – 400 environ. Il est intéressant de noter que l’Empire Romain ne commença à s’étendre qu’après ce minimum climatique sévère. L’apogée de la civilisation grecque se situe exactement entre -700 et -450 avant notre ère, s’éclipsant pendant un siècle environ, vers -400 ou période dite de réorganisation, pour ne retrouver une expansion que bien après -400 avant notre ère. L’histoire est aussi riche en preuves indirectes des conditions climatiques, comme l’établissement de l’empire de Genghis Khan et la construction des cathédrales au cours de l’optimum médiéval.

L’effet des variations de l’activité solaire sur le climat n’est pas instantané comme l’indiquent les résultats de la dendrochronologie (carbone 14) et l’étude des stalagmites (béryllium 10) combinées à l’analyse des carottes glaciaires (oxygène 18) quand celles-ci n’ont pas été truquées par les « experts » de l’IPCC, mais les perturbations se font sentir sur le long terme, heureusement sinon ce serait une catastrophe. En effet les océans constituent un volant thermique considérable qui atténue momentanément les variations de l’activité solaire, mais pour un temps seulement. Le phénomène El Nino comme les modifications du Gulf Stream sont directement dépendants des variations de l’activité solaire, seule source d’énergie afférente significative à considérer pour la Terre et qui a un effet direct encore mal expliqué sur les courants marins et les échanges thermiques de grande ampleur au sein des océans.

Pour conclure, je dirais que l’IPCC devrait réorienter sa démarche alarmiste et catastrophiste (la peur a toujours été un excellent fond de commerce qui fait vendre à n’importe qui n’importe quelle sornette) plutôt vers un refroidissement du climat général parfaitement prédit par les observations des astrophysiciens que vers un réchauffement largement hypothétique pour les raisons évoquées plus haut. Un refroidissement généralisé de la planète serait particulièrement désastreux et il faudrait songer à s’y préparer dès maintenant, les cycles solaires durent 11 ans en moyenne, le cycle 25 (2023) est prévu très déficitaire, voire nul, par les astrophysiciens et leurs prédictions sont incontestables. En d’autres termes, rien qu’en considérant le cycle 25 à venir, le déficit de l’irradiance solaire, donc de l’énergie atteignant la Terre, 1,3 W/m2 en moins, durera de 2017 (fin du cycle 24) à 2030 (fin du cycle 25), largement assez longtemps pour que l’on entre dans un petit âge glaciaire dans quelques années seulement et rien pour le moment n’indique que les cycles solaires suivants auront retrouvé une certaine normalité. Il faudrait donc dès maintenant, quel que soit le consensus artificiellement entretenu par l’IPCC et ses 2500 experts sur le « réchauffement », que les décideurs se préparent à des hivers longs, des printemps pourris et une chute vertigineuse de la production agricole avec toutes les conséquences extrêmement alarmantes qu’il n’est pas difficile d’imaginer pour l’ensemble de l’humanité. En parcourant en diagonale le dernier rapport de l’IPCC, on peut tout simplement changer « réchauffement » ou « changement » par « refroidissement » et toutes les prévisions, à quelques détails près, deviennent vraiment inquiétantes mais pas pour les mêmes raisons.

Finalement Claude Allègre avait raison !

Sources. Articles parus dans Astronomy & Astrophysics, journal en accès libre. Les curieux peuvent en profiter :

DOI: 10.1051/0004-6361:20078421

DOI: 10.1051/0004-6361:20054282

DOI: 10.1051/0004-6361/201015843 

Aux USA, certains Etats ont fait appel des décisions de la Maison-Blanche relatives au contrôle des émissions de CO2 auprès de la Cour Suprême considérant qu’Obama outrepasse l’esprit de la Constitution. C’est un premier pavé de taille jeté dans la mare des réchauffistes qui hantent les couloirs du Congrès et dictent leur loi auprès d’Obama, tout acquis aux thèses des éminents climatologues auto-proclamés de l’IPCC. Obama ne peut pas en tant que démocrate renier les thèses de son ami et prix Nobel Al Gore. On comprend que la politique du Président ne plaise pas aux industriels américains qui voient d’un très mauvais œil l’instauration de taxes sur le carbone. Il en est de même en Allemagne et en Espagne : c’en est fini des subventions à perte octroyées aux énergies alternatives. Il y a comme un vent de révolte qui souffle dans les moulins à vent …

