26 juin 2017

Dumbo’s blues et harmonie caniculaire


Je vous l’ai sans doute déjà faite, mais à mon âge il est permis de se répéter, je vous en remets donc une petite couche. Voilà: connaissez vous la différence entre l’anxiété et l’angoisse? Pas vraiment? Alors on y va: l’anxiété apparaît la première fois qu’on s’aperçoit qu’on ne peut plus la deuxième fois, en revanche l’angoisse survient la seconde fois qu’on s’aperçoit qu’on n’y arrive plus la première fois. Pourquoi je vous dis ça? Non pas pour vous faire part de mes états d’âme, enfin si l’on peut ainsi dire, non, certes non! En revanche je pensais à ce pauvre couillon de Bayrou, le Béarnais aux éléphantesques esgourdes, le Dumbo de la République, celui qui toujours tente de voler à l’instar de son homonyme waltdisneyen et cependant se ramasse à chaque fois parce qu’il a de l’approximatif dans le plan de vol, ainsi, sans doute, que du mou dans le manche à balais. Ce corniaud de haute volée sortait d’une remarquable gamelle obtenue suite à l’élection de Hollandouille, en 2012, en dépit d’un retentissant appel à voter pour ce dernier, lequel l’a ensuite ignoré pire que l’eût fait à votre égard Cara Delevingne si jamais vous vous fussiez avisé de lui gazouiller un doigt de cour. Et pour ceux qui ignoreraient tout de la Cara en question, je vous invite à utiliser les moyens numériques de se mettre au parfum, vous en saurez plus que moi sur le sujet, en l’espace de quarante huit secondes montre en main.
Pour en revenir à notre mouton mégalote, le désormais ancien président Culbuto n’en avait tellement rien à secouer que seuls Les Ripoublicons, toujours prêts à sauter sur les occases pouraves, se portèrent à son aide pour lui permettre de récupérer son trône de Merdepot, je veux dire Maire de Pau. Un signalé service sans lequel l’intéressé se fût aujourd’hui retrouvé dépourvu du moindre petit morceau de mouche ou de vermisseau afin de se colmater la dent creuse. En guise de remerciement, l’ineffable Palois n’a pas manqué d’aider Macrouille à terrasser l’époux de Pénélope, d’où, jolie récompense, un intérim de deux semaines en tant que Garde des Sceaux. Niqué pour la seconde fois, par un socialiste, certes new-look mais tout aussi ingrat que son prédécesseur conventionnel, Bayrou La Lose a dû connaître ce coup-ci l’angoisse existentielle du benêt qui peine à démêler les fils embrouillés d’un insuccès récurrent dont il sent confusément, toutefois, le caractère aussi définitif que désespéré. Perdu pour toujours à titre personnel, ce mec subit en outre, après le départ plus ou moins volontaire de la mère Goulart , Ministre des Armées aussi brève que saugrenue, l’éviction cruelle de sa chère Marielle, la confidente des mauvais jours, virée à paquet du cabinet Barbapoux et même pas admise, pour cause de casseroles, à présider le Groupe MOUDEM de l’Assemblée. Encore convient-il de saluer ledit Groupe comme la seule vraie prise de guerre du bègue (sans B.D.); hélas, la maîtrise pourrait bien aussi en échapper à celui-ci , vu que ce gros ballot présente désormais autant de valeur que le vieux « Pascal » démonétisé retrouvé dernièrement dans la poche arrière naphtalinée de votre futal de mariage. Pauvre Bayrou! Il avait pourtant un certain, courage, comme lorsqu’il avait osé rappeler à Con Bandit les écrits dans lesquels ce sinistre personnage exposait tout le plaisir qu’on peut trouver à se faire astiquer le bigoudi verseur par de tout jeunes enfants ( voir Merci Bayrou!). Mais pour rappeler la citation bien connue de ce cher Audiard, « les cons ça ose tout… » Il est bel est bien fini ce brave Dumbo, l’épisode macronnesque lui tiendra lieu de chant du cygne, une victime parmi tant d’autres du petit tsunami à sa Brigitte!

Parce que le champ de bataille apparaît jonché de cadavres et de blessés qui hurlent à la mort. Les Socialos, n’en parlons même pas, ceux-là n’existent plus que dans l’imagination farfelue de quelques survivants hallucinés. Le socialisme d’aujourd’hui c’est « En Marche », comme je vous le disais la semaine dernière, il n’y a donc pas de place pour le vieux P.S. de Tonton, c’est cuit, ça. On le voit bien dans la manière de louvoyer des quelques rescapés du naufrage Solférinien qui iront siéger au Palais Bourbon en affichant une opposition farouche au Gouvernement Barbapoux…tout en précisant que la plupart d’entre eux, s’abstiendront lors du vote de confiance. Diable, on ne va tout de même pas voter contre celui grâce à qui on est encore là! Les Le Foll, Touraine et compagnie doivent leur siège à l’absence d’adversaire macrouilliste, ces choses-là ne s’oublient pas!

