Boutiques vides : cette semaine Issoire à l'honneur…

La France va bien, cela se voit dans tous les centres villes maintenant, et cette semaine notre lectrice Kelly nous a envoyé quelques photos : "En PJ les photos des boutiques fermées à Issoire (sous-préfecture du Puy de Dôme). Au cœur de la ville, sur une seule rue piétonne à proximité de l'Abbatiale St Austremoine, chef d’œuvre de l'art roman auvergnat, j'ai compté 17 boutiques fermées sur un total de 34 ( j'en ai peut-être oublié 2 ou 3).

Il y a 10 ans le centre était vivant, agréable, beaucoup de touriste et d'animation. Et l'entretien des rues piétonnes laisse à désirer. Issoire perd de son cachet. En revanche j'observe qu'il y a de plus en plus de boutique dépôt vente où friperie à Issoire et dans les petites villes environnantes".

Le sens de l'observation des femmes m'épatera toujours, car en effet, je n'avais pas fait le rapprochement entre les boutiques vides et la montée en puissance de toutes les friperies où les naguère bourgeoises essaient de vendre leurs pulls Cacharel, sacs Chanel et carrés Hermès. On trouve maintenant des carrés proposé à 100 euros et bradés à 50 euros. Définitivement un très grand signe des temps. Merci à nos lecteurs pour leurs photos.

PS: Notre lecteur Mr Alarçon a vu dans l'Independant qu'à Perpignan, une boutique a eu l'idée d'offrir le parking à ses clients: "Un commerçant du centre-ville affiche en 4x3sur un panneau publicitaire "Fini les PV ! Berlin vous offre le stationnement". Derrière le slogan se cache Ismaël Dundar, patron de la boutique de vêtements pour homme Berlin situé dans la galerie Rive gauche. En clair, pour 70 € d’achat dans sa boutique, il offre une réduction de 5 € pour le parking. « Depuis la privatisation du stationnement de surface, tout le monde ne parle que de cela. Nous avons tous pris une amende ... L’idée apparaît surtout comme une réponse à une baisse de la fréquentation du centre-ville ressentie, depuis le mois de janvier, par le commerçant et certains de ses homologues." Lire ici.

A mon humble avis, la ville de Perpignan va suivre le chemin de Cahors, malgré la bonne idée de Mr Dundar.

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