04 septembre 2012

Droits de l’Homme et hypocrisie: Amnesty International comme agence de propagande du ministère des affaires étrangères américain…


Guantanamo

Souvent considérée à tort par beaucoup comme étant la quintessence sur la question des droits de l’Homme dans le monde, cela pourra choquer certains d’apprendre qu’Amnesty International n’est en fait qu’un des plus grands obstacles à la véritable cause et défense des droits de l’Homme sur cette planète. Dans un de ses plus récents rapport en 2012 (2012 annual report (page 4, .pdf), Amnesty répète un de ses plus grands mensonges, qu’elle a l’habitude de marteler :


“Amnesty International est financée essentiellement par ses membres et dons publics. Aucun financement n’est recherché ou accepté de la part de gouvernements pour enquêter et faire campagne contre les abus des droits de l’Homme. Amnesty International est indépendante de tout gouvernement, idéologie politique, intérêt économique ou religieux.”

Ceci est catégoriquement faux.

Amnesty International est en fait non seulement financée et gérée par des gouvernements, mais aussi par de très gros intérêts corporatifs, elle n’est pas seulement impliquée dans des intérêts politiques et économiques, mais elle est en fait un outil essentiel utilisé pour perpétuer et satisfaire ces intérêts particuliers.

Le financement d’Amnesty International

Trouver les informations à propos du financement d’Amnesty International sur leur site internet est rendu volontairement difficile; de manière spécifique et pour protéger le mythe que cette organisation est “indépendante”. Comme toute opération criminelle organisée, Amnesty sépare les liens financiers compromettant au travers toute une série de manœuvres et d’organisations boucliers. Le site d’Amnesty stipule: “Le travail du secrétariat d’Amnesty International est organisé en deux entités légales en accord avec la loi britannique. Celles-ci sont Amnesty International Limited (AIL) et Amnesty International Charity Limited (AICL). Amnesty International Limited s’occupe d’activités charitables pour Amnesty International Charity Limited, une association enregistrée comme charitable.”

C’est ici, à Amnesty International Limited, que sont mis les liens avec les gouvernements et les intérêts industrio-financiers. A la page 11 du rapport et déclaration financière pour 2011 d’Amnesty International Limited (2011 Report and Financial Statement (.pdf) ), il est dit: “Les directeurs sont heureux de faire savoir le soutien accordé par la John D. and Catherine T. MacArthur Foundation, la Oak Foundation, l’Open Society Georgia Foundation, the Vanguard Charitable Endowment Programme, Mauro Tunes and American Jewish World Service. Le département britannique pour le développement international (Governance and Transparency Fund) a continué de financer un projet éducatif sur les droits de l’Homme de quatre ans en Afrique. La commission Européenne (EuropeAid) nous a généreusement récompensé d’un fond sur plusieurs années pour un travail éducatif sur les droits de l’Homme en Europe pour Amnesty International.”

De manière évidente donc, Amnesty prend de l’argent à la fois des gouvernements et d’intérêts industrio-financiers, dont un des plus connu, l’Open Society, est dirigée par le criminel de la finance, repris de justice George Soros. En Mars 2012, il fut rapporté par Bloomberg TV que: “Soros avait perdu son procès où il était accusé de délit d’initié en France”, indiquant également qu’un appel basé sur une “violation des droits de l’Homme” contre le spéculateur de Wall Street George Soros avait été rejeté par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Soros, dont l’Open Society finance également Human Rights Watch et une myriade d’autres associations pour les “droits de l’Homme”, a littéralement essayé d’utiliser le racket occidental sur les droits de l’Homme pour se défendre lui-même contre des accusations de fraude financière et ceci est peut-être la plus belle et transparente représentation de la façon dont ce racket opère.

Soros, qui fut condamné et dût payer une amende pour délit d’initié en 2002 dans le cas d’actions de la banque française Société Générale qu’il avait achetées en 1988, a bâti un empire de ses activités criminelles mondiales sous couvert de la cause des “droits de l’Homme”. Son soutien d’Amnesty International, ainsi que celui du gouvernement britannique et des gouvernements européens, ne vise en fait qu’à étendre sa nébuleuse influence.

Le leadership d’Amnesty International

Le leadership d’Amnesty nous donne également des indications sur son véritable agenda. Suzanne Nossel, Directrice Exécutrice pour Amnesty International USA, par exemple, provient directement du ministère des affaires étrangères américain, toujours en total contradiction avec la prétention d’Amnesty d’être “indépendant” des intérêts corporatifs et gouvernementaux. Nossel a continué à promouvoir la politique étrangère des Etats-Unis, mais simplement de derrière un pupitre arborant un nouveau logo. Le site internet d’Amnesty International mentionne de manière spécifique le rôle de Nossel derrière les résolutions de l’ONU contre l’Iran, La Syrie, la Libye et la côte d’Ivoire, toutes soutenues par le ministère des affaires étrangères américain.