Pareil pour Les Ripoublicons. Enfin pas tout à fait car le cadavre exquis ne tardera pas à se décomposer. C’est Xavier Bertrand en personne qui l’a expliqué ce jour même; « voilà longtemps que nous nous détestions, maintenant nous n’avons plus rien à faire ensemble ». Le divorce est proche, il sera sans doute consommé après le congrès du Parti en Novembre prochain, si ça tient jusque là…
Et puis vous savez, le plus tôt sera le mieux. Il est temps en effet que les gens de droite se retrouvent ensemble. Il existe au sein de ce conglomérat un courant susceptible de se rapprocher de l’aile raisonnable du F.N. Ce n’est sans doute pas pour rien que la petite Marion s’est barrée du cocon familial. Il y a de la recomposition dans l’air. La Droite, débarrassée des macrono-compatibles, et les transfuges d’un lepénisme marxisé, pourraient sans doute se rapprocher pour former quelque chose qui ressemble vraiment à ce que la plupart d’entre nous attendent. Si les petits cochons médiatiques ne les bouffent pas et si les intérêts particuliers de ces messieurs-dames y retrouvent leur compte, une vraie Droite serait susceptible de voir le jour… On peut toujours rêver! En tout cas l’invraisemblable bordel qui règne actuellement au sein de l’ex-UMP laisse présager un dénouement imminent, soyez assurés que je surveille. Comptez sur moi pour vous tenir au courant.

Tranquilles, cependant, le petit Jupiter Élyséen et sa clique, poursuivent leur petit bonhomme de chemin. Le Présipède et son Premier Ministre sans Gillette surfent sur une jolie popularité dont il leur appartient de profiter sans retenue en attendant des jours qui se révèleront forcément moins joyeux, quand les électeurs se réveilleront avec la gueule de bois…après les vacances, vous voyez ce que je veux dire.
Vous comprenez, c’est la démocratie, ça. Les braves-gens on leur explique comment voter, alors ils votent conforme. Enfin ça c’est pour la Présidentielle, parce que la Présidentielle c’est clair, on voit où l’on va et la belle gueule du préconisé, ou ses sympathiques discours, ou bien encore l’envie pressante de se débarrasser du connard élu la fois précédente, poussent le gogo à glisser dans l’urne le bulletin magique que le marketing médiatique leur a collé au creux de la main. Après, au moment des législatives, une part non négligeable des mouches attirées par le miel (je vous fais observer que je reste poli) disparaît de la circulation. Ne restent plus en lice que les électeurs conscients de leur responsabilité, les gens de bien, ceux qui tiennent à donner à leur petit protégé tout beau-tout neuf, la « majorité pour gouverner » que les maîtres à voter appellent de leurs vœux. Et après tout baigne…enfin jusqu’à ce que la hideuse réalité ne vienne rappeler à ces pauvres niais qu’ils ont choisi sans trop chercher à comprendre et qu’il est désormais trop tard! Mais ce n’est pas pour tout de suite, ça, on verra après, au fur et à mesure. En attendant carpe diem, on se la coule douce à regarder notre joli petit Chef de l’Etat faire le beau devant les media de l’Univers et de ses dépendances. Et nous sommes fiers, vous savez, le monde entier nous l’envie, ce sacré Manu, en tout cas on nous le serine tous les jours, à tous les temps et à tous les modes. On a de la peine, notamment, pour ces pauvres Amerloques, obligés pour cause de déconnage électoral, de se farcir un vieux facho-sinoque dangereux comme une grenade dégoupillée alors que tous les jours, nous autres Franchouilles leurs montrons sans retenue notre adorable Manu, jeune, bien pensant, intelligent comme pas un, adulé de tous et qui cause angliche presque comme père et mère! Macron l’anti-Trump, comme on commence à lire et à entendre de partout. Notamment ces chers anglo-saxons, qui doivent penser dans leur Ford intérieure -selon Béru- « holly shit, ces fucking frogs, tout de même, ils ont une veine de cocus! ».
Bon, il conviendra un de ces jours que je demande à Hank Hulley…pour le moment je n’ose pas, vous comprenez, il n’est jamais bon d’attiser la jalousie!

Je vous souhaite à tous une bonne semaine de début d’été et juste ce qu’il faut de canicule pour que cela rime en parfaite harmonie avec l’action résolue de notre bien aimé petit Président.

Et merde pour qui ne me lira pas.
NOURATIN

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