L’IPCC, pour contrer cette sorte de fronde qui n’est en réalité qu’une sorte de prise de conscience malheureusement tardive de l’escroquerie de la théorie de l’effet de serre, tente in extremis de rectifier le tir. Comme le montre l’illustration ci-dessous, la température moyenne de la surface de la Terre n’évolue pas significativement depuis maintenant trente ans ! Pas vraiment d’argument pour chipoter entre 0,25 et 0,35 degrés compte tenu de la précision des mesures qui est de l’ordre de 0,25 degrés … Mais ces experts de l’IPCC sentant l’imminence d’une violente prise de conscience de leur farce organisée ont sorti de leur chapeau l’effet des volcans sur ce qu’ils considèrent comme une pause imprévue de l’évolution des températures.

Si on va voir d’un peu plus près ce qui s’est passé lors des éruptions volcaniques passées, on constate que leurs effets ne se font sentir qu’au plus pendant trois années et ensuite tout redevient normal en termes de climat ou de températures. Par exemple on a pu relier les éruptions du Grimsvötn et du Laki à la pénurie alimentaire qui culmina en 1788 après plusieurs années « sans été » et fut l’élément déclencheur de la révolution française ou celle du Kuwae en 1452 qui précipita la chute de l’Empire de Constantinople pour les mêmes raisons. Mais les effets de ces éruptions cataclysmiques n’ont jamais été durables. Depuis que les « experts » de l’IPCC s’amusent sur de gros ordinateurs et leur font dire n’importe quoi il y a certes eu quelques éruptions volcaniques notoires. Les deux plus importantes ont été celle du Mont St. Helens en 1980 et celle du Pinatubo en 1991. L’éruption de l’Eyjafjallajökull en 2010 malgré les troubles occasionnés aux transports aériens reste anecdotique en termes d’émission d’oxydes de soufre et de cendres. A l’évidence, en examinant l’illustration ci-dessus, on ne constate pas de chute notoire de températures après l’éruption du Pinatubo, la plus importante depuis 1978, date à laquelle débute ce graphique.

Pourtant les « experts » viennent de publier un article, revu par des pairs c’est-à-dire d’autres experts de la même crèmerie, dans Nature, l’organe politique de l’IPCC. On peut lire dans le résumé, je cite : les températures ont montré un réchauffement plus lent depuis 1998. Les explications possibles incluent une variabilité interne du climat, des influences externes refroidissantes et des erreurs d’observation. Il faut tout de suite faire quelques remarques sur cette prose (voir le résumé en anglais en fin de billet, source : Nature) qui dénote une certaine panique dans les rangs des « experts ». Le réchauffement est plus lent, en dépit de l’accroissement constant des gaz à effet de serre. La variabilité climatique serait-elle une notion nouvelle pour ces « experts » ? Les influences externes refroidissantes ? On y arrive, ce sont les volcans, mais c’est bien sûr, il fallait trouver un moyen de se sortir de ce douloureux dilemme puisque tous les modèles informatiques sortis à grands frais (payés par les contribuables) des super-ordinateurs sont faux ! Mais tout de même, les « experts » se rattrapent in extremis en constatant qu’il est nécessaire de réaliser de meilleures observations et de plus amples études sur les aérosols volcaniques et représenter avec plus de précision ces observations dans les simulations des modèles climatiques. En d’autres termes, avec encore plus de crédits de recherche les « experts » incorporeront les effets des volcans dans leurs modélisations et ils arriveront peut-être à obtenir de meilleurs prévisions.

