22 février 2017

Bonne nouvelle : échec de la campagne promotionnelle pour le climat


En termes de campagne promotionnelle pure et simple, les préoccupations climatiques semblent avoir plafonné à Copenhague en décembre 2009. A l’époque, les médias ne parlaient plus que de « fin du monde ». Le Premier ministre britannique a même proclamé qu’il ne « nous reste que cinquante jours pour sauver la planète ». La Une d’un journal s’est lamentée : « Le Soleil se couche sur les climato-sceptiques ».

Et puis il y a eu, plus récemment, les remarquables Accords de Paris, ouverts à la signature à l’occasion du Jour de la Terre, le 22 avril 2016. Christina Figueres, des Nations-Unies, nous a expliqué que ces accords n’ont pas pour objectif de « sauver le monde d’une calamité écologique, mais de détruire le capitalisme ». Sa déclaration n’est pas tombée dans l’oubli, et dévoile toute la vérité sur l’activisme climatique.

Pour ce qui est aujourd’hui devenu de la promotion climatique, taper « cinquante jours pour sauver la planète » dans l’outil de recherche Google ne renvoie vers aucun article antérieur aux Accords de Paris.

Cette semaine, le Daily Mail rapportait que « la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a violé ses propres règlementations relatives à l’intégrité scientifique en publiant un rapport sensationnel mais erroné destiné à tirer le plus de fonds possibles de la conférence climatique des Nations-Unies à Paris ».

Le vent semble peu à peu se tourner contre la science corrompue, à une heure où le Soleil se couche sur les promoteurs de l’hystérie climatique. Les chercheurs encore intègres pourraient bientôt se trouver libérés des pressions politiques, et pouvoir enfin critiquer ouvertement les recherches gouvernementales.

Ce qui me pousse à me demander ce qu’il adviendra de ce mouvement politique dynamique lorsqu’il commencera à perdre de son élan et, pire, ses disciples et ses convertis.

Va-t-il disparaître dans le calme, ou laissera-t-il derrière lui un sentiment de grande déception ?

L’Histoire nous suggère les deux.

La hausse des prix et le ferment politique ont commencé à infuser dès le milieu des années 1800. En Angleterre, beaucoup s’inquiétaient alors de voir la rapide croissance démographique déboucher sur des pénuries de charbon et un effondrement de la civilisation. Mais ces pénuries se sont avérées imaginaires, et les inquiétudes se sont peu à peu dissipées. Aux Etats-Unis, une ferveur religieuse s’est aussi développée qui annonçait une fin du monde imminente. Mais elle-aussi s’est trompée, et laissé derrière elle une « grande déception ».

Sans fondement scientifique, les convictions relatives au réchauffement anthropique de la planète sont devenues un catéchisme religieux. Même si les Accords de Paris ont apporté aux croyants tout ce qu’ils espéraient, leur enthousiasme finira par être abattu.

Historiquement parlant, l’obsession pour le réchauffement climatique est un autre exemple du millénarisme, qui est décrit comme « la conviction par un mouvement religieux, social ou politique de l’arrivée d’une transformation majeure de la société, après laquelle l’ordre des choses se trouvera modifié, et les vrais croyants récompensés. »

L’Histoire regorge d’exemples, et ceux du XIXe siècle sont particulièrement intéressants. Les années 1840 à 1860 ont été une période de tourmente sociale et financière, et l’un des grands économistes de l’époque, Stanley Jevons, était d’avis que le monde occidental finirait par manquer de charbon.

Pour lui, la civilisation, telle qu’elle était en 1865, ne pourrait pas perdurer.

L’impatience de sa persuasion est rendue évidente par sa déclaration, « Je suis convaincu que cette question s’imposera bientôt à nous avec une urgence pénible ».

Qui précède une flatterie à l’attention de ses lecteurs : « C’est là une question à l’importance religieuse, qui a besoin de l’étude et de la détermination de toute personne intelligente ».