Image (à voir sur l’article original): Mêmes mensonges, différent pupitre. Suzanne Nossel, anciennement du ministère des affaires étrangères US est maintenant directrice exécutif d’Amnesty International USA. Sa fonction principale de déguiser les aspirations hégémoniques des intérêts industrio-financiers mondialistes comme une “défense des droits de l’Homme” n’a pas changé.

….

Il a été grandement documenté comment tout ceci tourne autour d’un plan échelonné sur plusieurs décennies, établi par les intérêts industrio-financiers, pour diviser, détruire et ruiner ces nations qui ont été un obstacle au développement de l’hégémonie globale américaine. Dans le cas spécifique de la Syrie, il a été révélé que la catastrophe “humanitaire” courante remonte à une vicieuse conspiration de 2007 documentée dans le magazine “New Yorker” par le journaliste Seymour Hersh; complot ourdit entre Israël, les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, qui cherchèrent à financer, armer et déployer des extrémistes sectaires en Syrie pour miner et renverser le gouvernement syrien, tout en sachant pertinemment la tragédie humaine que cela inmpliquerait.

Les “contributions” de Nossel ne sont en fait que de simples déguisements pour une agression militaire ouverte et la poursuite de l’hégémonie globale des intérêts industrio-financiers et ce sous couvert de “défense des droits de l’Homme”.

Un simple coup d’œil au site internet AmnestyUSA.org nous révèle que chaque front développé par le ministère des affaires étrangères américain est aussi prioritaire pour Amnesty International, de manière bien sûr purement coïncidentelle. Ceci inclut les rassemblements et les campagnes de soutien aux groupes d’opposition russes financés par le ministère (couramment fixé sur l’affaire “Pussy Riot”), la déstabilisation du gouvernement syrien, le renversement du gouvernement biélorusse et le soutien de l’icône créé par Wall Street et la City de Londres Aung San Suu Kyi du Myanmar (toujours appelé par la nomenclature impérialiste britannique et par Suu Kyi elle-même: la “Birmanie”…)

Amnesty International trahit la véritable défense des droits de l’Homme

Amnesty couvre certainement des problèmes qui sont critiques pour la politique étrangère des Etats-Unis, vers la fin de leur site internet et au dos de ses rapports. De la même manière, les médias corporatistes ne rendent compte que de manière sélective dans leurs rapports que de problèmes qui coïncident avec leurs intérêts, alors que d’autres problèmes sont complètement étouffés voire complètement ignorés. C’est précisément parce qu’Amnesty couvre tous les problèmes, mais sélectionne l’amplification à donner aux problèmes qui sont importants pour les intérêts de grosses corporations ou du cartel de la finance, que cela rend Amnesty un des plus grand frein à une véritable défense des droits de l’Homme sur Terre.

Images (à voir sur l’article original):. Fabrication de la dissidence. “Free Pussy Riot”, de manière ironique, la FIDH est directerment financée par le ministère des affaires étrangères US, par la très néoconservatrice US National Endowment for Democracy (NED) ainsi que l’Open Society de George Soros. “Russia, stop arms transfer to Syria”. Si le ministère des affaires étrangères US le veut, soyez certains qu’Amnesty International, gérée par ce même ministère, poussera pour des manifestations et indépendamment de la taille ou de la légitimité des revendications, attendez-vous à ce que les médias corporatistes prennent fait et cause pour elles.

….

On donne aux gens la fausse impression que “quelqu’un observe attentivement les abus concernant les droits de l’Homme”, alors qu’en réalité ce que font Amnesty et autres organisations du même style, n’est que la gestion de la perception publique de manière sélective sur les problèmes d’abus des droits de l’Homme, fabriquant ou manipulant nombre de cas spécifiquement afin que ceux-ci cadrent dans l’agenda des intérêts industrio-financiers idoines. Ceci peut-être apprécié lorsque des rapports entiers émanant d’Amnesty International et de Human Rights Watch ne consistent qu’en des “témoignages” compilés depuis les dires de membres de groupes d’opposition soutenus par les Etats-Unis.

Dans le cas très rare où un rapport inclut des références à des photos, des vidéos ou des preuves dûment documentées, tels le rapport de Human Rights Watch de 2011 intitulé “Descente dans le chaos” ( 2011 “Descent into Chaos” (.pdf) ), un langage trompeur est volontairement intégré, couplé avec des passages inutiles afin de favoriser un journalisme sélectif et de pouvoir faire pirouetter l’information par non seulement les médias occidentaux, mais aussi par une myriade de fausses organisations ONG, financées et gérées par les sponsors et affiliés d’Amnesty International et Human Rights Watch. La “Descente dans le chaos” était un rapport concernant la Thaïlande, qui fut rapidement et amplement retourné, pirouetté par les fausses ONG du ministère des affaires étrangères US et le “défenseur des droits de l’Homme” Prachatai.

