11 avril 2017

Tout en camion


Combien de temps encore l’Europe va-t-elle tolérer pareil scandale, flûte enfin! Nice, Berlin et maintenant Stockholm! Qu’est-ce qu’ils attendent pour sortir une directive, un texte quoi, un truc pour arrêter le massacre? Les braves citoyens de nos chers vieux pays ne peuvent même plus se balader tranquillement sans risquer à tout instant de se faire écrabouiller comme des merdes, et personne ne bouge: le laxisme, toujours le laxisme! Jusqu’à quand, hein, M’sieur-Dames de Bruxelles, allez vous laisser pisser le Manneken? Parce que tout de même, on voit clairement, désormais, où se trouve le péril, non? Pas la peine de nous faire un dessin, ça devient courant, habituel, récurrent, et nous récoltons ce que nous avons semé, pas vrai, ce n’est pas faute de l’avoir chanté sur tout les tons depuis des années et des années que nous voyons croître le phénomène sans que nul ne s’en préoccupe au sein des Instances représentatives de notre belle Union, laissant ainsi les populations totalement démunies face à un danger mortel que, pour ma part, je dénonce depuis lurette: c’en est trop maintenant, coquin de sort, prenons une bonne fois pour toutes le taureau, par les cornes, par les burnes, par ce qu’il vous plaira, on s’en fout mais finissons-en, que diable! Alors, d’accord, je prends des risques, je le sais, bien sûr, je vais encore me faire des tas d’ennemis, finir en prison, peut être, mais tant pis, je me lance! Tenir un blog c’est un apostolat, il faut l’assumer au besoin jusqu’au martyre. Alors a Dieu vat, plus d’hésitation, assez d’atermoiements, passons à l’action, de suite, coûte que coûte… j’y vais :
- il faut absolument interdire les camions !
Voilà! Ho putain, ça fait quelque chose d’écrire des brûlots de ce calibre !
Cela dit, vous le voyez bien, il se trouve là, le danger, pas ailleurs. Lorsqu’à Nice, le camarade Mohamed Lahouaiedj-Bouhlel, tuait quatre vingt six malheureux et en blessait des centaines d’autres dont beaucoup estropiés pour la vie : le camion ! Lorsqu’à Berlin le sieur Anis Amri zigouillait froidement un pauvre chauffeur polak pour lui piquer son poids lourd et dézinguer une douzaine de badauds qui n’en pouvaient mais : le camion ! Lorsque, pas plus tard que Vendredi dernier, un -a priori- gentil musulman Ouzbek bien connu des services de police, lançait en plein centre de Stockholm, rue piétonne, le gros-cul qu’il venait de dérober devant la brasserie du coin, avec quatre morts et quinze blessés à la clé: le camion ! Alors, il crève les yeux, bordel, le dénominateur commun de tous ces massacres! Eh oui, pardi: le camion, voilà l’ennemi, le risque majeur pire que le Front National et même pas écolo, en plus, pollueur pire que tout, plein de particules à gazoile, sale, encombrant et mortel Et on continuerait à laisser ces saloperies là nous foutre en l’air les uns après les autres? Merde alors! Non fini, y a qu’à manifester contre, mettre nos pays à feu et à sang, comme en Guyane, tiens, et on y arrivera ! Inch Allah !

