04 janvier 2016

Une épée romaine trouvée sur l'île aux Chênes, au Canada !

 
Les chercheurs enquêtant dans la mystérieuse mystérieuse Île du Chêne, située sur la rive sud de la Nouvelle-Écosse, au Canada, ont fait une annonce surprenante au sujet de la découverte d’une épée de cérémonie romaine et ce que l’on croit être une épave romaine, suggérant radicalement que les anciens navigateurs ont visité l’Amérique du Nord plus de mille ans avant Christophe Colomb.

La preuve de la découverte a été exclusivement révélé à Johnston Press et publiée dans Le standard de Boston. Elle a été découvert par des chercheurs impliqués dans la série de History Channel « La Malédiction de l’île du Chêne », qui détaille les efforts de deux frères du Michigan qui tentent de résoudre le mystère du trésor de l’île du Chêne et découvrent des artefacts historiques soupçonnés d’être caché sur l’île.

J. Hutton Pulitzer, chercheur principal, ainsi que des universitaires de la Ancient Artifact Preservation Society, ont compilé un document sur la découverte, qui est prévu d’être publié dans son intégralité début de 2016. 
 
Le mystère de l’Île du Chêne

L’Île du Chêne est le lieu de l’une des plus grandes chasses au trésor de l’histoire. Elle a commencé en 1795, lorsque Daniel McGinnis, agé de 18 ans, a vu des lumières venant de l’île. Par curiosité, il est parti à la recherche des lumières et il a découvert une clairière à l’extrémité sud-est de l’île. Dans la clairière, il y avait une dépression circulaire, et à proximité un palan suspendu à un arbre. McGinnis et plusieurs amis sont retournés à la région et ont commencé à creuser la dépression. A quelques pieds sous la surface, ils ont découvert une couche de dalle, et les parois de la fosse portait les marques d’une pioche. A environ 3 m, ils ont trouvé une couche de grumes. Après avoir creuser jusqu’à trente pieds sous la surface, McGinnis et ses amis ont abandonné l’excavation sans jamais trouver quelque chose d’important.


Les fouilles et les Bâtiments, Île du Chêne, Nouvelle-Écosse, Canada, août 1931.

Des rapports sur les efforts des garçons ont été publiés dans plusieurs ouvrages imprimés. Huit ans plus tard, la Société Onslow s’est rendu dans la région pour essayer de récupérer le trésor, qui était supposé être caché au fond de la fosse. A partir des comptes rendus écrits des garçons, la Société Onslow a tenté l’excavation de ce qui était désormais dénommé le « Money Pit. » Cependant, ils ont finalement été contraints d’abandonner leurs efforts à cause des inondations.

De nombreuses fouilles de la fosse ont eu lieu au cours des deux siècles suivants, mais elles ont été continuellement en proie à des difficultés, comme des effondrements et des inondations de la fosse. On a recherché le trésor dans l’île entière. Aujourd’hui Marty et Rick Lagina poursuive la tâche, comme le raconte Curse of Oak Island.
Découverte surprenante – Une épée romaine

Alors que la plupart des chasseurs de trésors ont fini les mains vides, une récente découverte incroyable, pouvant changer l’histoire a été faite. Une épave, qu’on croit être romaine, a été découverte au large de l’Île du Chêne, et à l’intérieur de l’épave, on a récupérée une épée de cérémonie romaine bien conservée. 
 


L’épée romaine trouvée au large de l’Île du Chêne

Pulitzer a dit au Boston Standart que l’épée avait été transportée sur un bateau de pêche il y a des décennies, mais que cela avait été gardé secret parce que le découvreur et son fils craignaient d’être punis en raison des lois strictes de la Nouvelle-Écosse concernant la récupération des trésors provenant d’épaves.

Cependant, les parents de l’auteur de la trouvaille, aujourd’hui décédé, sont venus récemment révéler l’épée précieuse aux chercheurs.

Pulitzer a effectué des tests sur l’épée, en utilisant un analyseur par fluorescence X, qui a révélé que l’épée avait les mêmes propriétés métalliques, avec des traces d’arsenic et de plomb, que d’autres artefacts romains.

L’épave est toujours là et n’a pas été fouillée « , a déclaré Pulitzer. « Nous avons analysé, nous savons exactement où elle repose, mais ce sera une chose délicate avec le gouvernement de la Nouvelle-Écosse pour qu’il permette à une équipe archéologique de l’expertiser. Nous savons sans l’ombre d’un doute qu’elle est romaine. 
 
Preuve à l’appui de la présence romaine

Dans une tentative d’écarter les sceptiques, qui pourraient suggérer que l’artefact est tout simplement tombé d’un bateau dans des temps plus récents, Pultizer et son équipe ont déterré de nombreux autres éléments de preuve pour appuyer la théorie que les Romains se sont rendus dans le Nouveau monde plus de 1000 ans avant Christophe Colomb. Ceux-ci sont: 
 
Des pétroglyphes sculptés sur des parois de grotte et des rochers en Nouvelle-Écosse par le peuple autochtone Mi’kmaq, qui représentent, ce que l’équipe de Pulitzer pensent être soldats romains marchant avec leurs épées, et des navires romains.
Cinquante mots dans la langue Mi’kmaq qui sont des termes nautiques utilisés par les marins de l’époque romaine.
Une espèce invasive de plante (Berberis vulgaris) croissant sur l’Île du Chêne et à Halifax, qui était autrefois utilisée par les Romains pour assaisonner leur nourriture et prévenir le scorbut lors de leurs voyages.
Un sifflet de légionnaire romain trouvé sur l’Île du Chêne en 1901
Un mamelon métallique du centre d’un bouclier romain trouvé en Nouvelle-Écosse au milieu des années 1800
Des pièces de monnaie d’or romaine de Carthage trouvées sur le continent près de l’Île du Chêne
Deux pierres sculptées de l’Île du Chêne qui, dit Pulitzer, montre une langue de l’ancien Levant. 
 

Mamelon semblable à celui des boucliers romains trouvé en Nouvelle Écosse

Lorsque vous mettez toutes ces choses ensemble et que vous regardez les anomalies, ce n’est pas une coïncidence, « a dit Pultizer au Boston Standart. « Les plantes, l’ADN, les artefacts, la langue, les dessins anciens – vous avez quelque chose qui mérite d’être pris au sérieux. »

Le professeur Carl Johannesen, anciennement de l’Université de l’Oregon, qui est aussi impliqué dans la recherche, dit que les résultats remettent en question l’orthodoxie de 1492 comme date à laquelle le Nouveau Monde a été «découvert».

Alors qu’on longtemps proposé que d’autres civilisations anciennes avait atteint le Nouveau Monde avant Christophe Colomb, comme les Vikings, les Chinois et les Grecs, ceci est la première série de résultats convaincants qui suggère que les marins romains se sont rendus en Amérique du Nord il y a plus d’un millénaire.

Pulitzer dit qu’il est temps de récrire les livres d’histoire...

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