Comme les éruptions volcaniques sont imprévisibles comme d’ailleurs les tremblements de terre on se demande bien ce qui va sortir de ces ordinateurs géants puisqu’ils ne pourront jamais prédire l’imprévisible ! Ce qui est certain et toujours soigneusement ignoré des « experts » de l’IPCC est l’évolution de l’activité solaire. L’Office Météorologique Britannique a reconnu ouvertement en 2012 qu’il n’y aurait pas de réchauffement avant le début du prochain cycle solaire, c’est-à-dire après 2017, sans pour autant prendre en considération les travaux de deux éminents spécialistes des taches solaires, les Professeurs Habibullo Abdussamatov et Yuri Nagovitsyn, qui ont preuves à l’appui prédit que le cycle d’activité solaire 25 serait catastrophique et ressemblerait plutôt à ceux du minimum de Maunder qui dura près de 100 ans, entre 1650 et 1750, le minimum de Dalton (vers 1800) étant plutôt mieux fourni en termes d’énergie solaire parvenant à la Terre, c’est dire à quel point la situation est alarmante mais pas du tout comme l’entendent les « experts » de l’IPCC.

Comme l’indique l’illustration (Wikipedia et NASA) suivante, il faut remonter à 1906 (cycle 14) pour retrouver un aussi « maigre » cycle solaire que celui qui se termine (cycle 24) et ces deux cycles constituent le début et la fin du maximum moderne d’activité solaire.

Ce n’est pas moi qui l’affirme ce sont les observations et elles seules qu’il faut prendre en compte ( http://www.leif.org/EOS/Locarno-S-G-Ratio.pdf ) et non des délires prédictifs sans valeur. Depuis le milieu des années 1990, le nombre de taches solaires a décru de manière continue pour atteindre seulement 50 % de la moyenne observée durant les années 1947-1995. Cette évolution est évident comme le montre la figure ci-après où on reconnaît le minimum de Dalton (1800-1820) aussi appelé « petit âge glaciaire » et la fin du minimum de Maunder vers 1700.


Le cycle 24 qui est encore actuellement en phase descendante n’est pas représenté mais son amplitude est environ de moitié inférieure au précédent. S’il n’y a pas de souci à se faire quant au réchauffement il y a vraiment un gros problème à venir avec le refroidissement tel que le prédisent les deux physiciens que j’ai cité plus haut. Le nombre de taches solaires est une manifestation directe de la remontée d’énergie des profondeurs du soleil vers la photosphère or c’est ce phénomène qui commande directement l’intensité de l’énergie parvenant jusqu’à la Terre et le soit-disant réchauffement dû à l’activité humaine est négligeable, au plus 1,5 fraction sur 10000 de l’énergie solaire incidente (plus précisément 539/3850000, source Wikipedia). Mais si l’énergie solaire venait à varier de 1 pour 10000 – difficile de trouver des données précises sur ce dernier point – alors ce serait un nouvel âge glaciaire avec toutes les conséquences incalculables sur la planète entière.


Naturellement Abdussamatov est politiquement incorrect et ses prédictions basées sur les données compilées de l’évolution des taches solaires dans le passé sont purement et simplement ignorées par les « experts » de l’IPCC alors qu’il avait déclaré en 2005 que, je cite : « nous nous acheminons inévitablement vers une baisse abrupte des températures et une période froide qui pourrait durer de 200 à 250 ans ». Cette déclaration a au moins le mérite d’être honnête mais jusqu’à quand les « experts » de l’IPCC continueront à faire semblant d’ignorer ces évidences, eux qui se sont « Lysenkoïsés » dans leurs errances devenues politiquement correctes en clamant que « le réchauffement climatique est un fait ».

Note : mes lecteurs curieux peuvent se plonger dans la lecture de cet article très intéressant qui établit un parallèle entre la situation actuelle de l’activité solaire et celle qui prévalut il y a 2465 ans (minimum observé aux alentours de 765 BC) avec l’évolution précédant le minimum de Maunder illustré par les figures 8 et 9 de cet article et effectivement le refroidissement risque d’être assez abrupt selon cette étude !

Source

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