Lorsque le public croit de manière éronnée que des organisations crédibles s’occupent de la “défense des droits de l’Homme”, il ne devient pas seulement complacent, mais il devient également négligent de ses propres responsabilités à examiner objectivement les abus potentiels et de s’exprimer contre. Les intérêts industrio-financiers particuliers de Wall Street et de la City de Londres ont en fait rempli un vide existant, qui aurait dû être occupé par leurs plus féroces opposants, au lieu de cela, ce vide est empli d’un racket soi-disant défenseur des droits de l’Homme de leur propre création. Ils ont non seulement obtenu une opportunité facile pour abuser les droits de l’Homme à l’échelle mondiale, mais ils ont en plus utilisé leur opposition contrôlée à cet effet pour attaquer leurs opposants (géopolitiques).

Il est très clair qu’Amnesty International n’est en aucun cas un “défenseur des droits de l’Homme”, mais plutôt une insulte à la défense des droits de l’Homme. Il va sans dire que cette organisation devrait être boycotté jusqu’à extinction et au moins identifiée comme étant illégitime et frauduleuse de par son financement occulte et son leadership compromis et corrompu.

De plus, nous, les peuples devons adresser le vrai problème des violations de nos droits à la base de la société, parce que c’est faire preuve de folie absolue que de croire que les organisations d’obédience mondiale, financées par des intérêts industrio-financiers privés, faisant écho à l’agenda des gouvernements motivés par des intérêts très spéciaux, ont notre intérêt commun et nos droits en tête lorsqu’elles agissent.

4 commentaires:

  1. Le "Hongrois" G Soros, dont wikipedia dit qu'il est né "Schwarz" = "Noir" et qu'il est un des "pères" de la spéculation financière dématérialisée :
    "Il est devenu célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et les actions, qui ont marqué l'histoire des bourses de valeurs puis par ses activités de philanthropie. Il est à l'origine des hedge funds apparus dans les années 1970."

    Le site financier "zone bourse" nous apprend ses "origines" :
    "George Soros, né György Schwartz, a connu l'occupation nazie en Hongrie. D'origine juive, il est contraint en 1936 de changer de nom. Il fuit le régime communiste en 1947 en gagnant la Grande Bretagne. "
    Apparemment, il ne fut pas déporté ni exécuté par les nazis. Il aurait peut-être même collaboré ?

    Il semble probable que Soros soit un des pions majeurs du Nouvel Ordre Mondial, et qu'il soit très proche du sommet de la "pyramide".

    Présenté comme un "philanthrope", son action est essentiellement égoïste pour protéger ses activités mafieuses, et prédatrices au regard du bien collectif de l'humanité qu'il dépouille par ses actions de guerre financière (hedge funds, spéculation...) mais aussi de subversion politique comme notamment par son soutien caché à Amnesty et Human Rights Watch, qui oeuvrent pour les intérêts de l'Empire.

    L'ami Pierrot

    RépondreSupprimer
  2. S'il n'y avait que Soros !

    "L'américaine" Suzanne Nossel Directrice Exécutrice pour Amnesty International UiSrAel.

    "Mme Nossel est à l’origine de diverses campagnes contre l’Iran, la Libye et la Syrie. Au cours des derniers mois, elle s’est illustrée en intoxiquant le Conseil des Droits de l’homme de Genève de manière à faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution autorisant la guerre contre la Libye. Les imputations de Mme Nossel ont été démenties depuis."

    Suzanne Nossel's Reflections

    "Suzanne Nossel described her own background that inspired a lifelong dedication to human rights. “Looking back to what first sparked my own interest in human rights issues, it has everything to do growing up as an American Jew,” she said. Her mother's parents were refugees from Nazi Germany who settled in Cape Town, South Africa in the 1930s, leaving many relatives behind. As a child, she visited relatives in apartheid South Africa. “I puzzled over the disconnect between what I saw there, and the liberal values of my suburban Jewish Day School,” she said of the apartheid era. “I have vibrant memories of being mobilized as part of the movement to free Soviet Jewry, marching down Fifth Avenue into Dag Hammarsjkold Plaza and standing with thousands to demand respect for human rights. She has frequently visited relatives in Israel, saying “It's a place where I feel very comfortable and at home."

    C'est une constante dans cette communauté! Quel que soit les magouilles, on les trouve derrière.

    Antares

    RépondreSupprimer
  3. L'empire sioniste s'étend partout dans l'ombre. Et par tous les moyens, il me semble.
    Merci à vous, Antares et Ami Pierrot pour vos précisions (ça m'évitera de chercher ^^)
    Autrefois j'apportais ma toute petite contribution financière à cet organisme. Et puis, il y a déjà pas mal de temps, je me suis demandée si je ne finançais pas involontairement des guerres ou des magouilles d'un autre genre par ce biais.
    A présent, je ne donne plus à aucune ONG ou similaire : je préfère aider le clochard du coin ou mes amis dans le besoin.

    A force de découvrir les dessous de certaines associations, on devient méfiant. Et je pense que l'on a raison de l'être.

    RépondreSupprimer

  4. Parole de SDF
    http://www.youtube.com/watch?v=WT97roKEoG8

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.