Grâce à ses recherches assidues, à l’inclusion de calculs des réserves de charbon jusqu’à une profondeur de 4000 mètres, Jevons a pu vendre des livres et devenir célèbre. Mais les inquiétudes quant à l’avenir de la civilisation se sont rapidement estompées pour laisser place aux inquiétudes quant à la Grande dépression, qui ont pris les gros titres d’assaut dès 1873.

William Miller a été un chef de file américain dont l’impact s’est avéré plus durable. Miller, au travers de ses expériences, est devenu un militant baptiste fondamentaliste. Dans les années 1820, il était convaincu que les saintes Ecritures révélaient que « la seconde venue du Christ est proche, voire imminente, et pourrait survenir sous vingt-et-un ans – en 1843 ou même avant ». Sa vision s’est diffusée au point qu’en 1840, elle a été rebaptisée millénarisme pour passer, entre les mains d’un éditeur expérimenté, d’un mouvement régional à une campagne nationale.

Ses calculs l’ont finalement mené à déterminer une date exacte, et le New York Herald, toujours à la recherche de sensationnalisme, lui a demandé comment le monde viendrait à prendre fin le 21 mars 1843. Sa réponse ? « Par le feu ». Le 21 mars 1843 s’est passé sans incident, et la fin du monde a été reportée au 18 avril 1844. Des milliers de ses disciples se sont réunis au sommet de collines pour se rapprocher des Cieux. Ils auraient été plus de 500.000, et Miller aurait gagné en popularité en donnant des discours, mais aussi en distribuant des prospectus et des « robes d’ascension » conçues spécialement pour l’Armageddon.

La date de la fin du monde a finalement été reportée au 22 octobre 1844, pour laisser place à une « grande déception » après que le Soleil s’est levé le matin du jour suivant.

La corruption de la science climatique commence à attirer l’attention. Le Comité pour la recherche spatiale, la science et la technologie se penche déjà sur le problème. Le 5 février dernier, il a publié un article intitulé « Un ancien scientifique de la NOAA admet que ses collègues ont manipulé les données climatiques ».

La promotion du changement climatique causé par l’Homme a été la clé d’expériences compulsives destinées à contrôler toutes les facettes de nos vies. Un vieux dicton de physique l’explique ainsi : « ce qui n’est pas interdit est obligatoire ». En termes pratiques, cela explique la véritable ambition derrière les intérêts des Nations-Unies pour le climat, que Figueres a décrite comme étant l’abolition du capitalisme. L’invention d’un nouveau « péché originel » climatique vise à contrôler les gens, comme toujours, dans leur propre intérêt.

Voilà qui semble cependant perdre de l’élan à mesure que se forme un mouvement d’opposition. Dans d’autres articles, nous avons pu lire que l’autoritarisme représente une imposition de force qui ne connaît pas de relâche. En face se trouve la soumission, la complaisance. Mais le gouvernement finit toujours par perdre de sa volonté. Et c’est toujours au même moment que le public se trouve en avoir assez.

Tout cela a été symbolisé par la chute du mur de Berlin en novembre 1989, par Brexit au mois de juin dernier, et par les élections américaines de novembre.

Les deux évènements les plus récents représentent les premières étapes d’une grande réforme qui verra les institutions devenir plus réceptives au public, plutôt que le contraire.

La fin de la campagne promotionnelle du changement climatique n’en est qu’à ses débuts, et s’intègrera dans la grande réforme du gouvernement illimité.

Pour ce qui est du fanatisme climatique, il ne disparaîtra pas, mais sans financements, il s’avèrera vite bien moins intrusif.

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Définition : Campagne promotionnelle -
Au début, les promoteurs ont une vision, et le public a l’argent.
Et puis à la fin, le promoteur a l’argent, et le public a une vision.
Le transfert des taxes vers les conspirateurs est sans précédent.

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