La mobilisation de la population a été immédiate. Les gens du voyage ont fait demi-tour. |
Ce dimanche soir, vers 19 h 30, une centaine de caravanes qui venaient de quitter Prémesques ont tenté de s’installer à Frelinghien. Face aux élus, aux habitants (une centaine), et aux tracteurs, ils ont finalement fait demi-tour.
« J’étais à la salle des fêtes, nous étions en train de ranger le matériel après l’exposition et en cinq minutes j’ai vu sept-huit caravanes s’installer sur les terrains de sport. » Il est 19 h 30. La première adjointe de Frelinghien, découvre dans la foulée une file d’une centaine de caravanes, ayant quitté en fin de journée les terrains privés de la ferme Huchette à Prémesques, qu’elles occupaient depuis quinze jours, et la gendarmerie.
« J’ai immédiatement pris ma voiture et je l’ai garée avec celle de la gendarmerie devant l’accès aux terrains. » Résultat : des caravanes tentent d’accéder aux terrains par un autre accès. Malgré l’intervention de la première adjointe, quelques caravanes y parviennent. Les autres sont quant à elles bloquées par la population sur les parkings. Michel Pacaux est immédiatement appelé. « Dès que j’ai appris la nouvelle, j’ai activé le réseau. » Le maire de Frelinghien depuis 1977 évoque ici « un partenariat discret » qui permet d’alerter des habitants volontaires, dont la plupart sont agriculteurs, en cas de coup dur dans le village.
En quelques minutes seulement, tracteurs, bennes, agriculteurs, habitants et élus, au total ils étaient une centaine à faire barrage à la centaine de caravanes des gens du voyage. Après deux heures de négociations pendant lesquelles les esprits se sont parfois échauffés, le maire n’a pas plié. Les agriculteurs étaient même prêts à bloquer la route toute la nuit. Des bennes ont été installées au niveau des différents accès pour éviter une nouvelle tentative d’installation. Des Résultat : vers 21 h 30, l’ensemble de la communauté des gens du voyage avait rebroussé chemin.
Et Michel Pacaux s’en félicitait ce lundi. « Vous avez vu le temps qu’il fait, s’ils s’étaient installés, il n’y aurait plus de terrain. » Maire d’une commune de moins de 5 000 habitants il se dit fier de la solidarité dont ont fait preuve ses administrés. Et ne le cache pas : « s’il faut recommencer, on le fera. »
« J’étais à la salle des fêtes, nous étions en train de ranger le matériel après l’exposition et en cinq minutes j’ai vu sept-huit caravanes s’installer sur les terrains de sport. » Il est 19 h 30. La première adjointe de Frelinghien, découvre dans la foulée une file d’une centaine de caravanes, ayant quitté en fin de journée les terrains privés de la ferme Huchette à Prémesques, qu’elles occupaient depuis quinze jours, et la gendarmerie.
« J’ai immédiatement pris ma voiture et je l’ai garée avec celle de la gendarmerie devant l’accès aux terrains. » Résultat : des caravanes tentent d’accéder aux terrains par un autre accès. Malgré l’intervention de la première adjointe, quelques caravanes y parviennent. Les autres sont quant à elles bloquées par la population sur les parkings. Michel Pacaux est immédiatement appelé. « Dès que j’ai appris la nouvelle, j’ai activé le réseau. » Le maire de Frelinghien depuis 1977 évoque ici « un partenariat discret » qui permet d’alerter des habitants volontaires, dont la plupart sont agriculteurs, en cas de coup dur dans le village.
La mobilisation de la population a été immédiate. Les gens du voyage ont fait demi-tour.
En quelques minutes seulement, tracteurs, bennes, agriculteurs, habitants et élus, au total ils étaient une centaine à faire barrage à la centaine de caravanes des gens du voyage. Après deux heures de négociations pendant lesquelles les esprits se sont parfois échauffés, le maire n’a pas plié. Les agriculteurs étaient même prêts à bloquer la route toute la nuit. Des bennes ont été installées au niveau des différents accès pour éviter une nouvelle tentative d’installation. Des Résultat : vers 21 h 30, l’ensemble de la communauté des gens du voyage avait rebroussé chemin.
Et Michel Pacaux s’en félicitait ce lundi. « Vous avez vu le temps qu’il fait, s’ils s’étaient installés, il n’y aurait plus de terrain. » Maire d’une commune de moins de 5 000 habitants il se dit fier de la solidarité dont ont fait preuve ses administrés. Et ne le cache pas : « s’il faut recommencer, on le fera. »
Anne-Charlotte Pannier
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