Bon, ça va mieux, allez, depuis le temps que ça me brûlait les lèvres… Il faut dire, aussi, que dans le monde où nous vivons, ça stresse de partout, le grabuge, comme disait François 1er -qui savait de quoi il parlait, vu le souk qu’il avait planté dans les affaires européennes de l’époque- règne en grand patron dans le monde entier. Il faut bien, dans ces conditions, décompresser, s’accorder de menus plaisirs histoire de se rétablir autant que possible l’équilibre des hormones. Prenez l’ami Donald, par exemple, vous vous rendez compte un peu des responsabilités qu’il se trimballe, le mec, tout à trac, là, depuis deux mois? Non mais c’est dingue, vous savez! Voilà un zigomar qui est passé de la promotion immobilière pimentée par la production d’émissions de télé-réalité destinées aux débiles légers et moyens, à l’inextricable guerre du Moyen-Orient, sans escale ni transition. Du coup, un beau soir, devant sa télé, entre la poire et le pop-corn, il se morfle en pleine gueule les images atroces des petits Syriens arrosés au gaz sarin. Son sang ne fait qu’un tour et, sans autre forme de procès il envoie les F16 balancer leurs tomahawks sur l’aviation de ce salaud de Bachar…dont on pourrait, toutefois, douter qu’il se révèle assez con pour commettre pareilles saloperies. Le fût il, d’ailleurs, qu’on voit mal le camarade Vladimir laisser ce type -qui lui doit tout- déconner à ce point. Mais que voulez vous, il arrive un moment où l’on ressent l’envie irrépressible de faire le beau, de montrer les biceps et de se présenter sous le jour le plus favorable, ne serait-ce que pour impressionner sa gonzesse. Et puis, quand vous tapez sur un plus petit que vous, objet, par surcroît, d’une détestation quasi-universelle, vous passez pour le justicier au grand cœur, dans le registre de John Wayne lorsqu’il tabassait grave les infectes crapules qui pesaient cent kilos de moins que lui. Faut tout prendre en compte lorsqu’on aborde la psychologie amerloque, et surtout ne jamais sous-estimer l’absolue primauté du héros de western dans l’inconscient collectif de ces gens-là. Du coup, alors même qu’il héberge dans sa somptueuse datcha floridoise le Chef Suprême du Parti Communiste Chinetoque, il trouve le moyen, l’albinos, d’expédier un porte-avion conséquemment escorté d’une tripotée de destroyers et autres croiseurs, vadrouiller en mer du Japon histoire de tenter une petite resucée digitale de la guerre de Corée. Évidemment il joue le contraste aussi, rapport à son prédécesseur Prix Nobel de la Paix dont on a bien vu l’aptitude pour le moins limitée à montrer les dents autrement que pour balancer de jolis sourires en direction des appareils de prise de vues. Espérons juste que ce brave Trump ne nous fasse pas partir incontinent une petite ogive nucléaire sur les gueules qui ne lui reviennent pas. Mais bon, j’ai confiance moi, il a beau trimballer une tronche de sinoque, le Président U.S. je le crois suffisamment futé pour éviter la connerie irréparable. En attendant il marque des points et se fait respecter par les gens sérieux, ceux qui ne reconnaissent que la force. C’est qu’il y a de mieux à faire lorsqu’on est le patron, non?

Et la force c’est ce qui nous manque le plus, à nous autres Franchouilles. La force et le pognon, naturellement. Alors vous savez, l’importance du choix qu’il nous appartiendra d’opérer dans quinze jours, mieux vaut la relativiser. D’autant qu’après tout, comme je le faisais observer la semaine dernière, les dés sont pipés et la victoire finale du petit Macronibus, programmée et quasi-inévitable; même si l’on nous balade avec la remontée de Fillon dans les sondages et, encore plus grotesque, la percée de Méchancon, lequel serait censé tailler des croupières au dernier cité. Le résultat du premier tour, je vous le donne ici et maintenant, à condition que vous n’en parliez à personne, bien sûr, c’est secret, ça. D’accord? Alors c’est bon: Le Pen 27/28%, Macron 22/23% et Fillon 20/21%! Les autres on s’en fout, ils font tapisserie. En d’autres termes, si les deux challengers se trouvent encore dans la marge d’erreur, c’est quand même le jeune éphèbe qui tient la corde et, sauf miracle, il finira devant. C’est ainsi, que voulez vous, le candidat des Ripoublicons, enchaîné par le Canard, a perdu sur sa droite et sur sa gauche. Les deux autres ont ramassé les morceaux, surtout l’Emmanuel de ces messieurs-dames, avantagé en outre par un candidat P.S. totalement hors course. Avec, en supplément gratuit, l’appui de ce connard de Bayrou, l’homme qui fit élire Hollandouille en 2012 et qui s’apprête à récidiver au profit de l’héritier présomptif (poil au pif)! Oh, ce n’est pas qu’il pèse bien lourd, le Béarnais, deux à trois pour cent tout au plus, et parmi les plus handicapés du bulbe évidemment, mais en démocratie cela peut souvent se révéler déterminant. Dans le cas qui nous occupe Bayrou fera encore une fois basculer l’élection, vous verrez! Le « génie français » qu’est ce que vous voulez…

De toute façon, et voilà pourquoi, en dépit du côté antipathique du personnage, je pense que Donald agit comme il convient, nous autres Occidentaux assistons sans moufter, comme des crétins de village, à notre propre liquidation systématique. Voyez ces andouilles de Suédois, tiens, par exemple: on vient les massacrer chez eux et ils répondent par une « manifestation pour l’amour »! Ah oui, on va pas se laisser faire, pas vrai? On va continuer à rester ouverts au monde entier, voilà! En dépit des envieux, comme disait Rabelais! Eh bien continuez, bande de cons, faites comme nous, laissez venir à vous les petits camions! Bravo, les mecs, vous ferez beaucoup pour la prospérité des pompes funèbres scandinaves… »les petits macchabées ronds et prospères », vous savez…
Et puis regardez les Coptes, un peu, ceux qui explosent pendant la Messe au pays de Toutânkhamion, ça vous donnera un aperçu des joyeusetés qui nous attendent… quand nous serons noyés au milieu des Musulmans majoritaires et de tous leurs camions!

Bonne Semaine Sainte…enfin on va dire comme ça, histoire de finir sur un trait d’humour…
Amitiés à tous.

Et merde pour qui ne me lira pas.

NOURATIN

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