23 janvier 2017

Vous avez demandé la police ? Vous allez banquer !



Wouaaa vous avez été très nombreux à me signaler cette information qui ne m'a pas surpris car je l'ai vue arriver en 2009 dans les villes moyennes américaines, qui ne savaient plus où trouver de l'argent...


La Préfecture de Police a décidé de rendre les appels à ses services payants. En clair, des numéros surtaxés, comme pour les téléphones roses (LoL, c'est la soirée des primaires).

Sauf que la PP a juste oublié une chose: nous cochons de citoyens ON PAYE DÉJÀ DES IMPÔTS DE TOUTE SORTE pour que les services existent...

En d'autres termes, ces téléphones surtaxées NE SONT NI PLUS, NI MOINS QUE DES IMPÔTS NOUVEAUX !!!

Voici ce que dit la presse parisienne: "La grande maison de l’Ile de la Cité s’est en effet dotée d’un nouveau numéro de téléphone unique (le 34.30) pour remplacer le standard général de la PP mais aussi le numéro d’accueil de tous les commissariats parisiens. L’appel à ce numéro spécial sera facturé aux usagers 6 centimes d’euro la minute, en plus du coût normal de la communication. Ce nouveau standard centralisé (la « Pfanu » pour Plateforme des appels non-urgents dans le jargon) ne concernera, évidemment pas les appels au 17-police secours. Les services de la police judiciaire et celui des passeports resteront également joignables sur des numéros dédiés, et gratuits en dehors du coût de la communication. Mais pour tous les autres appels au standard de la PP (on en recense plus de 450.000 par an) ou des commissariats, il faudra désormais compter avec la petite surtaxe. De quoi compenser le coût de l’installation puis de la maintenance de la nouvelle plateforme téléphonique qui a été confiée à l’entreprise spécialisée Prosodie-Capgemini".

Tiens, et si le vote devenait payant, comme pour les primaires ? 5 euros pour le premier tour des Présidentielles et 10 euros pour voter au second tour ??? Suis certain qu'après la Préfecture de Police, ce sont tous les autres services publics qui vont s'y coller pour le plus grand bonheur de CapGemini.

Une chose est sûre, sans l'endettement massif du pays, jamais les énarques n'auraient osé surtaxer les appels aux services publics. Et c'est toujours les classes moyennes qui sont pompées. La preuve, les Caisses d'Allocations Familiales n'ont pas attendu pour surtaxer leurs numéros.

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