La grève des transporteurs de matières dangereuses se poursuit ce mardi essentiellement en Île-de-France. D’après le groupe Total, seul le dépôt à Rouen en Seine-Maritime est totalement « bloqué ». La pénurie d’essence commençait à s’étendre cet après-midi à l’Ouest de la France.
Selon le site penurie.mon-essence.fr, sur l’ensemble du territoire français, 299 stations essence sont en pénurie partielle et 183 stations en pénurie totale.
La situation commence à s’étendre à l’Ouest de la France et concerne notamment la ville de Guérande (Loire-Atlantique), la région rennaise et la région nantaise, comme en témoigne cette carte.
En Île-de-France, 40 stations Total sur 340 n’ont plus de carburant disponible, selon le groupe pétrolier.
Les grévistes ont repris leurs « barrages filtrants » à l’entrée des neuf gros dépôts franciliens, ainsi qu’à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), affirme la CGT-Transport. Ils arrêtent les camions pour les informer du mouvement, mais les laissent passer.
Un taux horaire minimal de 14 € réclamé
Avec cette grève, la CGT entend pousser le patronat (FNTR, TLF, OTRE) à « négocier » l’insertion dans la convention collective du transport routier de « spécificités » propres aux matières dangereuses. Elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 h, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 € de l’heure et un treizième mois.
Le syndicat dit attendre en vain depuis le 10 mai une réponse à ses revendications.
Sur RMC mardi, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a demandé au patronat « d’écouter les salariés qui ont des revendications légitimes ». Il espère que le Premier ministre « va intervenir rapidement ».
En attendant, là encore, mes amis, préparez-vous et ne vous faites pas prendre au dépourvu !
Charles SANNAT
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