23 janvier 2018

La voiture électrique est une escroquerie intellectuelle

La "Jamais contente", première voiture électrique, à la pointe de l'innovation !

La voiture électrique est une escroquerie intellectuelle, à supposer qu’on puisse parler d’intelligence chez nos politicien.nes ! Comme les constructeurs de voitures à pétrole ont été pris dans l’arnaque à la pollution, ils ont réinventé la voiture électrique pour se refaire un avenir, ce qui est bien plus vendeur que de faire amende honorable et reprendre les tas de ferraille qu’ils nous ont vendu au prix de l’or.

Pour eux, la voiture électrique a tous les avantages, pas de pollution, simple à réaliser, etc…

Mais cette idée n’est pas nouvelle et conduit à une impasse, sauf à supprimer la voiture individuelle pour tous.

Revenons vers 1900, il y avait les machines à vapeur pour les trains, les bateaux et les calèches pour les voyageurs en ville. La traction électrique était mise en œuvre dans le métro et les tramways, car l’électricité était apportée par les rails ou les caténaires. Pour les voitures qui doivent pouvoir aller là où elles veulent, sans un fil à la patte, sur route ou sur chemin, elles doivent transporter leur propre source d’énergie. Il faut donc une autre solution que le moteur à combustion externe des locomotives à vapeur si l’on veut faire compact. Il y a bien le moteur à combustion interne, mais pour un développement de masse il faut un carburant produit en masse et pas cher. Il y a aussi l’électricité qu’il faut stocker dans des batteries au plomb. A l'époque on a donc construit des voitures électriques comme la "Jamais Contente", ainsi que des marques commerciales. Tout cela coutait cher et il fallait des points de recharge.

Parallèlement se développe l’industrie du pétrole. Connu depuis l’antiquité, il a été exploité industriellement à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, en particulier avec la découverte de champs pétrolifères de surface ou à faible profondeur.

C’est donc la solution développée en Europe et aux États Unis : la voiture autonome pas chère, facilement ravitaillée, car le pétrole se transporte comme tout autre matière. Parallèlement est inventé le moteur Diesel, qui fonctionne avec n’importe quel produit pétrolier. D’où le développement du transport maritime et terrestre.

Bien sûr cette industrie trouve ses applications dans la guerre avec les sous-marins et les chars de combat, ce qui nous vaudra des tueries jamais vues précédemment.

Au sortir de la guerre, Alfred Sauvy nous a expliqué que pour la reconstruction du pays, on avait le choix entre le rail et la route. On a choisi la route sous la pression des lobbyistes de la bagnole. La cité et l’organisation des régions ont été pensées en fonction de et pour le développement de la bagnole. Les petits commerces de centre-ville remplacés par des centres commerciaux à la périphérie des villes, des villes dortoir en plein milieu des champs loin des zones d’emploi (Marne la Vallée, St Quentin en Yvelines), des liaisons par autoroute… Le transport des marchandises de peu de valeur laissé à la SNCF, le meilleur moyen de ne pas trouver de rentabilité…
Puis vint l’ère de l’énergie nucléaire, développée pour la sécurité du pays (bombe, sous-marins nucléaires..) et son application civile décidée suite au choc pétrolier.

Aujourd’hui où en sommes-nous ? La voiture est partout, vitale, indispensable pour que les produits circulent (cohortes de camions et camionnettes), nécessaire pour aller au travail (éloignement logement-zones d’emploi)… souvent il en faut plusieurs, une par personne en âge de conduire (étudiants, femmes au foyer, retraités…)

La pollution, c’est d’abord le fait de la libération du carbone (chauffage au bois, au fuel, au gaz, combustion des moteurs, industrie lourde…) Cette libération s’accompagne de dégagement de chaleur et d’émission d’imbrulés, de produits de combinaison avec l’oxygène. Il y a donc 2 pollutions, la chaleur et les gaz. On veut nous faire croire que seul le CO2 est à maitriser. C’est oublier le dégagement de chaleur qui est captée par la mer et les océans. Les centrales nucléaires ont un piteux bilan énergétique, puisque l’essentiel de la réaction nucléaire est dissipée sous forme de chaleur dans les fleuves et rivières.

