26 janvier 2017

Le Soleil s’endort…


Si le dernier épisode sans tache solaire (avec un écart type de 2) remonte au 14 août 2011 consécutif à une phase de « repos » solaire dont l’affaiblissement maximal fut observé entre 2008 et 2010 (avec des hivers rudes et automnes frais à la clé), nous vivons actuellement une phase de cycle solaire exceptionnelle puisque aucune tache solaire n’a été observée durant 12 jours sur 21 avec un écart type de 0, soit une première depuis le 18 juillet 1977. L’entrée en « dormance » du Soleil observée actuellement sera bien évidemment suivie d’un redémarrage progressif dans plusieurs mois.

Les hivers et les automnes seront donc mécaniquement plus froids (répondant donc aux standards saisonniers) durant cette période (avec neige et verglas). Il peut y avoir aussi des épisodes de fraicheur l’été. Début septembre 1877, on avait relevé 5°C à Paris durant un épisode solaire sans la moindre tache. Il s’était prolongé jusqu’en 1879 avec un hiver glacé (-27°C à Melun). La conjonction Jupiter/Saturne avait ensuite réactivé le cycle, ce qui se produira en 2019-2020. On peut donc s’attendre à des périodes froides plus surprenantes qu’à la normale à n’importe quel moment de l’année…

L’affaiblissement de l’activité solaire jusqu’en octobre 1955 (mois marqué avec des jours sans tache solaire) avait entraîné l’hiver le plus froid jamais mesuré à Paris depuis 1750 ! L’anomalie record observée en France durant l’hiver 1962-1963 (-4,7° C par rapport à la moyenne) était tributaire d’une phase d’affaiblissement de l’activité solaire avec la multiplication des jours sans tache solaire (toujours avec un écart type égal à zéro).

Les trois records de vagues de froid sont à corréler directement à l’absence de tache solaire comme le prouve ce document (1954 = aucune tache solaire durant les deux mois de cette vague de froid, 1956 = hiver suivant une période de près de 3 ans sans tache solaire, 1985 = 11 jours sans tache solaire durant la vague de froid). Notons aussi que le dernier record de froid relevé en région parisienne (-20,6°C en janvier 2010) avait été atteint le lendemain d’une journée sans tache solaire…

Voici l’état actuel du cycle solaire :



Quelques exemples d’anomalies estivales observées durant les cycles sans la moindre tache solaire (source : http://www.prevision-meteo.ch) [écart type égal à zéro, soit un cycle sans tache similaire à celui dans lequel nous entrons actuellement] :

- Été 1867 : « gelées tous les mois de l’été, on n’arrache même pas les pommes de terre ».

- 8 juillet 1954 : 8.1°C à La Rochelle, 5.1°C à Bordeaux, 3°C à Nevers, 7.6°C à Toulouse, 8.8°C à Cannes, 6.4°C à Lyon, 12.4°C à Perpignan, 5.5°C à Rennes

- 5 juillet 1965 : 6.1°C à Nantes, 4.5°C à Angers, 4°C à Orléans! 7.4°C à Bourges, 6.6°C à Rennes, 4.3°C à Tours

- 28 août 1974 : 4.2°C à Chartres, 5°C en région parisienne, 2.2°C à Alençon, 5°C à Rouen, 7.5°C à Châteauroux, 3.2°C à Saint-Étienne, 6.8°C à Toulouse.

Des crues exceptionnelles avaient été également observées durant cette période imputables soit à des précipitations plus fortes ou à des fontes brutales de neiges accumulées. Bien que nous ayons vécu récemment la crue de la Seine durant l’affaiblissement d’activité solaire, on constate que la Loire, les fleuves côtiers de Bretagne, ainsi que le Danube pour l’Europe centrale furent les plus impactés au niveau des crues durant ce cycle.

On retiendra également l’oscillation brutale entre des températures douces ou chaudes devenant soudainement très froides ou vice versa, ce qui, au final, donne des moyennes saisonnières hivernales et automnales plus respectées que durant les phases soutenues de taches solaires. Mais bien évidemment, les « experts » météo viendront sur les plateaux télévisés pour défendre la cause du « dérèglement climatique » alors qu’il s’agit simplement d’oscillations normales tributaires du cycle solaire ! Rappelons qu’aucun expert météo ne s’était prononcé sur les 81°C relevés en Arabie Saoudite (record mondial non naturel) à 400 km au Sud de l’Irak en juillet 2003 consécutifs aux bombardements atomiques étasuniens dans la région, préférant éluder l’empoisonnement à l’uranium appauvri de notre atmosphère qui est le principal responsable de la catastrophe sanitaire mondiale d’aujourd’hui et de demain…

Au 12 janvier 2017 : Confirmation de l’entrée en « dormance » du Soleil avec absence d’activité de tache solaire durant plus d’une semaine. Un sursaut de 11 taches solaires a été observé ce jour comme c’est le cas classiquement durant les phases précédant les longues périodes de repos. Froid et neige à l’horizon pour cet hiver et probablement pour les deux suivants (ainsi que l’automne), sans compter les tendances glaciales épisodiques corrélées… Des étés peuvent être frais ou pluvieux durant ces périodes. Gelées tardives ou précoces entraînant des dégâts agricoles, notamment sur les vignes. Accroit la possibilité de développement de bactéries et de champignons sur les plantes (le phylloxera était apparu pour la première fois en 1865 au Portugal et le mildiou était apparu dans le vignoble bordelais en 1879 durant des phases sans tache solaire).
 
Page blanche :


Soleil sans tache :


Patrice Bouriche

Source 
 
Mal exprimé, je reprends ça. Il a raison sur les conséquences de l’évènement, mais a tort quant à la reprise. – Ça va empirer jusqu’en 2020 et ça va prendre 10 ans à se replacer. Les conséquences vont perdurer plus d’un siècle. Be ready ! - Puisque nous y sommes, le début de la deuxième phase de la fin-du-monde, la dernière et la plus importante va se produire en 2140. Il ne restera plus beaucoup de monde. Ceux qui passeront ce cap vont être les archétypes de la prochaine génération d’hommes...

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