Et l’automobile électrique dans tout ça ?

Il lui faut une batterie, une source de recharge. Qui fabrique les batteries ? La Chine, le Japon et la Corée. Pour les produire, il faut de l’énergie et des métaux rares, qui génèrent une pollution intense.

La source de recharge, c’est une prise électrique. Combien ? Une bonne batterie devrait restituer 80kW/h pour une autonomie de l’ordre de ce que nous offrent les voitures à pétrole. Il faut leur délivrer 100kW/h à cause du rendement de la charge. Nos maisons sont équipées au mieux d’une puissance de 12kW, c’est-à-dire qu’il faut consacrer toute la puissance disponible pour recharger la voiture et cela doit durer 8 heures au moins. Pour les appartements, c’est le double car la puissance installée dépasse rarement 6kW.

Les politiciens vous expliquent qu’on va installer des bornes de recharge partout. Pour éviter les longues files d’attente à la borne, il va falloir installer une puissance importante (100kW/h par prise). Il va falloir charger plus vite, le chauffeur ne va pas attendre des heures sa recharge. Donc, il va falloir installer encore plus de puissance. Si l’on admet une recharge en 20mn, il faut fournir 100kW en 20 minutes d’où une puissance installée de 300kW. Admettons qu’il y ait 10 voitures à recharger en même temps, il faut 3000kW installés. En 220V, c’est un courant de 1400A qu’il faut délivrer. En électrotechnique on considère une densité de courant de 4A/mm² pour du cuivre, au-delà il y destruction du conducteur. Donc il faut installer des barres de cuivre de 350mm² soit 3.5cm² et 2 fois phase et neutre ou + et-) C’est donc avec ceci qu’il faut câbler la ville et la campagne ! On va donc plus manquer de cuivre (ou d’aluminium) que de lithium.

Tout ce discours politicien suppose une infrastructure de réseau électrique, telle qu’il faudra des années et des milliards pour faire rouler les voitures électriques. Et on n’a pas parlé des sources d’électricité, des centrales, des éoliennes, des barrages… Les politiciens s’en foutent, ils font des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent.

Les lobbies de la bagnole se foutent de l’infrastructure car c’est le problème de l’Etat. C’est le raisonnement d’Hidalgo, (en bonne socialiste bobo) elle fait venir des migrants et somme l’État (nous !) de les prendre en charge.

On n’a donc que 2 solutions à court terme :

• Croire à l’avenir de la voiture électrique, mais ça ne sera pas pour tout le monde. On ne peut pas disposer d’autant de voitures électriques qu’il existe de voitures à pétrole, par contre on en a besoin. Donc c’est une impasse pour la majorité des français, sauf pour les macroniens, ceux qui réussissent. Les riens du tout, on s’en fout ! Pour Paris, le problème est encore plus crucial, à cause de la densité de la population.

• Faire évoluer la voiture à pétrole en commençant par les remettre aux normes. Puis penser la cité et le pays autrement pour l’adapter à un autre mode de transport.

Comme on le voit, l’abandon du pétrole sous forme de diesel, d’essence ou de gaz est la condamnation de la voiture individuelle. C’est bien pourquoi nos ainés ont rapidement abandonné la voiture électrique au début du 20ème siècle, car ce n’était pas une solution de masse. La voiture sera peut-être un épiphénomène dans l’histoire de l’humanité et intimement liée au pétrole. Elle ne devrait pas lui survivre.

 
Actuellement, la moins mauvaise solution est le GPL, disponible en quantité, peut coûteux et très peut polluant, mais personne n'en parle puisque pas de gros business à faire avec, juste un kit à installer sur n'importe-quelle voiture à essence...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.